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Après la sortie du film Le projet Blair Witch, des jeunes touristes se rendent sur le lieu du tournage de ce film. Ils sont guidés par un habitant de la ville qui vient de sortir d'un séjour à l'hôpital psychiatrique...



Après le succès phénoménal et imprévisible de Le projet Blair witch (1999) de Daniel Myrick et Eduardo Sanchez une suite a été rapidement envisagée. Mais les deux réalisateurs ont préféré ne pas trop s'impliquer dans cette production. Il se consacrent pour l'instant à la réalisation d'une comédie. C'est Joe Dilinger, un réalisateur de documentaires, qui a hérité du bébé. Les acteurs sont des comédiens professionnels débutants.
Dilinger a choisi de tourner le dos à la démarche pseudo-documentaire du premier volet. Blair witch 2 est donc filmé pour l'essentiel en 35 mm, même si les supports vidéos ou 16 mm sont aussi utilisés (parfois un peu gratuitement). Toutefois le budget a quand même été délibérément limité pour éviter une surenchère spectaculaire qui serait allée à l'encontre de l'esprit du premier film. L'improvisation joue un rôle nettement moins important dans l'écriture du récit. Le début de Blair witch 2 se moque gentiment du "phénomène Blair witch", c'est à dire de toute la promotion roublarde qui a entouré le premier film à sa sortie (vrai ou faux document ?). On nous présente ensuite une bande de jeunes gens aux motivations diverses. On constate déjà que l'interprétation est assez inégale. Kim Director se défend néanmoins très bien. On a le droit à quelques dialogues "humoristiques" un peu antipathiques. Puis après une nuit d'un sommeil étrangement lourd dans la célèbre forêt, les personnages découvrent leur matériel vidéo cassé. Seules quelques cassettes ont été abandonnées. Ils vont alors se réfugier chez leur guide et les visionner. A partir de là, le récit commence à piétiner sérieusement. Des événements mystérieux assez quelconques (apparitions d'enfants étranges,...) arrivent dans le plus grand désordre. Le film a un peu de mal à instaurer une ambiance. L'abus de musique rock et techno en bruit de fond, le décor orné de plein de gadgets qui font jeune, l'interprétation parfois agaçante et l'histoire décousue font penser à une version horrifique de The real world of MTV (show télévisé dans lequel on suit la vie quotidienne de jeunes têtes à claques). Enfin au bout d'une heure, un personnage a une idée dictée par une voix dans sa tête (sans doute la voix des scénaristes qui ne savent plus comment se sortir de leur script embrouillé), ce qui débloque miraculeusement l'histoire. On notera la présence d'un sabbat particulièrement risible, agrémenté d'une orgie partouzarde où les participants font bien attention à garder leurs sous-vêtements! On remarque que la conclusion de Blair witch 2 est néanmoins assez astucieuse. De plus, on ne peut pas vraiment dire qu'on s'ennuie ou qu'on passe un très mauvais moment à le regarder. Il est pourtant dommage que la confusion du script aggravée par une réalisation assez plate donne l'impression que le réalisateur ne sait pas vraiment ce qu'il veut faire.
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Merci à Monsieur Sandy Petersen !
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