Daria Schmitt, après quelques albums plus classiques avait déjà magistralement « traversé le miroir » avec son précédent album, le fascinant Ornithomaniacs – qui sillonnait alors avec l’univers de Lewis Carrol. Mais, de même qu’il n’était pas indispensable d’avoir lu Alice au Pays des Merveilles pour apprécier Ornithomaniacs, Le Bestiaire du crépuscule peut être lu sans connaître Lovecraft.
Les fans de l’écrivain américain, du moins ceux qui s’attendent à voir surgir Chtulu et autres « grands anciens », pourront d’ailleurs être en partie déconcertés. Si l’on retrouve en effet ici une ambiance étrange, un univers parallèle qui interfère avec la réalité et un clin d’œil littéral avec le nom de Providence – ville de naissance et de mort de l’auteur – ou une physionomie du gardien du parc, avec sa tête allongée et triste, qui renvoie à un célèbre portrait de H.P. Lovecraft, « l’horreur indicible » associée à son œuvre n’est pas présente, plutôt un imaginaire inquiétant certes, mais pas réellement dangereux, onirique plutôt.
Daria Schmitt participe aussi à le faire découvrir, avec cette très belle idée de l’intégration d’une nouvelle de l’écrivain, superbement illustrée, à l’intérieur de l’album mais aussi du récit. Mais loin de chercher à le copier, elle en donne une variation très personnelle.
Les fans de l’écrivain américain, du moins ceux qui s’attendent à voir surgir Chtulu et autres « grands anciens », pourront d’ailleurs être en partie déconcertés. Si l’on retrouve en effet ici une ambiance étrange, un univers parallèle qui interfère avec la réalité et un clin d’œil littéral avec le nom de Providence – ville de naissance et de mort de l’auteur – ou une physionomie du gardien du parc, avec sa tête allongée et triste, qui renvoie à un célèbre portrait de H.P. Lovecraft, « l’horreur indicible » associée à son œuvre n’est pas présente, plutôt un imaginaire inquiétant certes, mais pas réellement dangereux, onirique plutôt.
Daria Schmitt participe aussi à le faire découvrir, avec cette très belle idée de l’intégration d’une nouvelle de l’écrivain, superbement illustrée, à l’intérieur de l’album mais aussi du récit. Mais loin de chercher à le copier, elle en donne une variation très personnelle.
