Chez
Film méconnu et décrié pour son amateurisme, il s'agit en fait d'une véritable perle du genre...
Ici, pas d'effets spéciaux spectaculaires mais la lente descente aux enfers d'un type banal qui se transforme en zombie après avoir été contaminé par une morsure. Ce film va à l'encontre des codes du genre et est basé sur l'introspection et l'intimité partagé avec un "héros" qui est avant tout une victime (comme c'est souvent le cas chez Lovecraft).
l'aspect glacé, clinique de ce "documentaire" ou le héros consigne les différentes phases de sa déchéance sur un dictaphone rend le film encore plus cru, âpre et d'une tristesse effrayante.
Ici l'horreur est psychologique, fondée sur la peur de la déchéance, de la mort, et sur la terrible solitude du personnage.
Un film adulte,plein de détresse et de malaise.
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Moi, zombie, chronique de la douleur
modifié le 22/01/2006 par Vilk■ Pas
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