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J'en veux...
Petits petits...

Si certains sont choqués que la Nouvelle Angleterre, une contrée de grande piété comme j'en connais peu, soit autant troublée par les sorcières, je dis qu'il n'y a là nul prodige. Où le diable souhaiterait-il le plus faire ses assauts qu'en ce lieu où il est le plus exécré ?
Extrait


Mais à l'égard de l'Infamie Générale, aucun Rapport plus terrible n'a été porté à notre Connaissance que celui de Dame Doten, Veuve de John Doten de Duxbury dans les Anciennes Colonies, rapporta de la Forêt vers la Chandeleur de 1787. Elle affirma, et avec elle ses bons voisins, que cela était né d'elle, et avait prêté serment qu'elle ne savait pas de quelle façon ça lui était advenu, car ce n'était ni Bête ni Homme mais ressemblait à une monstrueuse Chauve-Souris à tête d'homme. Cela n'émettait aucun son mais regardait tout et rien avec des yeux sinistres. Certains juraient que ça avait une ressemblance effroyable avec le Visage d'un homme mort depuis longtemps, un certain Richard Bellingham ou Bollinham, dont on affirmait qu'il avait étrangement disparu après avoir fréquenté chez les Démons dans la région de New Dunwich. L'horrible Homme-Bête fut examiné par la Cour d'Assises et fut ensuite brûlé sur l'ordre du Shérif Principal le 5 juin de l'an 1788.
Extrait du chapitre : Des sortilèges diaboliques de démons aux formes inhumaines faits en Nouvelle Angleterre


Un Cercle de Pierres ceint toujours la Tour dans la Forêt de Billington près d'Arkham, purifiée par le Signe des Anciens. Un certain Richard BILLINGTON érigea dans la forêt un grand Cercle de Pierres, à l'intérieur duquel il adressait des Prières au Diable, et chantait Certains Rites Magiques impurs de par les Saintes Ecritures. Mais Richard BILLINGTON semblait craindre une Chose qu'il avait appelé à venir du Ciel la Nuit, et l'on dit encore au pays d'Arkham qu'il aurait été dévoré par elle sans qu'aucune preuve ne puisse être avancée.
Un indien Misquamacus, chef des Wampanaug, a alors envoûte le Démon vers une fosse à l'endroit qui avait été jadis le centre du Cercle de Pierres de Billington et l'a ensuite recouvert de pierres surmontées d'un moellon sculpté de ce qu'il appelait le Signe des Anciens. Il appelait le Démon Ossadogowah et expliquait qu'il était l'enfant de Sadogowah, ce qui fait tout à fait penser à l'une des entités de forme inhumaine les moins bien connues d'un culte très ancien développé dans le blasphématoire Book of Eibon : le noir Tsathoggua, parfois appelé Zhothagguah ou Sodagui le sans forme. Mais la description qu'a consenti à faire Misquamacus le décrit comme parfois petit et dur, comme un grand Crapaud de la Taille d'une Marmotte, mais parfois grand et vaporeux, sans Forme, avec un visage cependant au-dessus duquel poussaient des serpents. Sans doute Misquamacus s'est trompé dans son identification et il est également dans l'erreur quant au sort de Richard BILLINGTON, car il y a des preuves qui indiquent que Richard BILLINGTON passa par cette ouverture vers le Dehors, au travers et au-delà du Seuil auquel Alijah BILLINGTON a fait allusion dans ses adjurations à ses héritiers.
Richard BILLINGTON revînt sous une forme modifiée, et établit des rapports contre nature avec l'humanité. En outre, les gens de Dunwich connaissent tant de choses qu'ils sont tous au courant des mythes et rites opérés par Richard BILLINGTON qui initia et instruisit leurs ancêtres. Ils parlent encore avec effroi du Maître, qui marchait sur la terre mais que personne ne connaissait car il avait mille Visages, celui d'un Whateley, puis celui d'un Doten, puis d'un Giles ou d'un Corey, il parlait avec eux, marchait, dormait, mangeait avec eux, mais l'influence de Dehors affaiblissait tous ceux qui restaient avec lui, et alors mourraient sans pouvoir le contenir. Alijah BILLINGTON l'a enfermé Dehors alors qu'il était prêt à revenir plus de cent ans après sa Mort.

Notes manuscrites du révérend Ward Phillips


Deux autres personnes étaient alors soupçonnées de faire commerce avec le Démon : un certain Sermon Bishop, qui habitait Bad Water Road, et son complice Richard Russel. Ce dernier vivait lui aussi à Arkham, dans ce qui est aujourd'hui W Main Street. On prétendait que les deux hommes vénéraient une créature démoniaque qui hantait les profondeurs souterraines et qu'ils avaient conclu un pacte avec le diable qui les rendait immortels. Certains se souviennent encore de Sermon Bishop, qui faisait partie des premiers colons venus se fixer à Arkham. Ils affirment qu'il ne prit pas une ride pendant tout le temps qu'il passa dans la ville, mais que son pacte diabolique l'avait rendu bossu. Selon eux, lui et son complice se livraient à des rites peu catholiques dans les cimetières alentours et tentaient de ressusciter les morts au moyen de formules blasphématoires. Les citoyens d'Arkham finirent par se liguer contre Sermon Bishop, et on prétend qu'ils l'enlevèrent, le tuèrent et enterrèrent son corps dans la forêt ou le jetèrent dans la rivière avec un poids autour du cou en 1752. Quant à Russel, il prit la fuite et on entendit plus jamais parler de lui.
Extrait


Description

Les Prodiges Thaumaturgiques, écrits en 1788, sont un inventaire d'événements surnaturels s'étant produits dans la Nouvelle Angleterre coloniale. L'ouvrage est un formidable catalogue d'actes blasphématoires, de naissances monstrueuses, de vieilles légendes indiennes... Son auteur revient longuement sur les événements survenus dans le bois des Billington, près d'Arkham, à la fin du XVIIe siècle.


Auteur
Le révérend Ward Phillips était le pasteur de l'Eglise Baptiste d'Arkham entre la fin du XVIIIe et le début du XIXe siècle. Son érudition était celle d'un diplômé de Harvard et il était respecté par ses paroissiens. Peu après la parution de la seconde édition des Prodiges Thaumaturgiques, en 1801, il se rendit avec John Druven, le rédacteur en chef de l'un des journaux locaux, à la villa des Billington dans le bois éponyme pour y rencontrer le nouveau locataire. Il semblerait que ce dernier était Alijah Billington, le descendant de Richard Billigton. Phillips s'en prenant à Richard Billigton dans son ouvrage, une violente dispute aurait éclatée entre le révérend et Alijah. Druven mourut sans laisser de trace peu de temps après, et Phillips nia jusqu'à sa mort avoir des souvenirs de cette visite. Quoiqu'il en soit, il tenta de récupérer tous les exemplaires des Prodiges Thaumaturgiques afin de les brûler. Dès lors, mal vu dans la communauté, il déménagea dans l'Ohio et mourut quelques années plus tard.

Sortilèges de cet ouvrage
Aucun. Toutefois, l'exemplaire personnel de l'auteur (annoté en marge) contient les explications complètes permettant de lancer les sortilèges suivants :
L'Appel du Sang (le Fardeau du Sang), Appeler/Congédier Ithaka (Ithaqua), Contacter Narlato (Nyarlathotep), Contacter Sadogowah (Tsathoggua), Contacter Yogge-Sothothe (Yog-Sothoth), Malédiction/Bénédiction de la Récolte, Prédiction, Signe des Anciens.

Où le trouver ?
• La plupart des bibliothèques et des sociétés historiques de Nouvelle Angleterre en possèdent un exemplaire. L'exemplaire de la Miskatonic University est introuvable vers la fin des années 20. Il est activement recherché par le professeur Wilmarth. Il sera porté dès lors sur la "liste rouge" d'Armitage.
• L'exemplaire annoté par l'auteur appartient à la Destinée de Stephen Alzis. Au début du 20ème siècle, cet exemplaire appartenait à Whipple Phillips, le grand père maternel de Lovecraft, puisqu'il était un des descendants du révérand Ward Phillips.
• Le conservateur des Réserves D de l'AMNH de New-York, le Dr Jensen Wu, possède une photocopie très précise de l'exemplaire annoté par l'auteur. Il l'a reçu en cadeau de la part de Stéphane Alzis pour célébrer le Nouvel An chinois en 1989.

Format
Il en existe deux éditions. La première datant de 1789, la seconde étant parue en 1801. Dans les deux cas, il s'agit d'un in-octavo américain plutôt épais en gothique de fantaisie. Le texte des deux éditions est identique.

Autres avantages...
La lecture de cet ouvrage permet d'effectuer un jet de compétence en Occultisme et en Histoire.

Les versions...

Thaumaturgical Prodigies in the New-English Canaan

Perte de SAN : 1D6/1D10 Gain en Mythe : +7%
Multiplicateur de sorts : x2 Durée de l'étude : 14 semaines

Il s'agit de l'unique exemplaire annoté en marge par le révérend Ward Phillips lui-même. Certaines pratiques absentes du texte original sont décrites avec précision, et huit puissants sortilèges sont ainsi disponibles. Ils ont été révélés au révérend par une demi-douzaine de sorcières... sous la torture. Phillips fait remarquer qu'il a copié ces sortilèges uniquement pour l'édification des "disciples de Dieu afin qu'ils puissent reconnaître les véritables signes du Diable et de ses pareils".
Langue : Anglais.



Editions "normales"

Perte de SAN : 1D3/1D6 Gain en Mythe : +4%
Multiplicateur de sorts : Aucun Durée de l'étude : 8 semaines

La première édition, de 1789, est trufée d'erreurs de typographies et d'impressions. Elle est néanmoins prisée des collectionneurs et se vend à des prix élevés. La seconde édition, datant de 1801, fut imprimée à Boston sous un titre abrégé. D'une qualité bien meilleure, on la trouve fréquemment dans les bibliothèques de Nouvelle Angleterre.
Langue : Anglais.



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