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Les Masques de Kagouf
Kagouf

le 23.10.2017
à 21:29

  
Ho ! Bah oui, tiens...
J'ai hésité à le démarrer avec mes Masques, il y a 1 an, et finalement non.
Du coup, je vais le faire a posteriori ici, avec les CR des séances depuis 1 an.

La campagne s'est terminée hier en Australie.
Et oui, je fais partie de ceux qui ont du terminer en Australie et même en suivant les conseils glanés ici quant à l'anti climax, c'est une sacrée galère :)

Flashback :
Novembre 2016.
Depuis plusieurs mois je chauffe des proches : ma chérie, sa fille de 21 ans, son copain, son meilleur ami, mon petit frère, une amie pour jouer à l'AdC.
Ils sont chauds.
Ma chérie est la seule à déjà avoir fait des JdR (avec moi entre autres, il y a 30 ans).
j'hésite "longuement" (1mn30" environ) avant de décider, s'ils sont prêts à tenir dans la durée, à leur faire jouer les Masques.
La dernière fois c'était en 86 à la fac et j'ai trop envie de la jouer différemment, mieux, avec les technologies actuelles.
Bref : c'est parti !
6 personnages :
Lilas Louis, journaliste d'investigation, New-yorkaise (Mme Kagouf) qui connait personnellement Jackson Elias.
En fait, il y a quelques années, elle avait travaillé avec lui pour démasquer une secte de Boston. En fait de secte, de riches bostoniens abusaient de jeunes femmes et de jeunes hommes.
Encore une fois, Jackson avait démontré que les croyances occultes n'ont en fait que des motivations bassement matérielles.
Elle vient de recevoir un télégramme de Jackson (le "classique") qui l'invite à en parler à son amie égyptologue (cf ci dessous)
Susanna Acosta
: une archéologie d'origine cubaine. Une très proche amie de Lilas, justement à NY en janvier 25. Elle est spécialisée en égyptologie.
George Hallstalter, un riche éditeur d'origine autrichienne. Il est en contact avec Jackson mais n'est pas intéressé par les thèmes qu'il aborde en matière d'écriture. Toutefois il respecte son boulot et est plutôt ami avec Kensington bien qu'ils soient concurrents.
Frans Bloom, un genre d'aventurier qui traine ses guêtres un peu partout, ami avec Kensington et venu chez lui pour les fêtes.
Ezechiel Marlowe, un prêtre noir un peu chapardeur (charité bien ordonnée commence par soi même) qui s'est vu accepter, bien malgré lui, une mission sur le lit de mort d'une de ses ouailles : retrouver son fils, Bobby Bourjois, entrainé par une secte, pense-t-elle, depuis qu'il est parti à Harlem.
Elle a lu un article de Lilas Louis, de NY, et lui demande d'aller le rencontrer.
Et enfin Li Yuan, une jeune japonaise d'origine chinoise (oui...).
Elle est missionnée par les services secrets japonais pour enquêter sur Jackson Elias qui pourrait peut être avoir des infos sur le tremblement de terre qui a secoué le Japon récemment. Ils savent qu'Elias est susceptible de rencontrer Lilas Louis prochainement à NY.
Kagouf

le 23.10.2017
à 21:31

  
Pour mettre dans l'ambiance, durant les 2 semaines qui ont précédé la première séance, j'ai abreuvé les joueurs d'informations sur l'actualité de 1924/1925.
Et, enfin, quelques jours avant, ils ont reçu par courrier un fac similé du télégramme :
Lilas parce que c'est une ancienne partenaire
George, parce qu'il lui propose un business que Kensington ne peut assumer seul

Li Yuan reçoit un ordre de mission impérial

Et Ezechiel, les coupure de presse annotées par la vieille dame.

Tout le monde arrive pour la première séance, un samedi midi.
j'ai préparé un brunch new-yorkais :)

(à suivre)
Kagouf

le 28.10.2017
à 17:58

  
Jeudi 15 janvier 1925 :
Les températures sont plus clémentes mais c'est la neige qui prend le relais et qui tombe sur Manhattan depuis la veille au soir. Les rues sont calmes, les sons feutrés, l'atmosphère cotonneuse.
Georges Hallstalter reçoit un appel de Jackson Elias, qu'il connait un peu.
L'appel était attendu, Jackson avait annoncé son retour avec des informations capitales sur l'expédition Carlyle disparue en 1919, de quoi écrire un bon bouquin qui pourrait avoir un succès retentissant.
Jackson semble tendu au téléphone et lui donne rendez-vous à 20H à l'hotel Chelsea.
Comme initialement prévu, Hallstalter décide de s'y rendre accompagné de Frans Bloom, archéologue de son état. Ils doivent d'abord retrouver Lilas Louis, une journaliste, elle-même proche de Jackson, ainsi que son amie Suzanne Acosta, archéologue aussi.
D'ailleurs, Jackson appelle aussi Lilas, avec le même ton tendu voire paniqué.
Tandis qu'ils se retrouvent tous les quatre au domicile de Lilas Louis, ils reçoivent la visite du père Marlowe, un prêtre catholique.
Celui-ci cherche à entrer en contact avec Lilas ou Jackson. En effet, une de ses ouailles est récemment décédée et a confié une mission au prêtre : retrouver son fils qui a disparu à Manhattan il y a quelques mois. Une coupure de presse, et les mauvaises fréquentations qu'il aurait eues, lui laissaient penser qu'il avait probablement été assassiné. Ayant appris qu'il fréquentait une "secte", elle a pensé que l'aide de Jackson Elias ou Lilas Louis pourraient être utile.
Ce sont donc 5 individus qui se rendent à l'hôtel Chelsea pour retrouver Jackson.
L'hôtel est dans un vieil immeuble de brique rouge à la gloire déjà dépassée.
L'intérieur fait pendant avec l'extérieur. Les papiers peints sont un peu défraichis. L'air est humide et sent le moisi.
Arrivés au quatrième étage, après avoir frappé à la porte sans obtenir de réponse, puis écouté, le père Marlowe ouvre pour tomber face à un homme dont le front est orné d'un genre de petit masque duquel s'élance une sorte d'appendice rouge. En criant, l'homme le frappe d'un coup de poing avant d'élever au dessus de lui un genre de machette.
Un air glacial se répand derrière lui et des papiers semblent voler de ci de là.

N'écoutant que son courage, le père Marlowe s'écarte en brandissant un crucifix et en hurlant "Vade retro Satanas !".
Dans le même temps, Georges s'avance et frappe l'homme d'un coup de canne tandis que Suzanne fouille dans son sac à la recherche du pistolet paternel qui ne la quitte jamais.
Frans se précipite pour mettre le prêtre à l'abri sous le regard médusé de Lilas.
L'homme dans un cri abat son arme sur le prêtre mais échoue lamentablement et plante celle-ci dans le chambranle de la porte, laissant le temps à Suzanne de lui tirer une balle en plein thorax. Il s'écroule tandis que sa poitrine laisse s'échapper des flots de sang bouillonnant.
Kagouf

le 28.10.2017
à 18:00

  
Les portes de chambre, dans le couloir de l'hôtel, commencent à s'ouvrir et des cris de panique à retentir : "Police !", "Appelez la police !".
Le groupe pénètre dans la chambre et tombe sur le corps inanimé de Jackson Elias, éventré, dont les boyaux se répandent sur le lit.

La pièce est sens dessus dessous, des papiers, livres et autres documents jonchent le sol.
Par la fenêtre ouverte, ils aperçoivent 2 individus s'enfuyant à bord d'un véhicule dont ils notent le numéro.
Ils ont à peine le temps de retrouver leurs esprits et de rassembler les documents qui trainent que le Lieutenant Poole fait son entrée pour les interroger.
Il semble leur faire suffisamment confiance pour ne pas aller au delà d'un court interrogatoire et d'une prise d'identité.
Le groupe décide de se rendre chez Lilas afin d'envisager ce qu'ils vont faire face à cette catastrophe et ce crime étonnant.
Qui a tué Jackson ? Pour quelles raisons ? Et pourquoi de cette manière ?
Cela a t il quelque chose à voir avec ses découvertes ? Toujours est il qu'un document évoquant Carlyle a été retrouvé sur le corps de l'agresseur.
La nuit est longue et si certains tentent de trouver le sommeil, d'autres cherchent à trouver des pistes.
C'est même avec une certaine témérité qu'ils se rendent devant l'entrepôt de l'entreprise Emerson, une entreprise d'import située près de l'Hudson River. L'entrepôt est fermé. Sur l'initiative malheureuse de Frans, ils tentent, sans succès, de forcer la porte à l'aide d'une épingle à chapeau qui se cassera dans la serrure. Dammit !
Vendredi 16 janvier
Le groupe décide d'aller rencontrer le professeur Cowles qui a tenu une récente conférence à laquelle Jackson a eu l'air de s'intéresser, si ce n'est même s'y rendre. L'homme est affable et plutôt sympathique.
Originaire d'Australie, il occupe une chaire à l'université Miskatonic d'Arkham pour l'année et est à l'hotel Barclay, à New York, pour quelques jours.
Il est accompagné de sa fille, Ewa.
Il a du mal à aider les investigateurs mais parle un peu du sujet de sa conférence : les sectes d'Océanie.
Georges et Suzanne décident d'aller rencontrer M.Emerson. L'homme, peu aimable, ne comprend pas où ils veulent en venir à parler d'importation de café colombien, et de Jackson Elias. Il leur explique qu'il l'a rencontré et que l'écrivain cherchait simplement à savoir s'il importait des marchandises du Kenya. Ce à quoi il a répondu par l'affirmative en expliquant que c'était à destination de M. N'Kwane qui tient une boutique d'art africain dans Harlem : JuJu shop.
Ils décident de s'y rendre directement.
Kagouf

le 28.10.2017
à 18:01

  
La boutique est située dans une petite cour sordide. Exigue, elle est, effectivement, pleine d'objets semblant venir d'Afrique : animaux empaillés, ustensiles divers, masques, etc.
Le patron est aimable et les renseigne. Il leur explique qu'il ne connait pas Jackson Elias.
Ils rentrent chez Lilas.
C'est à ce moment qu'une jeune femme, d'origine japonaise, se présente au domicile de Lilas Louis.
Attachée culturelle de l'ambassade du Japon, elle souhaite rencontrer Jackson Elias dont elle sait qu'il est ami avec Mrs Louis.
Elle apprend sa mort et décide de rejoindre le groupe dans son enquête.
Après la lecture de l'article de presse sur la mort de l'écrivain, une nouvelle rencontre a eu lieu avec le lieutenant Poole. Il explique que le crime de Jackson n'est pas isolé et que depuis au moins 2 ans, plusieurs victimes ont été retrouvées, assassinées selon le même mode opératoire : éventration et symbole sur le front.
Lilas contacte Miriam Artwright, une secrétaire d'Harvard qui avait écrit à Jackson à propos d'un ouvrage qu'il cherchait et qu'elle n'a plus dans la bibliothèque. Le livre a tout simplement disparu. Peut être le professeur Steton aurait des informations, mais il est en déplacement pour plusieurs jours.
Le père Marlowe, doutant de l'efficacité de ses comparses, décide de rendre visite à la boutique Juju.
Kagouf

le 28.10.2017
à 18:03

  
Il rencontre le propriétaire et le questionne sur Jackson Elias, et l'expédition Carlyle, ce qu'il en connait, s'il s'en souvient. Malgré la négation de Silas N'Kwane, le prêtre a un doute sur la véracité de la réponse. Quelque chose semble clocher.
Pendant ce temps, Lilas contacte son ami Joe, qui est au service des immatriculations de la police. Il lui apprend que le propriétaire du véhicule qui a permis aux assassins de l'hotel de prendre la fuite appartient à un certain M.Witherspoon, de Brooklyn.
Ezechiel, Frans et Li décident d'aller enquêter sur place en cette soirée de vendredi.
Ils ont pu voir, à l'adresse indiquée, un couple semblant mener une vie normale : lecture du journal, tricot, conversation. Mais cela ne cache-t-il pas quelque chose ?
Toujours est il que M.Witherspoon s'est aperçu qu'on l'observait et n'a pu qu'apercevoir Li s'enfuyant avec Frans, tandis que le père Ezechiel se présentait sous un faux nom et bredouillait des explications on ne peut plus douteuses à propos de sa présence sur la pelouse du couple.
Samedi 17 janvier
Après une nuit de sommeil et de reflexions, entassé dans le modeste appartement de Lila, le groupe est réveillé par la réception d'un cable en provenance de Jonah Kensington, plus proche ami et éditeur de Jackson Elias.
Il informe de la date des obsèques : lundi 19 janvier à 14H au cimetière de Woolawn, dans le Bronx.
Bon sang, mais c'est bien sur !
Les investigateurs réalisent qu'ils n'avaient pas encore pris contact avec Jonah.
Ils se précipitent aux éditions Prospero.
Jonah, bien qu'un peu troublé par la présence d'un concurrent et d'autant d'étrangers, décide de livrer les informations dont il dispose.
Jackson lui avait fait parvenir son projet de manuscrit, de Nairobi, qui donne beaucoup d'informations sur l'expédition Carlyle. Il livre aussi, un peu à contrecœur, les dernières notes de Jackson. Ces notes sont très confuses. C'est d'ailleurs un Jackson méconnaissable qui lui a donné, en coup de vent, il y a 3 ou 4 jours alors qu'il revenait de Londres.
Le groupe étudie l’ensemble de ces documents depuis l’appartement de Lilas.
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Fin de la première séance de jeu
Nathalie

le 10.11.2017
à 05:48

  
Merci pour ces CR !
Sympa la scène de l'ouverture de la chambre à l'hôtel Chelsea

Poutch

Kagouf

le 12.11.2017
à 20:34

  
En reprenant leurs notes, ils réalisent que de nombreux crimes ont été commis qui reprennent le même mode opératoire de symboles gravés dans la peau, sur le front. Ceux-ci étaient, jusqu’alors, attribué à un tueur en série. Une partie du groupe se rend aux archives du Pillar Riposte, célèbre journal new-yorkais. La constatation est sans appel : les victimes ne semblent pas avoir de points communs : blancs ou noirs, riches ou pauvres. Bobby Bourjois en fait il partie ? Le père Marlowe est désespéré de ne pas trouver de réponse.
Ils en profitent pour se renseigner sur certains membres de l’expédition : Carlyle, et le Dr Huston.
En rentrant au domicile de Lilas, ils constatent que la porte de l’appartement est pleine de sang… de sang frais.
Le lieutenant Poole se rend sur place et propose une protection policière devant l’immeuble.
Constatant qu’ils piétinent, ils se séparent : certains souhaitent retourner voir le professeur Cowles à son hôtel, pendant que George prépare le repas.
Cowles est encore plus bavard que la première fois. Il évoque longuement le culte de la Chauve-souris des Sables, l’expédition Mc Whirr (dont il fournit 2 diapositives), et la culture aborigène. Frans Bloom se prend de passion pour l’ouvrage « Rêves aborigènes », étudié par Mlle Cowles.
La discussion perdure devant une bonne tasse de thé britannique.
Inquiet de la longueur de l’entretien, George Hallstalter décide de les rejoindre.
A cette occasion, il constate, avec effarement, qu’il est suivi par plusieurs hommes dont un semble être un des sans abris de la boutique Juju !
Il parvient à le semer, rejoint ses amis qu’il met rapidement au courant.
En rentrant au domicile de Mlle Louis, notre fine équipe décide de rendre visite à la boutique et de mettre en place un plan pour déjouer les filatures !

Dimanche 18 janvier
Tandis que ses amis observe à la fenêtre ce qu’il va se passer, le père Ezechiel, habillé en civil, se rend en ville. Vite on s’aperçoit qu’il est suivi. Suzanne suit, ainsi que Frans, George et Li, l’individu louche qui, à l’instar d’un des meurtriers de Jackson, porte un chapeau mou.
Conscient du danger, Ezechiel attire l’homme dans une impasse avant de se cacher dans une poubelle.
L’homme, conscient qu’il s’agit de la seule cachette possible, brandit son arme, ouvre la cache du prêtre et pointe son arme.
C’est à ce moment qu’arrivent les amis de l’homme de foi.
Au terme d’un combat très confus, le gangster est abattu par Li et son corps dissimulé.
Le groupe décide de se rendre, tranquille, à la boutique Juju pour voir ce qu’elle peut cacher.
L’endroit est désert en ce dimanche après midi.
Après avoir forcé la porte et fouillé un peu partout, ils découvrent une trappe secrète menant au sous-sol. Suzanne, grande habituée du bricolage, dégonde la porte trouvée au fond du couloir.
Kagouf

le 12.11.2017
à 20:34

  
Faiblement éclairé à la bougie, nos enquêteurs se trouvent dans une pièce étrange. Ecritures inconnues aux mur, sol en terre battue, un genre de dalle de pierre dans un angle, reliée à un palan.
Des tambours se trouvent un peu partout le long des murs. Des lanières de cuir sont fixées à deux endroits d’une des parois.
Au fond, un rideau.
Prudente, Suzanne l’ouvre, éclairée par Frans et Li.
C’est alors que surgissent quatre étranges créatures morbides sentant la mort, aux corps en partie décomposés ou sanguinolents.
N’écoutant que leur courage, ils s’attaquent au plus proche de ces représentants d’un autre monde, un monde de mort obscur et obscène.
Mais les balles de Li ou de Suzanne s’enfoncent comme dans une motte de beurre, les dards de la sarbacane de Marlowe ne semblent avoir guère plus d’effet.
Suzanne et Li sont toutes les deux blessées par un de ces monstres répugnants. Le groupe décide de fuir, couvert par Frans. Tant bien que mal, la trappe menant à l’escalier est sécurisée.
Avant de quitter la boutique, Ezechiel enflamme quelques objets et crie « INCENDIE !» avant de s’enfoncer dans la nuit new-yorkaise à la suite de ses compagnons.
Kagouf

le 12.11.2017
à 20:35

  
Ils rejoignent Lilas qui, durant tout ce temps, déchiffrait le carnet de son ami Jackson, tentant de comprendre son écriture angoissée et probablement folle.
Mais qu’étaient donc ces créatures ? Des morts debout ? La question restera sans réponse tandis que George met à profit ses talents pour soigner les deux jeunes femmes.
Les pistes ouvertes par les lectures de Lilas sont nombreuses et le groupe décide de son prochain plan d’action.

Lundi 19 janvier
Dans un premier temps, le groupe décide de se rendre dans deux librairies spécialisées afin d’acheter des ouvrages sur le Kenya et la culture aborigène d’Australie.
Il se rend ensuite aux obsèques de Jackson, où ils retrouvent Jonah et lui font part de certaines de leurs découvertes et de leur souhait de rencontrer Erica Carlyle.
Le lieutenant Poole se doutant de leur présence au cimetière les interroge n’étant pas dupe de l’origine de l’incendie à Harlem (ne lui avaient ils pas dit que la boutique était louche ??!!). Il

reste, toutefois, bienveillant et les incite à la prudence, notamment en changeant de lieu de prédilection, l’appartement de Lilas étant, de toute évidence, sous surveillance.
Après avoir opéré un changement de lieu stratégique et s’être installé chez George, sous la protection bienveillante de Berta, la gouvernante, Hallastalter et Lilas vont rencontrer M.Grey, avocat et secrétaire conseil d’Erica Carlyle.
Il faudra de nombreux arguments et évoquer la possibilité que Roger Carlyle ne soit pas mort pour que Grey accepte, finalement, de tenter d’arranger une entrevue.
Notre équipe se retrouve à évoquer les questions sans réponses et les pistes devant une bonne choucroute préparée par Berta.
Que vont-ils faire ?
Partir pour Londres sans attendre comme le propose Lilas ?
Rencontrer Erica dans un premier temps, comme le suggère George ?
Revenir sur les lieux de l’incendie comme semblent l’envisager Li ou Frans ?
Enquêter sur les autres membres de l’expédition, idée soumise par Suzanne ?
Ou bien se recueillir dans une église new-yorkaise, à l’initiative de l’étrange père Marlowe ?
Kagouf

le 12.11.2017
à 20:36

  
Du 20 au 23 janvier
Avec le redoux, la neige commence à retomber sur New York City.
Les journaux font leurs titres sur l'éclipse solaire annoncée pour le 24 janvier.

Lilas Louis et Ezechiel Marlowe décident de retourner à Harlem pour voir ce qu'il reste de la boutique Juju et enquêter sur place.
Confrontés à quelques sans abris qui trainent dans la cour, ces derniers les menacent de leurs armes et les kidnappent !
Ils se retrouvent "enchainés" au sous sol là où s'était tenu leur combat contre des créatures impies et obscènes, sortes de morts vivants, se mouvant grossièrement dans une parodie de vie.
Pendant ce temps, Li fait le tour des grandes compagnies maritimes et achète 6 billets à destination de Port Saïd (Egypte) avec une escale d'une semaine en Angleterre.
Suzanne, de son côté, s'occupe de la logistique et de l'intendance en passant une commande de ce dont ils pourraient avoir besoin lors de leur future expédition. Elle s'est directement rendue chez Oleson's. C'est une professionnelle !
Alors qu'elle devait retrouver Lilas et le Père Ezechiel, elle s'inquiète de leur absence.
Elle se rend à la boutique Juju et s'aperçoit que, malgré la barricade, de nombreuses traces de pas mènent à l'intérieur de la boutique.
Elle file chez George pour rameuter les troupes.
Tout le monde se rend à Harlem tandis que nos deux prisonnier ont droit à la visite d'un Silas N'Kwane méconnaissable.
Kagouf

le 12.11.2017
à 20:37

  
Sur Ransom Court, c'est une bataille sans fin qui prend place. Devant affronter deux personnages malfaisant et dégénérés, nos héros sont pris à revers par trois nègres haineux qui décident de s'en prendre à eux.
Heureusement, Frans, qui faisait le guet dans la voiture, veille au grain et arrive, à son tour, sur leurs pas.
Malgré quelques blessures, nos héros viennent à bout des cinq malfrats et les abattent froidement ou les mettent hors d'état de nuire.
Pendant ce temps, appelant à l'aide en entendant les coups de feu, Lilas et Ezechiel semblent avoir réveillé les créatures monstrueuses, dégénéresecences de vie, abominations modernes.
Encore une fois, le groupe préfère la fuite !
Après avoir libéré leurs camarades, tout le monde s'enfuit à bord de la voiture de Frans ou du métro, non sans fouiller les cadavres (ils ne trouveront qu'un sachet de poudre blanche) et embarquer avec eux un ennemi blessé pour l'interroger ; ce qu'ils feront une partie de la nuit.
L'individu ne semble pas cohérent...
La seule chose qu'ils retiendront est le nom, ou terme, "Mukunga".
Le lendemain, tandis que Lilas, Suzanne et Li rendent une visite au Professeur Mordecai, Ezechiel écume les librairies et boutiques de farces et attrapes.
Le lieutenant Poole, de son coté, se rend chez George pour l'interroger au sujet de la tuerie de Harlem.
N'obtenant pas de réponse satisfaisante, il décide d'embarquer celui-ci.
Les jeunes femmes sont déçues de leur rencontre avec Mordecai.
Celui-ci est assez pédant, ne leur fournit aucun indice intéressant et met en doute les compétences du Professeur Cowles.
De retour à la résidence Hallstalter, tout le monde décide d'aller à la rencontre de Poole et de (presque) tout raconter. Celui-ci, largement à l'écoute, semble leur faire confiance, libère George et organise une descente très armée à la boutique Juju.
L'enquête est loin d'être inachevée, mais il annonce la mort de plusieurs personnes dont Silas N'Kwane. Il dévoile un billet retrouvé sur place, mentionnant un bol de cuivre signé du "Grand
Prêtre de la Chauve Souris des Sables".
Poole est blessé et semble légèrement troublé par son action d'éclat.
Dans la nuit, le prisonnier de nos hôtes semble s'être donné la mort en se fracassant le crane sur les pierres du sous sol. Ils décident de se débarasser du corps.
Arrive enfin la date du 23 janvier : leur rendez-vous avec Erica Carlyle.
Kagouf

le 12.11.2017
à 20:38

  
Après un début d'entretien assez froid, celle-ci accorde sa confiance aux investigateurs.
Elle parle de son frère sous le charme et l'emprise d'une jeune femme noire : Anastasia.
Il passait plusieurs nuits d'affilée à Harlem et devenait méconnaissable.
Elle l'a orienté vers le Docteur Huston qui était son propre psychiatre. Un grand homme.
Elle parle de sa propre enquête au Kenya, et souhaite que nos amis poursuivent leur piste pour savoir si, effectivement, Roger est encore en vie, comme ils semblent le lui dire.
Elle parle de ce qu'elle sait à propos des autres membres de l'expédition : Hypathia Masters, le Dr Huston et Jack Brady.
Les investigateurs rentrent chez George.
Mais qui ou qu'est ce Mukunga ?
Qu'était vraiment le Dr Huston ?
Faut-il vraiment aller à Londres ?
Pourquoi Hadiya, leur prisonnier, avait-il ce regard perdu ?
Frans va-t-il encore être malade ?
Kagouf

le 03.12.2017
à 23:58

  
Après avoir pris congés, tous retournent chez George. Ils passeront plusieurs jours à effectuer leurs préparatifs, choyés et dorlotés par Bertha qui leur fera gouter ces meilleurs plats. Certains étudient les cultures de l’Afrique de l’est, d’autres, comprenant qu’ils risquent de se battre, s’entrainent à la lutte.
Le 24 janvier, ils assisteront à l’éclipse solaire depuis le jardin en apercevant un zeppelin traverser le ciel.
Leurs malles sont prêtes, tout comme leurs passeports.
La voiture de Frans est remisée dans le garage. Seule Lilas a des comptes à rendre à son employeur à qui elle explique qu’elle doit mener une nouvelle enquête pour plusieurs semaines.
Des consignes sont données à la gouvernante quant à leur voyage à venir et aux dispositions à prendre s’il y a besoin de se contacter.
C’est à bord de 3 taxis qu’ils rejoignent le port avant de monter à bord du Scythia qui prendra les flots quelques heures plus tard vers Southampton.
Kagouf

le 03.12.2017
à 23:59

  
propos d'une joueuse :
"Nous venons d’arriver à Londres après avoir accosté à Southampton. Nous logeons à l’hôtel Russel, au cœur du quartier de Bloomsbury.
Ayant appris par voie de presse qu’un certain nombre de crimes, à l’image de ce qui s’est passé à New-York, étaient commis depuis de nombreux mois, nous sommes directement allés à Scotland Yard, à la rencontre de l’inspecteur en charge de l’affaire appelée par la presse « les meurtres égyptiens » : James Barrington.
C’est un homme droit, austère, respectueux de la procédure. Il a, toutefois, entendu les propos de mes compagnons et nous a invité à la prudence et au respect de la loi britannique. Il a rencontré Jackson Elias, dont il garde le souvenir d’un homme assez tourmenté. L’américain a évoqué, à plusieurs reprises, la possibilité d’assassinats sectaires organisés par la Fraternité du Pharaon Noir : la quasi-totalité des victimes sont d’origines égyptiennes. Elles souffraient toutes de fractures multiples (bras et jambes) et, dans la majeure partie des cas, étaient décédées après avoir été poignardées en plein cœur.
William Barlowe, un autre inspecteur, avait aussi enquêté en ce sens avant de disparaitre subitement.
Quoiqu’il en soit, l’Inspecteur Barrington a écarté cette hypothèse après avoir rencontré des membres influents de la communauté égyptienne (un certain Al Sayed) ainsi qu’Edward Gavigan, l’actuel directeur de l’éminente fondation Penhew, spécialisée en égyptologie.
Nous avons rendez-vous avec Sir Gavigan le 9 février prochain."
Kagouf

le 04.12.2017
à 00:00

  
Dès le lendemain de leur arrivée à Londres, tous décident de rendre visite au directeur du Scoop, Mickey Mahoney. C’est un nom qui ne leur est pas inconnu : en effet, Jonah kensington leur avait indiqué ce contact possible sur place, sachant qu’il avait rencontré Jackson.
Le Scoop, comme tout journal britannique qui se respecte, a ses bureaux dans le quartier de Fleet Street. Ils sont quasi déserts en ce dimanche de décembre, mais néanmoins ouverts.
Mahoney est présent. C’est un petit homme à la voix criarde, au chapeau melon vissé sur le crâne et un gros cigare au coin des lèvres. Son accueil est bonhomme et abrupt à la fois. L’homme n’a pas de temps à perdre.
Il confirme qu’il connaissait Jackson Elias. Il a passé beaucoup de temps dans les archives à effectuer des recherches sur les meurtres égyptiens. Il avait promis une belle affaire ! Une de celles qui pourraient faire exploser les ventes en impliquant des « gens haut placés », voire même des nobles ! Mais non. Il est parti en catastrophe, dj jour au lendemain, sans prévenir qui que ce soit.
Mahoney semble connaitre tout Londres et être à l’affut de tout ce qui peut faire vendre « du papier » : photos osées, scandales divers et variés. Si cela fait vendre, comme il l’avoue, il veut bien aider les investigateurs qui lui feraient part de détails croustillants, preuves (réelles ou pas) à l’appui, bien sur. En gage de bonne foi, il sollicite Margareth, sa secrétaire, afin qu’elle transmette les derniers documents de travail de M.Elias.
Kagouf

le 04.12.2017
à 00:03

  
Après cette rencontre typique et quelque peu méprisable, même si la ressource est intéressante, l’équipe étudie les documents transmis. De toute évidence, l’enquête doit se faire au sein du milieu égyptien. Sur la base de différentes informations glanées de ci de là, ils décident pour une partie d’entre eux, dans la soirée, de se rendre au club de La Pyramide Bleue.
Peut-être plus qu’ailleurs dans le monde, l’égyptomania ne cesse pas en Grande Bretagne. Si la mode était déjà à la momie et aux hiéroglyphes à la fin du siècle dernier, depuis la découverte du tombeau de Toutankhamon il y a 3 ans, c’est devenu un véritable effet de mode. Le club est richement décoré et fréquenté par autant d’égyptiens que d’occidentaux.
Après avoir passé la porte, surveillée par un videur, Lilas, Susanna, Li et George pénètrent dans un autre monde bercé par une musique orientale lancinante et entêtante tandis que des jolies jeunes femmes partiellement dénudées, effectuent une langoureuse danse du ventre en battant des paupières. Les hommes fument, boivent et discutent sans pouvoir s’empêcher de jeter un œil en coin aux danseuses.

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