Forums ■ [PbF] ■ Blogs ■ Toceur(euse)s  » Chat
TocCyclopédie ■ Époques

Lara Croft, une jeune et riche héritière passionnée par l'aventure et l'archéologie, part à la recherche de reliques permettant de maîtriser le temps et l'espace. Elle doit affronter la redoutable secte des illuminati...



Lara Croft : Tomb Raider est l'adaptation cinématographique d'un jeu vidéo d'aventures devenu célèbre au cours de la seconde moitié des années 90, notamment grâce à son énorme succès commercial. En 1998, la compagnie Paramount annonce son intention d'en tirer un film. Il faudra plusieurs années pour rassembler l'équipe nécessaire à la concrétisation de ce projet et pour achever son scénario. Finalement, la réalisation est confiée à Simon West : après avoir travaillé sur des publicités, il a dirigé Les ailes de l'enfer (1997), un film d'action dans la pure tradition du Speed (1994) de Jan De Bont ; puis il a réalisé Le déshonneur d'Elisabeth Campbell (1999) un thriller avec John Travolta. C'est finalement Angelina Jolie (qui venait de recevoir un oscar pour Une vie volée (1999)...) qui joue le rôle-titre. On apprécie encore la musique toujours très énergique de Graeme Revell (Jusqu'au bout du monde (1991) de Wim Wenders, The crow (1994) d'Alex Proyas, Une nuit en enfer (1996) de Robert Rodriguez...)

Comme on le sait depuis Super Mario Bros (1993) de Annabel Jankel et Rocky Morton, il n'est pas évident d'adapter au cinéma un jeu vidéo célèbre, les exigences narratives et le travail sur l'univers graphique n'étant pas du tout semblables. Ici, Simon West et ses scénaristes ont délibérément choisi de s'inspirer prioritairement de modèles cinématographiques qui ont fait leurs preuves. Ainsi, les aventures de Lara Croft proposées ici semblent plus proches de celles de James Bond ou d'Indiana Jones que du jeu vidéo d'origine. Comme le célèbre espion du MI5, elle voyage d'un bout à l'autre de la Terre, affronte une puissante association de malfaiteurs internationaux et bénéficie de nombreux gadgets technologiques. Mais, comme Indiana Jones, ses aventures l'entraînent sur les traces d'énigmes archéologiques et de grande cités perdues.

Il faut reconnaître que c'est surtout dans ses scènes d'action que Lara Croft : Tomb Raider est le plus réussi. L'affrontement entre Lara et un robot, ainsi que l'assaut du manoir par un commando de mercenaires sont assez amusantes et imaginatives, malgré une légère impression de confusion. Surtout, l'épisode du temple d'Angkor est une vraie réussite : dans un superbe décor de studio s'enchaînent brillamment de nombreux rebondissements spectaculaires, dont certains rendent hommage aux effets spéciaux de Ray Harryhausen, notamment à sa statue de Kali animée dans Le voyage fantastique de Sinbad (1974). Tout cela rappelle aussi un peu que ce film a été tourné un an après La momie (1999) de Stephen Sommers, mais ce n'est pas une raison suffisante pour bouder son plaisir. La final au pôle nord est un peu moins intéressant : son décor et ses péripéties font un peu trop penser à Disneyland et aux épreuves de Fort Boyard !

Angelina Jolie, très à l'aise dans les scènes d'action, est mignonne comme tout et parvient à camper une héroïne de film d'action très sympathique, dans la lignée du personnage de corsaire interprétée par Geena Davis dans le trop sous-estimé L'île aux pirates (1995) de Renny Harlin. Pourtant, il est un peu dommage que, par moment, les limites de son jeu dramatique soient un trop flagrantes (les séquences "émotions" avec son père...).

On regrette aussi qu'entre les scènes d'action, le spectateur soit un peu forcé de prendre son mal en patience. Faute d'un scénario suffisamment solide et rythmé, les explications concernant la mystérieuse pendule et ses pouvoirs magiques peuvent lasser rapidement. De même, les péripéties finales sont bien embrouillées et fastidieuses.

Pourtant, grâce à ses séquences d'action plutôt réussies et à son interprète principale, Lara Croft : Tomb Raider parvient à être un honnête film d'aventures. Si il n'est pas digne de trôner parmi les plus grandes réussites du genre, il reste, dans l'ensemble, une oeuvre assez efficace et distrayante.

Bibliographie consultée
«
Couvre toi Lara, fait pas chaud :)
■ Vonv
Pour commencer, il faut noter que Lara est une personne au sang chaud qui, même au pôle, ne se porte qu'une doudoune ouverte sur un petit t-shirt très... stretch :)

Mais là n'est pas le sujet ! J'ai aimé ce film. Ce n'était pas à l'époque le film de l'année, mais j'ai été très agréablement surpris en pensant me retrouver face à une bouse de cthonien.

Angelina est parfaite dans son rôle, avec ses coups d'oeil en biais et ses sourires charmeurs. La réalisation est de toute beauuuuuuté portée par des effets spéciaux assez bluffant par moment (notament la machine d'entrainement au départ). Les scènes d'acions valent leur pesant de pop corn.

Le scénar est pas très très novateur mais bien pensé et assez original. Seul problème à mon goût : la seconde partie du film est assez lente par rapport à la première et perd de son intérêt car s'enlisant un peu.
Les "méchants" sont crédibles.

Le tout fait assez cliché de jeu vidéo mais bon, je trouve cela assez normal pour ce type de film.
L'Appel de Cthulhu 7e Édition est copyright © 1981, 1983, 1992, 1993, 1995, 1998, 1999, 2001, 2004, 2005, 2015 de Chaosium Inc.; tous droits réservés. L'Appel de Cthulhu est publié par Chaosium Inc. « Chaosium Inc. » et « L'Appel de Cthulhu » sont des marques déposées de Chaosium Inc. Édition française par Edge Entertainment.
Merci à Monsieur Sandy Petersen !
Tous les matériels trouvés sur ce site sont la propriété de leurs auteurs respectifs. Toute utilisation de ressource trouvée ici est régie par les Creative Commons. Logo & Déco intérieure par Goomi
Pour toute question quant à leur utilisation, contactez-nous: .