Forums ■ [PbF] ■ Blogs ■ Toceur(euse)s  » Chat
TocCyclopédie ■ Époques
Les Masques de Nyarlathotep
Les compte-rendus les plus anciens sont en bas


Egypte, terre de légendes

1. Présentation
Session de jeu #10:

Mercredi 19 Septembre 2012

Investigateurs physiquement présent :

Professeur Lewis Lexington, archéologue
Albert Flanagan, ingénieur-mécanicien/pilote
Harvey Weezle, médecin
Edward Green, explorateur
Zacharias Atkinson, moine défroqué
Charles R.R Bapkins, détective conseil

Vous trouverez ci-après le carnet de notes de Charles R.R Bapkins.


2. Evènements

Du Jeudi 19 au lundi 23 février 1925, Londres – Royaume-Uni

Cela faisait quelques jours maintenant que nous nous étions « mis au vert » dans la proche banlieue de Londres, sur les bons conseils de l'inspecteur Barrington. L'ensemble des membres de l'expédition avait repris des forces et recouvré ses esprits (ou à peu près!) et le jour du départ pour le Caire approchait…

Du Mardi 24 au jeudi 26 février 1925, Océan Atlantique et Mer Méditerranée – Eaux Internationales

Ca y est, c'était enfin le jour du départ et je n'étais pas fâché de changer d'air, l'attente et le brouillard britannique incessant me rendaient des plus nerveux… Nous embarquions à bord du paquebot baptisé pompeusement le « De Grasse », Harvey ayant au préalable fait une razzia de jambons et saucisses à l'épicerie du coin. Nous occupions chacun une chambre individuelle de deuxième classe, et rien n'était à redire sur la qualité du navire ainsi que de son équipage.

Mes camarades souscrirent à diverses activités pendant les longues journées de traversée et le soir venu, les soirées mondaines étaient de mise. Très peu pour moi, ce fut l'occasion de rester dans ma cabine et de continuer à compléter mon rapport. Toutefois notre traversée fut troublée par l'effraction de la chambre du professeur et le vol de certains de nos livres lors de la dernière soirée (les Fragments de G'harne et le Peuple du monolithe).

Damned! Nous étions poursuivis jusqu'ici même: sur un paquebot perdu en pleine mer. A l'avenir nous devrons constamment rester sur nos gardes, aucun lieu ne saurait nous maintenir hors d'atteinte de ces fous, maintenant, j'en suis sûr…

Malgré de longues palabres avec le capitaine, rien n'y fit, il fut impossible de remettre la main sur nos précieux ouvrages. Le professeur sera bien évidemment dédommagé mais rien ne compensera la perte de ces reliques.

Vendredi 27 février 1925, Le Caire - Egypte

Nous accostâmes dans l'inquiétude générale à Port-Saïd, tentant de coincer notre voleur mais sans succès puis nous ralliâmes le Caire après de longues heures de train. Nous prîmes rapidement nos quartiers dans un hôtel cossu, le Shepheard's, soit disant fréquenté par les égyptoloques et le ghota occidental.

Nous entamâmes notre enquête sans autre préambule. Après avoir épluché les journaux locaux, Flanagan apprit qu'une autre expédition, l'expédition Clive avait fait une fabuleuse découverte, mais malheureusement passée sous silence, à proximité des pyramides.

Nous déclarâmes immédiatement nos armes aux autorités afin d'éviter les ennuis et mîmes notre équipement au coffre de l'hôtel.

Samedi 28 février 1925, Le Caire - Egypte

Dès le lendemain, le professeur Lexington et moi-même, après avoir obtenu des recommandations auprès de l'université d'Al-Azhar, avons pu accéder à la bibliothèque principale de la ville située justement... dans l'université. Un professeur relativement agé, un certain Khalil Kareem, fut notre guide sur place.

Nous avons pu découvrir qu'un puissant sorcier arriva en Egypte vers la fin de la troisième dynastie. Son nom était « Nephren-Ka » et les légendes expliquaient qu'il venait d'Irem, la « Cité des Piliers » une ville mythique maudite. Il rétablit le culte d'un dieu antique et abominable, le Pharaon Noir. A partir de cette période, l'existence de Nephren-Ka et du Pharaon Noir se confondent et on se réfère à l'un ou l'autre indistinctement.

Les successeurs de Djeser (IIIème dynastie) luttèrent contre lui mais sa puissance était telle que ses ennemis disparurent un à un sans laisser de trace. Ceci perdura jusqu'à l'apparition de Snefrou, fondateur de la IVème dynastie qui, avec l'aide de la déesse Isis, mit fin au règne du sorcier et à sa magie obscure.

Suite à toutes ces informations, je suggérai au professeur, alors que ce dernier était en grande conversation hiéroglypho-historique avec un savant local, que le culte d'Isis pourrait être une piste salvatrice à notre cause.

Pendant ce temps là, Flanagan et Harvey, fouillaient les archives d'un journal local, le Bulletin du Caire, où ils furent reçus par le rédacteur en chef un certain Nigel Wassif. Ils découvrirent que l'objectif de l'expédition Carlyle était justement la troisième dynastie des pharaons d'Egypte à Gizeh. L'objectif était resté secret mais de nombreuses supputations de l'époque évoquaient déjà un certain Pharaon Noir (tiens, tiens…). Ils apprirent que le site des fouilles finales était Dhashûr.

Ils en profitèrent pour demander à Wassif de leur conseiller un bon guide, il leur proposa les services d'un jeune homme de confiance, un certain Ahmed.

Atkinson resta à l'hôtel pour surveiller nos chambres et en profita pour approfondir la lecture de certains de nos chers ouvrages.

Green, quant à lui, se rendit au siège d'un journal arabophone mais il ne trouve pas plus d'informations que Flanagan et Weasel. Il fut toutefois délesté de quelques dollars dans l'opération afin d'obtenir de l'aide.

En fin de journée, après des recherches collectives, nous apprîmes qu'Irem, était une cité perdu dans les déserts à la réputation maléfique.

Cette nuit là, mon sommeil fut agité…

Dimanche 1er mars 1925, Le Caire - Egypte

Ce jour là, prétextant un fort mal de tête, Harvey se proposa de monter la garde de nos chambres en restant à l'hôtel. Je suis sûr que cela n'était qu'une mise en scène afin de pouvoir étancher sa curiosité toujours grandissante en s'adonnant à une lecture fiévreuse d'un de nos maudits bouquins !

Le professeur Lexington, accompagné de l'insouciant Green, enquêtèrent sur la boutique de Faraz Najir (le revendeur d'objet de Roger Carlyle) se situant rue des Chacals (ou peut être était-ce rue des « Chacaux » ?). Grâce à Ahmed, ils trouvèrent la rue après moult détours pour se rendre compte que l'échoppe n'était qu'un tas de ruines brûlées. Ecoutant les passants proférer quelques prières en passant devant l'édifice, ils demandèrent via Ahmed ce qui s'était passé: un démon aurait incendié la boutique...

Après quelques pérégrinations administratives Place Tahrir, ils apprirent moyennant finances (« bakchiche » !), que Najir officiait dorénavant à une autre adresse, rue des potiers dans le Khan el-Khalili: le vieux marché. Là, ils trouvèrent l'homme, passablement brûlé et l'évocation de Carlyle le fit entrer dans une rage mêlée de peur. Le marchand les mit à la porte malgré les propositions du professeur de le payer grassement.

Toutefois, la proposition n'était pas tombé dans l'oreille d'un sourd et, lorsqu'Ahmed fut envoyé pour tenter de négocier, Najir leur donna rendez-vous quelques heures plus tard dans une petite salle de la mosquée d'El Hussein.

Après s'être déchaussés et malgré les regards insistants des locaux, ils rejoignirent donc le contact dans une pièce couverte de tapis. Moyennant finance, il leur apprit, au fil des billets, qu'il avait vendu des objets liés au culte du Pharaon Noir, volés à Omar Shakti, à un réprésentant de Carlyle un certain Auguste Loret. Faraz apprit aussi au professeur et à Green qu'une momie avait été volée à l'expédition Clives (on savait maintenant quelle était la nature de cette découverte mystérieuse) et que certains des membres d'une secte liée au Pharaon Noir avaient tenté en vain, à plusieurs reprises, de dérober un artefact entreposé dans la mosquée d'Ibn Touloun. Il ne s'attarda pas plus mais alors qu'il partait, le professeur remarqua un beau collier porté par l'homme, composé principalement d'une grosse opale, un signe du cultre d'Isis?

De leur côté, Flanagan et Atkinson allèrent visiter les pyramides (y'en à quand même qui prennent du bon temps). Ils embauchèrent sur place un “guide” d'une dizaine d'anneés, Ma'muhd, aussi leste que vif d'esprit. Il les mena en haut des pyramides d'où ils découvrirent que l'expédition Clive comprenait une trentaine de travailleurs locaux et virent seulement quatre dirigeants occidentaux dont une femme au chapeau à plume, reconnaissable entre mille.

Avec l'aide de Ma'muhd, ils négocièrent un repas en ville dans la soirée avec un ouvrier du chantier de sa connaissance.

Pendant ce temps là, je poursuivais mes recherches au musée, mais vu les rayonnages, la tâche qui m'attendait était cyclopéenne…J'appris néanmoins qu'une reine de la VIème dynastie, du nom de Nitocris aurait refondé le culte du Pharaon Noir.

Dimanche 1er mars 1925 (au soir), Le Caire - Egypte

Le soir même à l'hôtel, Flanagan tombait nez à nez avec la femme au chapeau à plumes qui était là en tant que maîtresse de cérémonie pour une séance de spiritisme. Elle s'appelait Agatha Broadmoor. Piqué à vif, Flanagan, Harvey et Green tentèrent l'aventure.

Cette dernière après de longues heures se termina par un cri strident de la femme qui, secouant Harvey par le col, lui lança un « Le vent noir arrive! Le triangle se dessine! La mort! La mort! », plutôt inquiétant, avant de tomber inconsciente. Une fois revenue à elle, elle ne semblait avoir aucun souvenir de ses “visions”... Un grand blond mince vint alors la récupérer, la pressant un peu, elle l'appela Martin, probablement un membre de l'expédition Clive.

Le professeur accompagné d'Atkinson allèrent à la rencontre de Ma'muhd, le gamin guide qui avait mené Flanagan et Atkinson à travers les pyramides, plus tôt dans la journée. Après de longues, dures, âpres et couteuses négociations menées de main de maître (ou presque) par le professeur, nos compagnons apprirent que le nom de la momie découverte par l'expédition Clives était « Nitocris », une grande prêtresse du Pharaon Noir.

Pour ma part, ce soir là, je pris la relève à la surveillance des chambres et travaillais jusque tard dans la nuit à la rédaction de mon journal de notes

Lundi 2 mars 1925, Le Caire - Egypte

Le professeur, Atkinson et moi-même nous rendîmes une fois de plus au musée. Nous y fîmes une rencontre providentielle en la personne d'un dénommé docteur Kafour, historien érudit et apparemment spécialiste de la IIIème dynastie et des « choses » liées à l'occulte.

Cet individu sombre et mystérieux ne m'inspirait aucune confiance, pire, une certaine répulsion alors que le professeur faisait montre d'un manque de retenue et de discrétion à peine surmontable pour mon tempérament prudent et circonspect. Le docteur nous apprit que des prophéties anciennes annonçaient le retour du Pharaon Noir lors de la résurrection de la reine Nitokris.

De plus, à Dhashûr, Snéfrou aurait fait construire trois pyramides :

la pyramide effondrée qui était sensée recueillir la dépouille du Pharaon Noir,
la pyramide inclinée où aurait réellement été inhumée la dépouille du Pharaon Noir,
la pyramide rouge qui toujours d'après les légendes, était sensée protéger Dhashûr d'un éventuel retour de Nephren-Ka.

Enfin, Kafour, nous indiqua l'adresse de la mosquée d'Ibn Touloun, à l'ouest de la cité de Saladin, la plus vieille mosquée de la ville.

De leur côté, Flanagan, Harvey et Green allèrent visiter la mosquée d'Ibn Touloun. Ils demandèrent si quelqu'un savait quelque chose à propos d'une relique hébergée dans ce lieu saint mais personne ne fut en mesure de leur répondre.

Après plusieurs tentatives, on les aiguilla vers le nazir, une sorte d'administrateur, du nom d'Achmed Zehavi. Le vieil homme semblant de confiance, ils lui parlèrent d'emblée de notre lutte contre tous les adeptes du Pharaon noir. L'interlocuteur sembla alors sonder profondément l'âme des camarades avant de leur expliquer qu'ils avaient sonné à la bonne porte.

Il leur expliqua alors qu'un objet très ancien était effectivement gardé dans la mosquée, un objet d'une grande valeur qu'il fallait préserver des forces du mal. Devant l'insistance de Flanagan et son désir manifeste de lutter contre les sectateurs, Zehavi convint de leur montrer l'objet.

Après être descendus dans les profondeurs du bâtiment et avoir passé d'énormes portes sans âge, ils arrivèrent dans une pièce gardées par six sages particulièrement âgé, des ulemas (érudits de l'Islam). L'un deux, encore plus vieux que les autres, un cimeterre ornementé à la taille, fut sollicité par le nazir et présenté comme étant Nessim Efti, le doyen des gardiens.

Avec son consentement et devant les regards émerveillés mes craintifs de la troupe, il ouvrit un coffre contenant l'artefact de tous les désirs: la ceinture en or, sertie de pierres précieuses taillées, aux angles non euclidiens (note du MJ: c'est pas vraiment ça mais j'aime bien donc je laisse), de la reine Nitocris. Cette dernière était apparemment sous étroite surveillance car ayant déjà résisté à plusieurs tentatives de vol…

Les gardiens sans âge jurèrent que l'objet était sous bonne protection mais le trio d'occidentaux était assez sceptique quant aux capacités de ces hommes à résister à une attaque frontale de la Fraternité.

Mardi 3 mars 1925, Le Caire - Egypte

Après avoir mis en commun toutes nos informations nous décidâmes d'un commun accord de repartir au musée rencontrer le Docteur Kafour à l'exception de Weasel qui une fois de plus monta la garde. Suite à notre visite de la veille, il avait réalisé quelques menues recherches pour nous.

Il nous apprit que le Pharaon Noir se faisait aussi parfois appeler « Nyarlathotep » et qu'il possédait un familier à l'image du sphinx mais en plus grand. Comment cela était-ce possible ? A cette pensée mon sang se glaça, je dois bien l'avouer !

Le doc nous apprit encore que « Le Vent Noir » faisait allusion à la voix du Pharaon Noir et que le retour de Nephren-Ka marquerait la fin de l'humanité. Apparemment, des adorateurs inhumains mais de forme humanoïde erreraient dans le désert et attaqueraient les voyageurs égarés. Enfin, des adorateurs du Pharaon Noir auraient été repoussés dans les marais au-delà du Soudan et le culte du Pharaon Noir serait aussi actif dans d'autres pays d'Afrique sous d'autres noms tel que le « Culte de la Langue Sanglante » (auquel nous avons déjà été confrontés à New-York au début de notre enquête) originaire du Kenya.

Ensuite, le docteur Kafour nous fit pénétrer dans une partie privée de la bibliothèque du musée, protégée par de lourdes portes qui semblaient bien être blindées et capables de résister à n'importe quel cataclysme. Nous décidâmes de confier tous nos manuscrits à Kafour (mon dieu, espérons vraiment qu'il soit de notre côté !), ce dernier nous permettant de les consulter quand bon nous semblerait.

De plus il nous permettrait de consulter un livre mythologique dont il détenait précieusement un exemplaire original, le terrible ouvrage connu sous le nom du : « Necronomicon » !

Nous rentrâmes à l'hôtel et ce soir là après le repas, nous prîmes place au fumoir et mîmes à plat toutes nos pistes. Il fallait décider de la marche à suivre. Un bon cigare et un solide verre de scotch nous aideraient à tenir, la nuit allait être longue, ce n'était pas les pistes qui manquaient…

3. Actions restant à réaliser : propositions

• En Egypte :
o Pister / se renseigner sur Omar Shakti
o Trouver des informations sur un éventuel culte d'Isis
o Trouver des informations sur les éventuels pouvoirs de la ceinture de Nitocris
o Pousser plus en avant les investigation sur l'expédition Clive
o Se enseigner / explorer le site de Dhashûr
o Retrouver la momie de Nitocris / Empêcher la future tentative de sa résurrection par les cultistes du Pharaon Noir
o En savoir plus sur le mystérieux docteur Kafour

• Au Kenya :
o Prendre contact / interroger Mark Selkirk (police) par rapport à l'enquête sur l'expédition Carlyle
o Enquêter sur Ajah Sing à Monbassa pour remonter la piste de la Langue Sanglante au Kenya (dangereux!)

• A Shanghai :
o Se renseigner sur le Tigre Trébuchant
o Se renseigner sur le yacht dont le nom commence par les lettres DAM
o Trouver les membres de l'expédition Carlyle qui pourraient s'y trouver encore





Arctique ? Antarctique ? Mon cœur balance...

1. Présentation
Session de jeu #9:

Mercredi 11 juillet 2012

Présents physiquement :

Zacharias Atkinson, moine défroqué
Edward Green, explorateur
Professeur Lewis Lexington, archéologue

Présents skypement :

Albert Flanagan, ingénieur-mécanicien/pilote

Présents absentément :

Charles R.R Bapkins, détective conseil

Harvey Weezle, médecin

Veuillez trouver ci-après les pensées emburmées d'Edward Green.


2. Une secte tentaculaire

Nuit du Mardi 17 février au Mercredi 18 février, Londres 1925

Les hommes kidnappés, nus, semblent fortement choqués. Weezle est complètement paniqué et tient des propos incohérents. Notre « leader » sera indisponible pour un certain temps.

Le professeur Lexington ne parvient à comprendre ni la signification des hiéroglyphes ni à reconnaître la pierre formant l'obélisque.

Le champ de bataille est une véritable boucherie : des flaques de sang, des plaques de cendres humaines...

Barrington tremblote et pousse une gueulante. Il ne comprend pas ce qui vient de se passer. Voilà un homme qui doit aimer tout comprendre. C'est au moins un des gros avantage que j'ai depuis la naissance, je ne comprends pas tout et ça ne me gêne pas : on reste plus serein dans les situations délicates.

Le professeur Lexington prend les choses en main et joue les fins psychologues. Il propose de continuer l'enquête discrètement sans alerter la presse et le public. Barrington nous menace d'arrestation, nous négocions la continuation de notre enquête en clamant notre innocence et notre héroïsme. Nous expliquons que nous devons partir très prochainement pour l'Égypte pour continuer nos investigations et que nous ne serons plus dans ses pattes.

Barrington se calme en nous proposant le compromis suivant : nous n'aurons plus le droit de nous rendre sur les lieux liés à l'enquête: manoir, cargo, Penhew, Al Sayed, … Il faudra être très discret. La version officielle fera référence à une organisation mafieuse baignant dans divers traffics.

Bapkins, Lexington, Flanagan et moi-même entrons dans le manoir. Au niveau de la cheminée, nous découvrons un passage menant à une petite pièce vide. En fouillant mieux, nous trouvons un passage identique de l'autre côté de l'âtre.

Cette nouvelle entrée nous mène à des cellules et un “bureau d'expérimentation”. Des plantes et échantillons d'une étrange nature, surnaturellement étrange, reposent dans des bocaux de formol, des jarres, des caisses.

Nous trouvons un épais registre listant l'ensemble des échanges d'objets “d' art”. L'immensité du contenu de ce registre nous fait prendre conscience de l'ampleur de la secte: une organisation tentaculaire. Nous percevons qu'il est utopique de penser que nous parviendrons à la réduire au silence...

Nous tombons aussi sur une lettre inachevée de Gavigan à un certain Aubrey expliquant qu'il a exécuté Elias et qu'il faut désormais s'attaquer à Brady qui leur échappe depuis trop longtemps. Je me dis que Brady serait certainement un allié de choix dans notre quête de la vérité. Et Aubrey serait-il Penhew? Encore vivant lui aussi?

Weezle est pris en charge par la police afin de recevoir des soins intensifs. Les sectateurs sont également embarqués pour être mis au frais.


3. Ne pas confondre paranoïa et prudence, et inversement.

Mercredi 18 février, Londres, 1925.

Un télégramme nous attend à l'hôtel : Kensington a obtenu de Cowles, le professeur de l'Université Miskatonic, des diapos de concrétion de pierres fortement étranges, trouvées en Australie. Il a pensé qu'elles pouraient nous intéresser et nous les envoie par courrier, elles devraient arriver dans quelques jours. Il a également activé son réseau afin de trouver de plus amples informations sur la négresse de Carlyle, sans succès pour l'instant.

Nous réfléchissons à la suite à donner à notre palpitante aventure.

Lexington envoie les télégrammes de rigueur à Carlyle, à son université et surtout à Kensington: la fondation Penhew sent la traîtrise à plein nez et nous partons au plus vite vers l'Egypte. Lexington revient à l'hôtel mais se retrouve suivi: un homme patibulaire fini par l'attendre dans une ruelle. Lexington ne prend pas de risque et revient à l'hôtel sans l'aborder.

Zacharias et moi étudions le registre de Gavigan. Je comptais sur le savoir de Zacharias pour m'éclairer, mais il semble aussi dubitatif que moi sur les conclusions à tirer. J'en profite pour terminer la lecture des Sectes secrètes d'Afrique quand une lettre que je n'avais pas remarqué s'échappe du livre. Elle a apparemment été rédigée par le “Grand Prêtre de la Chauve Souris des Sables” qui envoie un bol étrange à Silas, le nègre de la boutique Juju...

En soirée, un homme de « Scotland Yard » toque à la porte. Flanagan va ouvrir. L'homme se présente et explique qu'il doit vérifier si tout va bien pour nous. Flanagan, suspicieux, demande sa carte de police.

En un éclair, l'homme dégaine une épée dissimulée dans sa canne et plante directement et profondément la jambe de Flanagan qui s'écroule. Je récupère mon arme et tire sur un homme qui rentrait par la fenêtre au moment instant et le touche au ventre. L'homme s'approche avec une lourde arme coupante. Vif comme l'éclair, je tire à nouveau et explose les viscères de l'attaquant. Il n'y a pas dire, c'est vraiment dans ces moments là que je me sens fort en confiance.

Bapkins court avec son arme vers l'entrée et tente de neutraliser l'assaillant : 2 balles touchent l'homme à la poitrine. Un éclair de folie anime le regard de l'homme malgré les impacts qu'il vient de subir. Bapkins rate son coup suivant. Lexington, armé de son fusil, tente de venir à la rescousse mais ne sait que faire tant il risque de nous blesser tous s'il tire. Il ne peut que voir Flanagan se vider de son sang, impuissant. Heureusement, notre cher privé ne tremble pas et une dernière balle bien placée vient achever le faux policier.

Je parviens miraculeusement – quand on connait les facilités que j'ai avec la médecine – a arrêter l'hémorragie de Flanagan en lui prodiguant les premiers soins.

La fouille des hommes révèle qu'ils portaient tous les deux une ankh inversée en pendentif. Le lien avec la secte est confirmé mais surtout il semblerait que notre petit raid nocturne est loin d'avoir neutralisé ses activités!

La police arrive. Atkinson s'est volatilisé, il n'est plus dans la salle de bain où il s'était réfugié. Barrington est époustouflé par notre capacité à nous mettre dans des situations désastreuses. Il nous ordonne de sortir de Londres et de rendre visite au Docteur Hamilton à Hillford pour nous mettre au vert.

Lexington détaille finalement la situation à Barrignton : Elias, Carlyle, nos découvertes, les sectes, etc. Nous demandons la protection de Scotland Yard. Barrington préfère que nous restions anonyme vis à vis de Scotland Yard et nous conseille la simple protection de l'éloignement. Nous insistons sur l'étude des preuves découvertes.

Barrington va insister dans la mesure de ses moyens : la fondation Penhew va être ralentie mais pas plus. Le Vent d'Ivoire a été fouillé : un ensemble de pièces mécaniques a été mis sous scellé. Nous reparlons de l'appartement d'Al Sayed.

Nous finissons la nuit sereinement, Flanagan est soigné à l'hôpital.


4. Passage en revue des lieux d'enquête

Jeudi 19 février, Londres, 1925.

Barrington passe à l'hôtel à 7h et nous emmène avec Flanagan à la boutique d'épices. Tout a disparu : plus de miroir, de fiole ou de sceptre. Nous repartons “brecouille, la queue entre les jambes” selon l'expression de mon oncle pêcheur.

Barrington nous amène ensuite au Vent d'Ivoire pour fouiller les cales. Des caisses sont ouvertes, les cargaisons éparpillées : des armes, des pièces archéologiques nombreuses (elles seront expertisées par le British Museum puis très certainement revendues) et la « machine ».

Cette dernière est composée d'un ensemble infini de pièces moulées, bien faites, d'un alliage ressemblant au titane. Impossible de deviner l'objectif de ces pièces.

Barrington demande si nous ne ferions pas mieux de les détruire car elles sont potentiellement dangereuses : nous sommes d'accord.

La fondation Penhew est trop sensible à “visiter”. Nous décidons de découvrir l'appartement de Gavigan mais repartons encore “brecouille”.

Nous décidons malgré tout de visiter le bureau de Gavigan à la Fondation Penhew accompagnés de deux constables supplémentaires.

Nous sommes accueillis soupçonneusement par le réceptionniste qui souhaite nous accompagner, il nous informe que Gavigan est parti en voyage pour affaires personnelles. Il verrouille la porte d'entrée, prétextant qu'il ne peut y avoir de visite s'il n'y a personne a la réception, et nous accompagne au bureau de Gavigan.

Nous fouillons le bureau sans succès. Le coffre repéré lors de nos précédentes visites est verrouillé et nous n'avons pas vraiment le loisir de faire appel à un perceur de coffre. Nous allons vérifier l'entrepôt : des caisses et un gros sarcophage en pierre, vide.

Flanagan découvre alors un passage secret en cliquant sur un oeil du sarcophage. Quel habile aventurier ce Flanagan, même diminu”, il semble toujours avoir des éclairs de genie. Un moteur fait entendre des cliquetis, une volée de marche se découvre.

Le réceptionniste hurle et fonce sur nous : « Non ! Vous ne pouvez pas ! ». Les Bobbies le stoppent et l'embarquent. Nous descendons les marches et découvrons une petite pièce. Deux faux passeports britanniques ont été laissés un bureau, il doit certainement en manquer un, voire plusieurs, ils sont au nom de Royce Boughman et Earl Betts.

Il y a beaucoup de choses dans cette pièce : Des bas relief représentant des créatures immondes, des caisses, une bibliothèque contenant des livres d'occultisme, …

Le professeur Lexington trouve trois livres intéressants :

les Fragments de G'harne (anglais, livre connu de Lexington) ;
le Liber Ivonis (latin, traduction du livre d'Ivon écrit par « Ybon ? ») ;
le livre de Dzyan (anglais, livre inconnu).

Flanagan et moi allons ouvrir une caisse parvenue de Ho Fong Import et découvrons une grosse statue de femme énorme, boursouflée, ignoble... Une aura malsaine et immonde inonde l'atmosphère.

Flanagan semble perplexe en découvrant cette statue et est pris d'une amnésie soudaine : Lexington le rassure, mais Flanagan ne se souvient même pas d'être entré dans la Fondation. C'est peut-être un génie ce Flanagan, mais je le trouve un peu sensible. Encore un qui doit comprendre trop de choses.

Le professeur Lexington ouvre une autre caisse et trouve une statue ressemblant à une divinité que la professeur Cowles avait appelé “Ketulu”. Il découvre aussi une boite avec des écritures en argent: j'y reconnaîs un vagabond dimensionnel. Je ne me souviens pas plus d'où je peux tenir ça, certainement dans ce sombre ouvrage que je bouquine en ce moment. J'ouvre la boîte pour y trouver 2 petites dagues finement ouvragées.

Cette pièce est une vraie mine, je trouve aussi une urne marquée de hiéroglyphes (qui ne semblent pas égyptiens) contenant une poudre irisée. Nous nous emparons du coffret de dagues mais laissons l'urne.

Nous partons ensuite derechef nous mettre au vert, à Hillford, en suivant les conseils de Barrington. Un peu de repos ne sera pas superflu avant notre départ pour Le Caire...





Opération sauvetage

1. Présentation
Session de jeu #8:
Mardi 12 juin 2012

Présents:
Les constables Paddie Doherty, Leslie Culin, Peter Winfield
Sous les ordres des inspecteurs Dae Kim, Donald McIntosh et James Barrington
Qui encadreront ensuite Charles R.R Bapkins et Edward Green


2. Alors que tout semblait perdu...

C'est la nuit du 17 au 18 février, quelque part après minuit. L'inspecteur Barrington déboule, furieux, dans l'hôtel Bakersfield où se lamentent, médusés, Green, Bapkins et Lexington. Où ont été amenés leurs camarades? Que va-t-il leur arriver?

Barrington leur souffle dans les bronches: “Mais qu'est-ce que vous m'avez foutu! Un attentat au port, certains d'entre vous kidnappés! Vous vous êtes bien foutus de ma gueule! Mais on en parlera plus tard, le temps presse et vos amis sont en danger, mais ne croyez pas vous en sortir comme ça!”

L'inspecteur embarque les américains dans un camion de police qui file tambours battants vers la demeure perdue sur la côte. Une voiture l'accompagne et on peut dénombre une grosse vingtaine de bobbys.

3. Une enquête parallèle

Fondu au noir, la lumière se rallume à New Scotland Yard nous somme les 16 février 1925.

Veuillez trouver ci-après le rapport du constable Winfield sur les derniers évènements.

Lundi 16 février, Londres 1925, au petit matin

Peu après avoir embauché, l'inspecteur Barrington nous réunit, Doherty, Culin et moi, nous plaçant sous les ordres de McIntosh, un des héros du service et de Kim, un jaune que je sais avoir des rapports avec la pègre asiatique. Ces relations sont bien souvent exploitées par le service.

Il nous apprend que deux hommes ont été retrouvés morts à Limehouse. Et plusieurs éléments pourrait les relier au groupe d'américain qui fourre son nez partout depuis pas mal de jours, ils passent quasi quotidiennement à Scotland Yard. Ces derniers font d'ailleurs l'objet d'une filature spéciale par une autre équipe.

Suivant les directives du chef, nous nous retrouvons à la morgue pour initier l'enquête sur le décès de ces asiatiques.

Les indices en présence :

les corps ont été retrouvés aux premières lueurs, aujourd'hui, dans une petite rue de Limehouse par un constable effectuant sa ronde
retrouvé sur eux, un contrat d'embauche pour le Vent d'Ivoire au nom de Chia
l'autopsie du légiste, le Dr Green, indique une mort par asphyxie suite à des contusions internes et externes de la trachée, le mode opératoire est étrange
au vu des tatouages sur les corps, l'inspecteur Kim pense à la mafia chinoise

L'inspecteur McIntosh a le souvenir d'une affaire similaire survenue il y a quelques mois. Après investigations (ci-joint le rapport de l'affaire et l'article du Scoop parlant de l'incident), il apparaît que le constable Beckreck a sauvé un certain Alan Groot qui s'étouffait seul en pleine nuit au coeur de la City. L'honnête constable est interrogé mais il est nerveux, confus, parlant de brouillard étrange “attaquant” Groot. Tout cela ne me paraît pas très crédible, il devait sûrement avoir bu.

Deux équipes sont formées :

une menée par l'inspecteur McIntosh accompagné de Paddie suivra la piste de Groot
l'autre dirigée par l'inspecteur Kim, comprenant Leslie et moi même, qui enquêtera sur le Vent d'Ivoire

Paddie me convainc que l'histoire de Groot n'est qu'une sombre histoire de chips avalée de travers, c'est pourquoi je préfère rejoindre l'équipe “Vent d'Ivoire”.

A la visite du domicile Groot, l'équipe McIntosh apprend de la mère d'Alan que celui-ci a été très perturbé par ce qui lui est arrivé, il tenait des propos incohérents, répétant un mot en boucle “garidan, gadiban, gavigan ou quelque chose comme ça”, et que par conséquent il avait dû quitter son cabinet d'avocat (Sullivan & Groot) avant de finir par être interné sur conseil du Dr Gordon, le médecin de famille. Il serait actuellement traité dans un institut du côté de Glasgow où réside de la famille.

Au cabinet Sullivan, il apparaît que "Gavigan" est le nom d'un client de Groot qui a eu besoin de ses services pour faire l'acquisition d'une résidence sur la côte proche de Londres, proche de Walton on the Naze. Hector Sullivan paraît particulièrement débordé suite à la disparition de son ami et collègue. Il nous fournit toutefois la malette de Groot dans laquelle nous trouvons un pense-bête indiquant qu'il comptait mettre le nez dans la transaction concernant Gavigan. Aurait-il été tué pour cela?

Pendant ce temps, l'équipe Kim se rend sur les lieux où ont été retrouvés les corps et interroge le bobby les ayant découvert. Aucun indice à ajouter, nous nous rendons au port sur le site d'amarrage du Vent d'Ivoire.
Nous passons d'abord à la capitainerie où nous apprenons que le groupe d'américains est déjà venu poser les mêmes questions. Du capitaine du Vent d'Ivoire, un certain Torvak, nous n'obtenons pas grand chose (l'homme est peu coopératif et semble vouloir cacher la nature de sa marchandise, se cachant derrière la “légalité” de notre démarche) si ce n'est l'adresse des frères Chia.

Les Chia habitent chez leurs parents qui tiennent un petit restaurant miteux. Kim prend l'initiative de communiquer avec eux dans leur langue. Je ne sais pas ce qui se dit mais je vois le père s'énerver et prêt à nous transformer en nems. Kim arrive à calmer le jeu mais ne tire rien d'eux.

Heureusement, en partant, le benjamin des fils Chia (Wong) nous rattrape pour nous indiquer qu'il a entendu ses frères parler d'une transaction planifiée au Dragon Jaune, un établissement de sale renommée de Limehouse. Ils auraient apparemment eu quelque chose à vendre. Le gamin n'en sait pas plus et s'éclipse avant d'être corrigé par ses parents.

Nous déjeunons avec le chef et en profitons pour faire le point, il nous demande de continuer sur cette voie.

L'après midi, nous contactons le Dr Gordon qui n'a rien de nouveau à nous apprendre, Kim demande à ses indics de partir à la pêche aux renseignements concernant Dragon Jaune, l'un d'eux fera un passage dans l'établissement dans la soirée pour tenter d'en savoir plus. Kim a d'ailleurs confirmation que c'est un lieu de rassemblemant de la mafia chinoise.

Paddie en profite pour faire du repérage à Walton on the Naze où il récupère un plan de la ville afin de planifier une future investigation. Il apprend à cette occasion que l'ancien propriétaire de la maison Misr (la demeure de Gavigan) s'appelait Lord Harton, un noble qui aurait perdu sa fortune aux jeux. La demeure est un gros manoir, situé sur une île dans une zone marécageuse peu accueillante.

La nuit tombant, il s'apprête à nous rejoindre mais le brouillard se fait plus dense et d'étrange glapissement glacent le sang de notre valeureux camarade. Faisant fi du “danger”, il rentrera quand même à Londres dans la soirée.

Pendant ce temps, nous repassons au Vent d'Ivoire où Torvak a rassemblé les affaires de Chia et nous permet de disposer de trois marins pour les interroger. Il n'en ressort rien de particulier. Nous ramenons les effets personnels des victimes à leur famille. Avant de prendre un repos bien mérité.

Mardi 17 février

Nous apprenons dès le matin que les américains ont dynamité le Vent d'Ivoire. Barrington demande à ce qu'on ne les interpelle pas tout de suite, la piste pouvant permettre de ferrer un plus gros poisson. Ils sont de toute manière suivis à la trace. Le Vent d'Ivoire est placé sous surveillance policière, ce qui n'a pas l'air de plaire à son capitaine.

L'indic de Kim a réussi à glaner quelques informations au Dragon Jaune. Les frères Chia ont vendu quelque chose à un certain Sun Yin. Après quelques recherches dans nos dossiers et grâce aux contacts de l'inspecteur, nous nous procurons l'adresse de ce Yin.

Sun Yin est retrouvé mort à son domicile, apparemment battu à mort puis poignardé en plein coeur. La scène est peu ragoûtante. Nous trouvons seulement une note manuscrite écrite pas un des Chia indiquant qu'ils ont des objets d'art de grande valeur à vendre. Apparemment une statuette et une sorte de croix.

Les pistes s'arrêtant là, nous clôturons l'enquête pour l'instant, pensant à un règlement de compte suite à un vol sur le Vent d'Ivoire. Ce dernier ne pouvant pas quitter la ville pour l'instant, rien ne presse.

Il reste toutefois à creuser la piste de ce Gavigan. Nous nous rendons tous sur l'ile pour un repérage, un constable de plus est mobilisé (Rémi). Nous décidons d'être discrets et de gagner la propriété à pieds en laissant la voiture à Walton. J'effectue plusieurs allers-retours avec la voiture.

Nous repérons un unique point d'accès: un pont surveillé. De plus la propriété est entièrement entourée d'un mur d'enceinte de près de deux mètres. L'accès par la mer pourrait être possible avec une petite embarcation à fond plat pour éviter de s'échouer sur les banc marécageux.

Nous revenons au village pour louer une barque, prétextant une partie de pêche et montons une incursion. Paddie, l'homme fort du groupe, ramera pour faire accoster Culin, Kim et notre constable de renfort. McIntosh et moi même restons en observation depuis l'extérieur.

Nous repérons rapidement un mécanisme de l'autre côté du pont qui doit sans doute permettre de le faire pivoter afin de laisser passer les embarcations. Mais ici, peu d'embarcations peuvent naviguer, c'est louche!

De son côté, l'équipe d'intervention se fait repérer et après un bref échange de coups de feu, les poursuivants abandonnent et nous nous retrouvons sur la terre ferme. L'exploration a toutefois permis de repérer plusieurs éléments étranges:

les domestiques du manoir sont tous arabes et plutôt nombreux, ils se sont montrés tout de suite très agressifs quand ils ont découvert Culin
un étrange obélisque de plusieurs mètres de haut, construit dans une pierre noire bizarre, est dissimulé dans une clairière au nord ouest de l'île, à sa base on peut voir de gros anneaux métaliques

La journée passant, nous rentrons au commissariat en début de soirée pour apprendre de Barrington qu'une partie des américains se sont fait kidnapper par les hommes de Gavigan! Il est tard, 23h environ. Nous partons interpeler les rescapés avant de foncer vers Walton. L'universitaire étant apparemment touché à la jambe, nous le cantonons au fond du fourgon, le détective et le dandy pourront par contre nous prêter main forte... cela ne me dit rien qui vaille.

4. Opération sauvetage

Durant le trajet, nous discutons de la stratégie à adopter pour interpeler les fauteurs de trouble, le plan mis au point est qu'un petit groupe (Barrington, Doherty, Culin, McIntosh, Bapkins, Green et 2 hommes) s'infiltre par la mer pour prendre possession d'une clairière précédemment repérée pendant qu'à la tête d'une dizaine d'hommes, et à l'aide de la fourgonnette, je passe en force par le pont.

Nous convenons également d'un code émis via sifflet afin de coordonner les deux troupes. Le temps presse car dieu seul sait de quoi sont capables ces étrangers. C'est l'heure de l'assaut.

Je fonce à travers le pont, roulant joyeusement sur deux gardes et défonce le portail de la résidence. L'équipe évacue le véhicule, une partie se rue vers la demeure tandis que l'autre finit de neutraliser les gardes du portail.

Alors que les membres du commando "maison" reviennent en signalant que la bâtisse est sécurisée, ne rencontrant que peu de résistance, des coups de feu retentissent du coté de la clairière. Nous partons au pas de course vers le rally-point afin de soutenir l'autre équipe.

En sortant des bois, la vision d'apocalypse.

Au milieu de la clairière, se dresse un monolithe plus noir que la nuit dont j'avais uniquement entendu parler, sa forme m'incite à lever les yeux. Un trou béant dans le ciel où crépitent des éclairs et duquel une masse informe semble vouloir s'échapper. Je remarque ensuite que quatre personnes, entièrement nues, sont attachées au pied de la pierre.

Je réalise alors que les autres ne cessent de tirer sur une horde hurlante de fanatiques à moitié nus, armés de masses cloutées. Pas de trace de Leslie. Paddie se rue sur celui qui semble être le maitre de cette funeste cérémonie, un couteau à la main. Le dandy (Gavigan?) déclame des syllabes inintelligibles. A ses côtés gît un arabe vêtu comme lieu d'une sorte de robe de cérémonie, il a apparemment été abattu dès le début du combat.

J'ouvre à mon tour le feu sur leur chef. Alors que je constate l'avoir touché, une masse énorme semblable à un énorme tentacule surgit du vortex et vient me broyer la jambe. Hurlant de douleur, je tombe au sol en voyant le reste de la créature balayer un à un mes camarades.

D'autres tirs prennent pour cible le “prêtre”. Me sentant proche de l'inconscience, je ne garantis pas la suite des événements mais je crois voir disparaitre le prêtre dans un tourbillon d'éclairs et de fumée, ne laissant aucune trace derrière lui, l'abomination du vortex disparaît à cet instant.

Suite à cet évènement, les fanatiques perdent de leur fureur et sont ensuite facilement maitrisés alors que je sombre dans l'inconscience.

5. Le gourdin frappe toujours trois fois

L'équipe “barque” se hâte de se mettre en position à l'heure définie avec l'équipe “fourgon”. Green se crampone à son fidèle fusil alors que Bapkins sent son flingue glisser de sa main moite.

Des bruits de tambourins, des cris et des psalmodies sont portées par le vent, venant probablement de la clairière de l'obélique.

Le petit groupe avance à pas de loups pour se trouver devant un spectacle horrible. Une cinquantaine de fous chantent en choeur une sinistre mélopée sous la direction de deux prêtres: Gavigan et Al Sayed.

L'heure H sonne et les premiers coups de feu blessent gravement Tewfik qui entame une incantation contre nature. Alors qu'il achève une syllable démoniaque, un des constables fuit, hurlant de terreur.

Puis c'est au tour de Gavigan de faire parler la magie et c'est Culin qui s'effondre, réduit en poussière en quelques secondes devant les regards horrifiés de ses camarades. La panique aurait pu prendre le dessus mais tous tiennent bon, Green et Bapkins s'acharnant à tenter de loger une balle dans la tête de Gavigan, sans succès.

Pendant ce temps, les sectateurs en furie s'approchent dangereusement et les forces de l'ordre ouvrent le feu. Massue contre cartouche, c'est un véritable carnage mais les sauvages ont l'avantage du nombre.

Bientôt, les coups de gourdin pleuvent et le deuxième groupe arrive juste à temps pour éviter à la troupe de se faire submerger. La suite vous la connaissez.

6. Epilogue

Barrington: “Holy crap, what the hell was that?”

Occupée à ramasser ses morts et ses blessés tout en maîtrisant et menottant les forcenés encore en vie, l'équipe de Barrington libère les quatre prisonniers. Parmi eux, Bapkins et Green encore en nage, reconnaissent Weezle, Flanagan et Atkinson, en bonne santé physique (ils n'ont que quelques hématomes) mais profondément choqués.

Il va falloir donner des explications... et qu'elles soient bonnes!




Tel est pris qui croyait prendre

1-Présentation
Sessions de jeu #7:
• Mercredi 16 mai 2012

Présents physiquement :
• Zacharias Atkinson, moine défroqué
• Edward Green, explorateur
• Professeur Lewis Lexington, archéologue
• Harvey Weezle, médecin

Présents skypement :
• Albert Flanagan, ingénieur-mécanicien/pilote
• Charles R.R Bapkins, détective conseil

Veuillez trouver ci-après les pensées éclairées d'Albert Flanagan.

2- « Tel est pris qui croyait prendre »

Nuit du Lundi 16 au Mardi 17 février, Londres 1925

Nous revenons à l'hôtel Bakersfield après notre infructueuse investigation de la Pyramide Bleue. Dépités, nous allons au bar afin de nous remonter le moral et de mettre au point le détail de nos prochaines actions. Il est 4h du matin et le bar est désert. Nous évoquons en vrac le fait :

de couler le Vent d'Ivoire (mes compagnons veulent tenter une expérience avec un dauphin… ne savent-ils pas qu'il n'y a pas de dauphins dans la Tamise ? Les pauvres gens de la ville me surprendrons toujours…) ;
d'envoyer un télégramme à notre ami Kensington de New York afin de lui demander de trouver des informations sur la prêtresse Anastasia ;
de lui envoyer une lettre plus détaillée afin d'expliquer en détail nos dernières recherches et lui demander si sa traduction du Livre d'Ivon progresse ;
de s'infiltrer dans la Fondation Penhew de nuit afin de découvrir ses secrets ;
d'assassiner al-Sayed dont la culpabilité ne fait aucun doute (sauf pour Atkinson qui étrangement est décidé à le laisser en paix) ;
de préparer la logistique de notre voyage vers Le Caire, prochaine destination de notre expédition.

Echauffés par quelques verres d'un excellent Glenn Goulish 12 ans d'âge, nous décidons de retourner immédiatement couler, ou au moins immobiliser, le Vent d'Ivoire. Sont de l'expédition le Dr Weezle, le Pr Lexington, Green, Bapkins et votre serviteur, Albert Flanagan. Atkinson demeure à l'hôtel, plongé dans ses lectures.

Le plan (magnifiquement conçu) est de traverser la Tamise depuis la rive sud, de poser de la dynamite à l'arrière du bâtiment et de retraverser hâtivement afin d'éviter toute poursuite éventuelle. Je prends les rames car le Dr Weezle et Bapkins se sentent un peu fatigués, petites natures ! Se pourrait-il que ce soit le whiskey qui les ait éméchés ? Le Pr Lexington et Green restent sur la rive sud à nous attendre, prêts à héler un cab.

Nous profitons de l'obscurité et du fog londonien pour nous faufiler discrètement sous la poupe du bâtiment. Ce brave Dr Weezle s'emmêle les pinceaux et peine à fixer le bâton de dynamite sur le navire ; Bapkins tente de l'aider du mieux qu'il peut. Notons au passage que le Dr Weezle est très prolixe lorsque l'on parle de dynamiter des choses mais étrangement absent lorsqu'il s'agit de poser réellement des bâtons de dynamite et de les allumer… Une fois la mèche allumée, je rame de toutes mes forces vers la rive sud. Arrivés au milieu de la Tamise, une explosion secoue le navire derrière nous et illumine la scène. Nous sommes malheureusement repérés et nous nous faisons littéralement canarder ! Le Dr Weezle est atteint au bras, Bapkins à la jambe en tentant de me relayer aux rames. Nous arrivons miraculeusement sur l'autre rive et avec l'aide de nos compagnons rentrons prestement à l'hôtel.

Mardi 17 février, Matin

Nous dormons toute la matinée afin de récupérer de nos aventures nocturnes, sauf le Pr Lexington qui monte la garde et écrit les courriers destinés à Kensington. Il va les poster une fois que nous sommes tous réveillés et part ensuite se coucher.

Mardi 17 février, Après-Midi

L'après-midi se déroule comme ceci :

Le Dr Weezle et moi-même partons au port afin de mettre en place la logistique du voyage (fuite ?) vers Le Caire. Nous apprenons qu'une liaison maritime part tous les mardis de Southampton et rejoint Port-Saïd 3 jours plus tard. Nous achetons nos places sur le ‘De Grasse', qui partira le mardi 24 février, et établissons toutes les formalités avec les douanes afin que le matériel de notre expédition soit correctement embarqué sur le ‘De Grasse'. De retour du port, le Dr Weezle remarque que nous sommes de nouveau suivis. Je lui explique une tactique acquise dans la brousse qui permet à une proie chassée de devenir chasseur. Nous semons notre poursuivant mais n'arrivons pas à mettre la main dessus. De passage aux docks, nous constatons que notre expédition contre le Vent d'Ivoire a porté ses fruits : le navire est immobilisé.

Green continue sa lecture des Sectes Secrètes d'Afrique

Bapkins fait les « courses » pour le soir : cordes, grappin, essence, formol, matraques, jumelles.

Le Pr Lexington dort. Que fait Atkinson ?

Mardi 17 Mars, Soir

Ce soir est un soir de pleine lune. Nous décidons de mener une double opération, la Fondation Penhew et la Pyramide Bleue n'étant qu'à 15mn à pieds l'une de l'autre. Deux groupes surveilleront ces lieux : s'il se passe quelque chose de suspect dans l'un, quelqu'un du groupe ira prévenir l'autre. Simplissime.

Le Dr Weezle, Bapkins et moi-même nous chargeons de la fondation. Bapkins, malin, se poste à distance et observe la fondation à l'aide de ses jumelles. Le Dr Weezle et moi-même surveillons les arrières de la Fondation et constatons qu'un nouveau chargement est en train d'avoir lieu. Nous nous rapprochons mais nous faisons surprendre et appréhender par 5 malandrins armés qui nous forcent à monter à bord du camion, nous entravent les mains et nous mettent un sac sur la tête. Nous ne pouvons résister ou appeler à l'aide, la rue étant déserte. Il semblerait que nous soyons tombés dans un piège machiavélique… nous roulons longtemps et sortons probablement de Londres. J'espère que Bapkins aura eu la présence d'esprit de nous suivre à distance pour voir ou nos ravisseurs nous emmènent…

Le Pr Lexington, Atkinson et Green se chargent de la Pyramide Bleue. Vers 23h, Al-Sayed pointe son nez et entre dans la Pyramide. Atkinson décide de le suivre à l'intérieur. Green se poste à l'arrière, le Pr Lexington entre dans un pub qui fait face à la Pyramide. Voyant que rien ne se produit, le Pr contourne la Pyramide et découvre que Al-Sayed, Atkinson et Green se sont envolés… il rentre à l'hôtel.

Plus tard, à l'hôtel, le Pr retrouve Bapkins et Green qui expliquent avoir suivi, chacun de leur côté, le Dr Weezle, Flanagan et leurs ravisseurs ainsi que Al-Sayed et Atkinson, jusqu'à une grande demeure, perdue dans un parc de la campagne londonienne.

Mardi 17 Mars, En pleine nuit

Le lendemain matin, l'inspecteur Barrington frappe à la porte accompagné de ses hommes. Il apparait que nous étions sous étroite surveillance. Barrington nous reproche nos derniers agissements mais comprend, d'après nos explications, que quelque chose de louche est en train de se tramer. De plus, il apparait que la demeure de campagne appartient à Gavigan… le lien est fait : les meurtres, Al-Sayed, Gavigan, la Fondation Penhew, l'opération sauvetage vient de démarrer.




La croisade d'Harvey

1-Présentation :
Sessions de jeu #6:
• Mardi 24 avril 2012

Présents physiquement :
• Zacharias Atkinson, moine défroqué
• Edward Green, explorateur
• Professeur Lewis Lexington, archéologue
• Harvey Weezle, médecin

Présents skypement :
• Albert Flanagan, ingénieur-mécanicien/pilote
• Charles R.R Bapkins, détective conseil

Ci-après, les impressions personnelles d'Harvey Weezle sur les derniers évènements, intervenus lors de la Croisade (dénommée : l'expédition « Lexington : sur les traces de l'expédition Carlyle »).

2- Ne pas confondre « faire tapis » et « se faire mettre au tapis »

Dimanche 15 février, matin et après midi

Après une bonne nuit passée dans notre nouvel hôtel (Bakerfields) nous voilà reposés.

Au lever, suite à ma proposition, mes acolytes décident de reprendre le fil des événements depuis la lettre de Jackson Elias. Ils se mettent à trier l'Elias (les liasses) de documents en leur possession. Je me contente de réfuter leurs pitoyables suppositions et leur rappelle à plusieurs reprises qu'ils auraient mieux fait de m'écouter à New York.

Lexington en profite pour s'éclipser pour envoyer des télégrammes à je ne sais qui.

Récapitulatif des dates clef de l'expédition Carlyle par Albert Flanagan:

1919
• 4 avril : annonce de l'expédition dans les journaux
• 5 avril : départ pour Londres
• 3 juillet : départ de l'expédition de l'Egypte pour le Kenya
• 24 juillet : annonce du safari dans la région de Nairobi
• 15 octobre : l'expédition Carlyle est portée disparue !

1920
• Mars : expédition de secours d'Erica Carlyle
• 24 mai : la police de Nairobi confirme le massacre de l'expédition de Roger Carlyle
• 19 juin : 5 hommes de la tribu Nandi sont exécutés

Membres présumés disparus de l'expédition Carlyle:

Roger Carlyle, 22 ans, héritier d'un empire financier basé sur la vente d'armes
Sir Aubrey Penhew, éminent égyptologue, fondateur de la Fondation Penhew basée à Londres
Robert Huston, psychologue de Roger Carlyle, spécialiste des pictogrammes antiques et surtout mis en cause par Carlyle sur une affaire louche.
Hypatia Masters, photographe, probablement l'ancienne maîtresse de Roger Carlyle
Jack Brady, intendant de l'expédition
M'Weru Anastasia, prêtresse vaudou d'Harlem, nous avons appris son existence suite à mon enquête sur les dossiers cachés d'Huston. Pas d'enquête sur elle. Pourtant, cela ne nous aurait pas pris longtemps

Pièces à conviction:
Boite d'allumettes du Tigre Bondissant, établissement de Shanghai.
Carte de visite d'une entreprise d'Import/Export nommée Emmerson où le nom de Silas N'Kwane à été noté par la main d'Elias
Photo d'un bateau, le pilote reconnaît grâce à la forme des vagues le port de Shangai
L'armateur est Ho Fong Import, son capitaine norvégien se dénomme Torvak.Le trajet emprunté par le bateau est Marseille, Malte, Port Saïd, Aden, Bombay, Singapour, Saïgon et enfin, Shangaï. Le cycle des aller-retours varie de 6 semaines à 3 mois.
L'entrepôt appartient à un indien du nom de Punji Chabout. Ce dernier habite Londres. L'entrepôt stocke des marchandises diverses, sans plus de précisions.
Lettre de Faraz Najir (Caire)
Emerson échange avec Mombasa (Ahja Singh)

Pistes à suivre:

A New York:
enquêter sur la prêtresse vaudou.

En Egypte:
Prendre contact avec Faraz Najir, contact de Carlyle au Caire

Au Kenya:
Prendre contact / interroger Mark Selkirk (police) par rapport à l'enquête sur l'expédition Carlyle
Enquêter sur Ahja Singh à Mombasa pour remonter la piste de la Langue Sanglante au Kenya (dangereux!)


A Shanghai:
Se renseigner sur le Tigre Trébuchant
Se renseigner sur le yacht dont le nom commence par les lettres DAM
Trouver les membres de l'expédition Carlyle qui pourraient s'y trouver encore
3. A l'action !!!


Quatre d'entre nous décidons de revenir au Cargo afin de reprendre notre mission d'infiltration. Je remarque sur la route que les félins sont assez présents dans notre Croisade : le Tigre Trébuchant fait écho au Dancing Lion et au Lion d'Or.

Nous arrivons assez rapidement dans les rues tré-passantes des docks…Je décide de séparer le groupe sacrifiant l'aviateur dans une diversion fort habile, lui enjoignant de se saouler avec les misérables asiatiques qui constituent le gros de l'équipage du Vent d'Ivoire, tout en prétendant vouloir se faire engager par le Capitaine Torvak. J'espère que mes paroles ont su atteindre l'organe qui lui sert de cerveau. J'entends juste le premier échange « Toi américain ? » « Si »…Lamentable…Nous n'allons pas pouvoir nous éterniser longtemps à bord. Flanagan me déclarera plus tard qu'il avait joué au Poker avec eux…

Je surveille mes deux autres compagnons, le moine défroqué, à l'air pervers, m'a tout l'air d'un sectateur…Son attachement pour les filles de joie et sa récente acquisition d'un tableau impie me laissent plus que songeur. Le bellâtre a l'air d'un joyeux ahuri…N'a-t-il rien compris de ce qui nous arrive ?

Nous montons assez facilement dans le cargo et empruntons un escalier pour descendre dans la première cale, celle-ci est vraiment peu remplie…Pour un navire, supposé quitter Londres d'ici quelques jours, c'est troublant…Continuant mon inspection, je décide de fouiller quelques caisses, je découvre dans une caisse destinée à Ahja Sing / Bassin Kilindini, Mombasa Kenya, des vases canopes, récipients destinés à recevoir les viscères embaumés des défunts dans l'Antique Egypte.

Dans d'autres caisses, non étiquetées, je trouve des pièces mécaniques, que je fais immédiatement photographier par Bapkins ainsi, curieuse surprise, qu'un bracelet en forme de Loup.

Le moine, que j'avais chargé de faire le guet, n'a pu s'empêcher d'ignorer mes consignes et a laissé Bapkins se rendre dans la seconde cale. Celui-ci y aurait trouvé des bouteilles de vin, et d'autres pièces mécaniques.

En remontant, le Moine attire l'attention d'un matelot…Il essaye de nous barrer l'accès de la passerelle, je le sème assez facilement, utilisant ma connaissance innée du labyrinthe que constituent les docks, m'attardant néanmoins pour voir le moine se tromper de ruelle et être à deux doigts de se faire rattraper…Il imite parfaitement l'Ange Déchu qu'il est en se jetant dans la Tamise…Quel idiot !!!

Flanagan, toujours désireux de se faire remarquer se jette à l'eau et le sauve de cette tentative de suicide par noyade. Il a toutefois la jugeote de laisser les matelots le frapper à plusieurs reprises afin de donner le change.

Bapkins m'a rejoint à la voiture, nous quittons les Docks rapidement pendant que Flanagan amène le Moine à l'hôpital, que nous avions quitté quelques heures plus tôt.

Laissant là les invalides, nous décidons de rejoindre l'hôtel. Lexington et Flanagan restent toutefois à l'hôpital, redoutant une improbable (quoi que salutaire) attaque de notre moine.

Lundi 16 février

Après un petit déjeuner riche, je souhaite récupérer une partie de notre arsenal. Les invalides continuent leurs lectures impies. L'inspecteur Barrington de Scotland Yard nous redonne nos armes.

Le lundi midi est agrémenté d'une discussion de pizza, Flanagan engueule vertement le serveur qui a mis plus de 40 minutes à nous servir.

Le lundi après-midi est consacré à des missions personnelles : visite au Scoop, discussion avec Barrington « La Fraternité du Pharaon Noir n'existe plus, je vous en ramènerai la preuve », recherches à la bibliothèque concernant Gavigan, la Fondation Penhew et le passage de l'expédition Carlyle à Londres. Rien d'intéressant n'en ressort.

Suite à un atelier sciage de canons, nous effectuons une visite nocturne à la Pyramide Bleue

Celle-ci ne donne rien…

A ma demande, Flanagan propose un plan d'action, je laisse les autres y réagir, il est bon de leur apprendre à réfléchir par eux même. Je donnerai plus tard mon avis qui emportera comme d'habitude l'adhésion de mes troupes.

Lundi 16 février en pleine nuit autour d'une table du bar de l'Hôtel Bakersfield.

Les Bakersfield Boogie Boys se réunissent, j'attends un peu avant de leur proposer de se renommer en Rude Weezle's Crusaders.

4. Le plan d'action d'Albert Flanagan

« Chers amis, suite à nos dernières aventures, je vous expose ici mes pensées quant aux actions qu'il nous reste à accomplir à Londres. Des ennemis occultes sont à nos trousses et emploient des forces abjectes pour nous empêcher de découvrir la vérité sur l'expédition Carlyle. Ils sont, nous l'avons vu, prêts à tout pour nous arrêter ! Dans le désert, lorsqu'un serpent vous menace, il faut frapper vite et fort pour lui couper la tête ! Agissons de même pardieu ! Par ordre, voici les 4 points qui me semblent les plus urgents :

Premièrement, par mesure de précaution, nous devons couler le Vent d'Ivoire et envoyer sa cargaison par le fond avant qu'il ne quitte Londres. Rappelons que je l'ai proposé dès que nous avons découvert l'existence de ce cargo. Profitons du fog et de l'obscurité pour dynamiter la coque en plusieurs endroits. Nous ne pouvons prendre le risque de laisser l'étrange machine dans les mains de nos ennemis. Qui sait à quels noirs desseins la destinent t'ils ! Dans le doute, détruisons-là, cela les ralentira peut être… L'équipage devrait être sauf et s'en tirer sans trop de tracas : ils pourront gagner la rive avant que le navire ne sombre. Nous devrions désormais avoir assez de dynamite pour couler le navire… Nous n'avons aux yeux de l'inspecteur Barrington aucun lien avec le navire. Comment nous suspecter ?

Deuxième point : il faut urgentissiment prévoir la logistique de notre prochaine étape, j'ai nommé le Caire. En effet, il serait, à mon avis, prématuré de nous aventurer directement au Kenya ou en Chine sans savoir plus avant ou nous mettons les pieds et à qui ou à quoi nous avons réellement affaire. Quoi de mieux que de suivre les pas de l'expédition Carlyle afin de comprendre ce qu'ils ont découvert en Egypte et qui les a si soudainement poussé au Kenya ? Bref, prévoyons notre traversée et tenons nous prêt à appareiller rapidement !

Troisièmement, nous avons établi avec certitude un lien direct entre Al-Sayed et le culte du Pharaon Noir. Peut être même en est-il le Grand Maitre Londonien ? Elimons le lui et ses artefacts impies. Encore une fois, un raid nocturne me semble approprié. Baril d'essence et allumettes, voilà ce que je préconise. Très bonne initiative de Flanagan…S'il parle avant de trépasser, tant mieux ! S'il reste muet ou si nous devons l'abattre, nous aurons au moins eu la satisfaction d'éliminer un membre important du culte Londonien. Bruler sa maison ne devait laisser aucune trace. Nous pouvons toujours nous forger un alibi pour dérouter toute suspicion de l'inspecteur Barrington.

Dernier point, même si je ne suis pas convaincu de la culpabilité de Gavigan et de la Fondation Penhew (à priori, les premières caisses trouvées ne contenaient que de véritables antiquités et Gavigan nous a mis sur la piste d'Al Sayed lui aussi) une visite nocturne ici aussi s'impose. Nous aurons besoin des amis de notre bien aimé Guide pour venir à bout du coffre-fort que nous savons se trouver dans le bureau de Gavigan. Nous passerons par la trappe à charbon à l'arrière du bâtiment, explorerons les sous-sols et fouillerons le bureau de Gavigan. Si la fondation cache des secrets et est le centre du culte londonien du Pharaon Noir, nous le saurons rapidement. Matraques, formol et menottes seront de rigueur pour immobiliser d'éventuels gardes.

Mes amis, qu'en pensez-vous ? »

Je laisse Bapkins intervenir, je lui ai soufflé à l'oreille durant le discours de Flanagan mon ordre de priorité. Il a du mal à construire des raisonnements, mais cette intervention va lui permettre de prendre confiance en lui :
« 1-prévoir la logistique pour une éventuelle "fuite",
2-mission exploration/ infiltration à la Fondation (si nous faisons péter des navires ou brûler des baraques les flics vont être sur le "qui vive"?)
3-feu de joie & feu d'artifice Londonien!!! »

Il fait preuve d'initiative lui aussi et se permet de proposer un 5ème point: avant de partir, dégommer la mère "froide" du peintre, ça ne pourra pas faire de mal...Il a oublié de préciser que nous devions brûler le tableau qu'a acheté le Moine.

Le professeur Lexington, à qui je laisse croire qu'il est le véritable « chef de l'expédition » insiste pour contrecarrer mes projets.

« - Le passage du "Vent d'Ivoire" par le fond me semble particulièrement indiqué pour les raisons que vous avez cité. L'entreprise risque d'être délicate car il nous faudra approché de nouveau l'équipage. Edward et moi pourrions nous charger de "l'approche" pendant que vous irez placer les explosifs. Un plan plus en détails reste à définir.

- Le Caire comme prochaine étape, oui! A ce propos, je suis tout à fait disposé à préparer le versant Archéologique de notre expédition.
En effet, il serait intéressant de réaliser une mise en commun des informations glanées à la lecture de nos ouvrages respectifs afin d'en tirer des éléments de concordances. Nous pourrions ainsi affiné notre connaissance des intentions et objectifs véritables de Carlyle et de ses associés.

- Je préconiserai une visite nocturne du bureau de Gavigan avant toute action contre Al-Sayed. Dans la mesure où les deux hommes se connaissent et se fréquentent. Je crains que la disparition de l'un ne rende l'autre trop méfiant à notre égard et que de précieuses informations disparaissent.

- Supprimer Al-Sayed ne nous rendra pas Elias, mais je me suis juré de venger mon défunt confrère et ami. Quoi que vous décidiez, je veux voir ce sorcier mordre la poussière.

Enfin, je propose de donner des informations choisies au "Scoop" afin d'obtenir quelques crédits supplémentaires pour la suite. Je ne me souviens plus jusqu'où notre expédition est financée mais nous risquons rapidement d'être en manque de fonds. »

Edward participe aussi à la réflexion pour Al Sayed : « L'assassinat à distance par tir de carabine entre les 2 yeux me paraît suffisant. L'incendie de la boutique pour poursuivre le nettoyage. Les alibis seront à trouver ; j'ai lu qq livres policiers ; on essaiera de mettre au point une stratégie. ». Quel brave homme, O'Malley sera prêt à nous fournir un alibi rocambolesque pour cette soirée…

Néanmoins, la suite de son propos me laisse songeur, a t'il des relations que j'ignore avec Gavigan ? Une « immonde bête tentaculaire capable d'attaque par strangulation rôde près d'un bateau chargeant des caisses de la Fondation. Ok, mais cela n'implique pas forcément de les qualifier d'ennemis. ne nous radicalisons pas. »

Demain sera un autre jour pour ceux qui ne meurent jamais…Shanghai nous voilà.

Le Commandant des Croisés Harvey Rude Boy Weezle.



Un bateau bien étrange et autres contrariétés

1-Présentation :
Sessions de jeu #5:
• Vendredi 6 Janvier 2012

Présents physiquement :
• Zacharias Atkinson, moine défroqué
• Edward Green, explorateur
• Professeur Lewis Lexington, archéologue

Présents skypement :
• Albert Flanagan, ingénieur-mécanicien/pilote
• Charles R.R Bapkins, détective conseil

Présents absentément :
• Harvey Weezle, médecin (Ludo)

Ci-après, les impressions personnelles d'Edward Green sur les derniers évènements.

2-Evènements :

Vendredi 13 février, Matin

Après un récapitulatif rapide, l'équipe procède à une grosse réflexion sur les actions possibles à mener :

Rendre une visite au domicile de Gavigan;
Effectuer une visite nocturne de la Fondation;
Consulter la médecine légale pour obtenir des informations sur les différents meurtres;
Trouver le lieu de réunion de la secte.

Zacharias décide de rester à l'hôtel pour lire.

Lewis et Charles se rendent chez Barrington pour essayer d'obtenir des informations du médecin légiste sur les meurtres.

Arrivés tôt, Barrington n'est pas encore présent dans les locaux de la police. Après une heure d'attente, il finit par les recevoir. Il est suspicieux. Il nous voit tous les jours et nos visites nocturnes au magasin d'épices ne semble guère lui plaire.

Bapkins explique que nous avons besoin d'accéder aux dossiers du médecin légiste pour comprendre le mode opératoire. Barrington, qui ne veut pas perdre son temps à trouver les anciens dossiers, fournit tout de même celui du dernier meurtre : l'homme semble réduit en bouillie avec une arme contondante puis poignardé avec une lame fine.

Je me rends en observation chez Gavigan pour obtenir des informations sur son emploi du temps. A 8h, Gavigan sort de chez lui avec un parapluie et se rend directement à la Fondation Penhew.

Albert décide d'aller repérer des failles dans le système de sécurité de la Fondation Penhew en vue d'une éventuelle visite nocturne. Le bâtiment est composé d'un étage. Les fenêtre à l'étage ne sont pas protégées par des grilles contrairement aux fenêtres du rez-de-chaussée.

Le bâtiment est entouré par des rues de tous les côtés. Une grande grille, à pointes de 2m de haut en fer forgé, délimite l'ensemble de la propriété. La cour arrière est accessible par un grand portail fermé par une lourde chaîne. Dans cette cour se trouve un quai de chargement ainsi qu'une trappe pour charger le charbon. On peut supposer qu'un sous-sol est présent.

Très actif en journée, ce quartier doit être calme la nuit. Albert ne note pas de vigile en journée à part les agents à l'accueil. Suivant Gavigan, je rejoins Albert.

A ce moment là, un camion de livraison se présente à l'arrière du batîment. Les grilles s'ouvrent. Deux hommes sortent du camion et se font aider par deux hommes de couleur travaillant pour la fondation. Ils chargent des caisses dans le camion.

Nous interpellons un taxi. Prétextant le contrôle du soin apporté aux marchandises, le conducteur accepte de suivre le camion. Ce dernier se rend dans le quartier sombre de Limehouse et s'arrête près d'un entrepôt. Un petit groupe de dockers patibulaires et dégénérés viennent décharger les caisses.

Flanagan souhaite investiguer et poser des questions dans le quartier, mais sa tenue n'est pas adaptée au cadre. Les deux compères rentrent donc à l'hôtel.

Harvey se rend au magasin d'épices pour surveiller l'activité. Tewfik Al-Sayed ouvre son magasin. Rien de notable à signaler.

Passage à l'hôtel Terminus, nos chambres ont été fouillées. Un message nous a été laissé par Gavigan. Il a procédé à une petite enquête et souhaite nous rencontrer pour nous donner des informations sur un guide de Carlyle.

Vendredi 13 février, après-midi

Lexington, Flanagan et moi même nous rendons à la fondation Penhew. Gavigan nous reçoit, il affiche une mine satisfaite. Il explique avoir retrouvé l'un des guides ayant accompagné l'expédition Carlyle en Egypte. Ce dernier est à Londres actuellement et se nomme : Tewfik Al-Sayed. Ce nom a été trouvé dans un rapport de l'expédition.

Gavigan nous met en garde : cet homme pourrait appartenir à la Secte du Pharaon. Noir. Il était un guide zélé semblant mettre beaucoup de volonté à faire avancer l'expédition. Il a été recruté par Sir Penhew et est revenu un an environ après le départ d'Egypte vers le Kenya de l'expédition Carlyle.

Gavigan n'en sait pas plus que ça sur la secte du Pharaon Noir et le rendez-vous s'achève après quelques politesses.

Sur la route du retour, nous nous sentons suivis par un individu à moustaches. Un arrêt dans un pub pour tenter de le surprendre ne permet pas d'en découvrir plus. Nous effectuons un retour discret à l'hôtel du Dancing Lion.

Weezle va chercher des armes au marché noir avec Atkinson et Bapkins dans le quartier de Soho, il a en effet trouvé un contact dans un pub irlandais grâce à de vieilles connaissances. Ils s'y rendent en tenue adaptée. Au bar, il demande un certain O'Maley, gros gaillard roux en salopette. Après avoir trouvé de soi-disant amis en commun (un vague cousin au 3ème degré de la tante d'un voisin), O'Maley accepte de rapporter des armes. Après marchandage, le prix est fixé à 45£ payables à la réception à minuit à l'arrière du pub.

Concertation:: Il faut rendre visite à Al-Sayed. Le groupe décide de se présenter comme étant composé d'aventuriers amateurs venant de New-York cherchant des informations sur Carlyle tout en souhaitant vouloir rejoindre la secte du Pharaon Noir.
Vendredi 13 février, fin d'après-midi

Direction Soho et la boutique d'épices. J'entre dans la boutuique accompagné de Lexington et Flanagan. Le professeur expose de façon exubérante la conversation planifiée: nous cherchons secrets et trésors, etc... Al-Sayed est peu réceptif et trouve les propos délirants. Après avoir évoqué la secte du Pharaon Noir, nous nous faisons virer du magasin... Al-Sayed semble peu content de ce contact.

Vendredi 13 février, minuit

Après un excellent fish & chips, nous nous rendons au rendez-vous pour récupérer les armes. O'Maley est présent avec un sac en toile de jute qui contient deux fusils de chasse, un flingue, 2 boites de 10 cartouches et 2 boites de 10 balles.

Le professeur et moi même nous octroyons un fusil chacun alors que Bapkins récupère un pistolet. Nous décidons d'aller visiter l'entrepôt en prenant un taxi pour nous déposer à proximité.
Nous préparons les affaires : lampe, pied de biche, corde.

Là, Lewis s'écroule après une apparente crise de folie. Il semble ressentir une forte douleur pénétrant son crâne. (Il doit certainement payer son excellent sketch produit pour Al-Sayed). Weezle, en grand professionnel, amène la victime aux urgences accompagné d'Atkinson.

Bapkins, Flanagan et votre serviteur décident de maintenir l'opération Entrepôt. Nous nous y rendons en taxi. Sur place, notre détective, toujours prêt à utiliser les méthodes nécessaires, ouvre une voiture dans une ruelle sombre et parvient à la démarrer. Elle nous permettra théoriquement de nous échapper rapidement en cas de problème. La suite nous prouvera le contraire.

L'entrepôt fourmille d'activité. Des dockers chargent un lourd cargo. En s'approchant du bateau, je ressens tout à coup comme un effleurement derrière la nuque mais ne vois rien. Une odeur de cheveux brûlées est perceptible. Je me mets alors à suffoquer, il semble y avoir quelque chose dans ma gorge qui m'empêche de respirer!

Mes camarades me tirent en arrière sur le sol. Passant sous un lampadaire, la « chose » me libère et je parviens, affaibli, à reprendre mon souffle. Paniqué, j'éclaire la nuit de ma lampe torche : une forme brumeuse et tentaculaire s'évapore. Albert panique, part en courant et se met à suffoquer à son tour! Il se libère toutefois grâce à une source de lumière et repart de plus belle.

Je le rattrape et le saisis. Aidé de Bapkins, je ll'embarque dans la voiture et le détective enclenche la mauvaise vitesse, percutant violemment un lampadaire qui aura raison du moteur. C'est au tour de Bapkins de suffoquer tout à coup, heureusement les lampes fonctionnent toujours et nous pouvons le libérer de l'emprise de la créature.

Après cette belle (et efficace!) promenade nocturne, nous nous dirigeons, à pieds, vers les urgences pour y trouver quelques soins ainsi que nos camarades.

Samedi 14 février, matin très tôt

Tout le monde se retrouve pour une petite fête aux urgences. Le malaise de Lexington a été diagnostiqué comme une crise cardiaque alors que Flanagan et moi même semblons avoir subi une strangulation.

Weezle propose de dynamiter la boutique d'épices. L'idée est écartée pour le moment.

Zacharias, Harvey et Charles vont au port prendre des informations sur le cargo. Ce dernier bat pavillon Chinois et se nomme le « Vent d'Ivoire ».

Harvey propose de dynamiter le bateau. L'idée est écartée pour le moment.

Samedi 14 février, matin

Bapkins, Flanagan et Atkison se rendent à la capitainerie prendre des informations sur le cargo et l'entrepôt. Ils apprennent que le bateau va repartir pour Shangaï dans 3 jours pour livrer diverses marchandises.

L'armateur est Ho Fong Import, son capitaine norvégien se dénomme Lars torvak.Le trajet emprunté par le bateau est Marseille, Malte, Port Saïd, Aden, Bombay, Singapour, Saïgon et enfin, Shangaï. Le cycle des aller-retours varie de 6 semaines à 3 mois.

L'entrepôt appartient à un indien du nom de Punji Chabout. Ce dernier habite Londres (l'adresse exacte n'est pas obtenue). L'entrepôt stocke des marchandises diverses, sans plus de précisions.

Bapkins insiste sur un trafic potentiel sur le bateau et demande l'intervention des douanes à Barrington. Sans plus de preuves, ce n'est pas envisageable. Pendant ce temps, je me repose à l'hôtel avec Lexington tout en nous plongeant plus avant dans les ouvrages récupérés à New York.

Samedi 14 février, nuit

Je suis tiré dans mon sommeil par un bruit de serrure. Je réveille Bapkins qui se poste avec moi à couvert derrière un lit. La porte s'ouvre, deux hommes entrent dans la chambre, armés de lourds gourdins. Mon camarade d'infortune les somme de s'arrêter et les aveugle avec une lampe. Les assaillants tournent alors les talons et filent.

Nous ouvrons le feu, blessant grièvement un des agresseurs qui laissent tomber leurs gourdins, une course poursuite s'engage. C'est la panique dans l'hôtel. Les clients sortent des chambres pour voir ce qui se passe et il est particulièrement difficile d'intercepter les fuyards.

Ils atteignent la fenêtre au bout du couloir et prennent l'escalier de secours. Flanagan, armé d'un fusil, passe par l'intérieur pour les prendre à revers.

Les hommes sont prêts à monter dans un voiture lorsqu'un angle de tir s'ouvre. Nous profitons de cette dernière ouverture pour tirer. Les deux fuyards sont touchés mais réussissent à se hisser dans le véhicule qui s'échappe à toute vitesse dans une mare de sang. Les tirs suivants sont inutile.

Bapkins et moi sommes arrêtés par la police qui vient d'arriver sur les lieux. Nous leur expliquons que les deux malfaiteurs sont entrés dans la chambre. Après une partie de lutte, nous avons réussi à récupérer leurs armes et à s'en servir contre eux. Charles les baratine proprement et semble les convaincre, nous sortant d'un sacré faux pas.

Nous retournons à l'hôtel où nos amis nous apprennent que les gourdins retrouvés sont des gourdins à pointe. C'est certainement ce type d'arme qui a servi dans les mystérieux meurtres londoniens.

Dimanche 15 février, 6h du matin

Réveil de la réception. Nous filons tous les six vers les docks où nous souhaitons monter à bord du cargo et trouver des informations sur les caisses chargées la veille.

Nous récupérons la barque repérée la veille par Flanagan et nous ramons vers le «Vents d'Ivoire». Plus nous nous approchons, plus nous nous apercevons que l'intervention est compromise : le bateau est … grand. C'est un 7000 tonnes, il doit y avoir environ une cinquantaine de membres d'équipage.

Nous décidons de reporter notre opération d'infiltration à plus tard et rentrons à l'hôtel, la queue entre les jambes.



Tableaux, meurtres et sacs d'épices

1-Présentation :
Sessions de jeu #4:
• Vendredi 6 Janvier 2012

Investigateurs :
• Professeur Lewis Lexington, archéologue
• Albert Flanagan, ingénieur-mécanicien/pilote
• Harvey Weezle, médecin
• Edward Green, explorateur
• Zacharias Atkinson, moine défroqué
• Charles R.R Bapkins, détective conseil

Vous trouverez ci-après un extrait du journal personnel d'Atkinson.

2-Evènements :
Ce Mardi 10 Février 1925 aura su me donner plusieurs satisfactions bien qu'ayant commencé de manière anodine.

En effet, la matinée a été consacrée aux tâches administratives (Bapkins et Flanagan enregistrèrent leurs armes et firent la demande d'une licence de détective) et nourricières (passage à la banque de Weezle et Green). Quant à moi, j'accompagnais le professeur à la bibliothèque afin de profiter d'un cadre adéquat à la lecture et à la réflexion. Je ne sais plus sur quoi portaient les recherches de Lexington mais je me souviens de sa mine contrariée lorsque nous quittâmes le lieu.

L'après-midi fut nettement plus intéressante.
Green, Flanagan et Lexington se rendirent à la fondation Penhew pour finalement ne pas réussir à obtenir de subventions supplémentaires de la part de Gavigan pour financer notre expédition. Les guignols, bien beau si nous arrivons au Caire. Enfin, ils eurent quand même la présence d'esprit de ne pas leur laisser un de nos précieux objets, un sceptre qu'ils présentèrent au dandy. Ils remarquèrent également de l'argent liquide dans un coffre entrouvert du bureau.

Pendant ce temps, les autres et moi rencontrions un jeune artiste peintre, Miles Shipley à Soho (adresse communiquée par Mahoney). Ce jeune homme vit et travaille chez sa mère. Il porte sur lui le talent et le travail qu'il transmet dans ses toiles. J'avoue avoir été conquis par ses œuvres et n'ai pu m'empêcher d'en acquérir une : la représentation d'une pièce de théâtre nommée le Roi en Jaune et jouée sur les berges d'un fleuve. Magnifique. Bapkins a été moins sensible à son art et je ne saurais dire pour Weezle. Celui-ci a essayé de me dérober ma peinture de force, jalousie ou folie. Depuis qu'il a lu ce livre il en est devenu que plus inquiétant.

Le soir nous nous rendîmes à la Pyramide Bleue (après avoir dissuadé Weezle de se travestir en égyptien, plus de doute il traverse une période difficile) afin de retrouver la trace d'Al Sayed. Pendant la "planque", Lexington m'initia à des joies terrestres qui m'étaient jusque là inconnues : une jeune fille m'a dévoilé ses charmes au cours d'une danse des plus exotiques et ce avec autant de talent que ce jeune peintre.
Lorsqu'Al Sayed apparut dans l'établissement, nous en profitâmes pour visiter son épicerie en douce. Le butin fut intéressant: un sceptre de métal noir, un ankh inversé (symbole du Pharaon Noir) et des fioles mais nous laissâmes tout sur place pour ne pas éveiller les soupçons.

Le lendemain, mercredi 11 février, je me replongeais dans ma lecture, ignorant les faits de mes compagnons. Barrington était censé porter les preuves contre Al Sayed à la police pendant que Weezle et Flannagan se rendaient à la maison de Gavigan.

Par précaution nous changeâmes également d'hôtel de peur des représailles éventuelles que pourait faire peser des sectateurs sur notre groupe.

Le jeudi 12 février, les activités de chacun restèrent identiques sauf que, d'après ce qu'il nous rapporta, Bapkins fila Gavigan, en soirée, jusqu'à la boutique d'Al Sayed! Un comportement bien louche!



Logistique is not a crime

1-Présentation :
Sessions de jeu #3:
• Jeudi 8 Septembre 2011

Investigateurs :
• Professeur Lewis Lexington, archéologue
• Albert Flanagan, ingénieur-mécanicien/pilote
• Harvey Weezle, médecin
• Edward Green, explorateur
• Zacharias Atkinson, moine défroqué
• Charles R.R Bapkins, détective conseil

Vous trouverez ci-après le carnet de note du professeur Lexington.

2-Evènements :
• jeudi 22 janvier 1925 : suite à l'opération « coup de poing » dans la boutique Juju, des comptes rendus à nos divers mécènes furent nécessaire.

Green se rend chez Erica Carlyle. Elle n'est pas là mais Grey, son homme de confiance, lui remet les 800$ prévus (nous regagnons un peu la confiance de la bourgeoise)

je me rends pour ma part auprès du doyen de l'université qui me remet une participation de 400$
je vais ensuite voir Kensington qui, dans l'optique de venger la mort d'Elias, me remet 1000$

Parmi les objets trouvés dans la fameuse boutique, le sceptre attira particulièrement mon attention. Une inscription runique ressemblant à de l'égyptien ancien (mais n'en étant pas) y figurait, signifiant a priori quelque chose à propos du mot “pouvoir”.

La soirée fut mise à profit pour préparer la liste du matériel nécessaire à notre expédition.

• vendredi 23 janvier 1925 : nous partâmes tous effectuer les démarches nécessaires à l'obtention de visas pour l'Angleterre et l'Egypte. Les premiers seront prêts le 26/01 alors que les autres ne le seront pas avant le 2/02.

Edward entama alors la lecture des « sectes secrètes d'Afrique » et Kensington annonça 1 mois de délai pour finaliser l'étude et traduction du livre d'Ivon.

Après une longue mise au point globale concernant les conditions de notre départ, nous décidâmes de procéder à des tours de garde avant de partir à l'aventure. Durant ceux-ci, je fis l'objet d'une attaque perpétrée par une créature ailée monstrueuse. Heureusement, Bapkins fut réveillé par le bruit de la bête traversant la fenêtre et quelques coups de feu bien placés eurent raison de la bête alors qu'elle s'apprêtait à m'éventrer définitivement.

Grièvement blessé, je fus laissé aux soins “d'amis” d'Harvey.

• samedi 24 janvier 1925 : tous mes amis me laissèrent en “sécurité” à New-York pendant qu'ils se rendirent à Arkham pour discuter des objets découverts avec le professeur Cowles, spécialiste du culte de la chauve-souris en Australie, qui nous livra quelques indices supplémentaires :

Les objets trouvés à la boutique Juju étaient employés par des cultes anciens cherchant à ramener des divinités issus d'Ailleurs ;

Il fut assez choqué par les photos que nous lui présentâmes de la créature, témoigna beaucoup d'intérêt pour l'affaire mais affirma ne pouvoir se libérer pour nous aider avant un délai de plusieurs mois.

Ils y restèrent une semaine, cachés, afin d'éviter toute nouvelle agression.

• dimanche 1er février 1925 : l'équipe vint me rejoindre chez les “amis” d'Harvey.

• lundi 2 février 1925 : les visas égyptiens étaient enfin disponibles. Pendant ce temps, Bapkins et Flanagan s'occupaient de finaliser les détails de notre départ à Londres. Ils s'aperçurent rapidement qu'ils étaient suivis. L'inconscient fut logiquement appréhendé puis sévèrement molesté. Confié ensuite à la police, le bougre résista à un interrogatoire musclé sans délivrer le moindre indice.

Bapkins convint avec Poole de laisser l'homme sortir en début de soirée afin de pouvoir le filer jusqu'à sa bande. Il en profita ensuite pour acheter des billets sur le Laurentides, quittant le port le 4 février.

En début de soirée, un petit groupe s'apprêta à entreprendre la filature mais personne ne sortit du commissariat. Après une heure d'attente, Bapkins entra, trouvant le lieutenant bien ennuyé: le prisonnier ayant tenté de se pendre... Il fut toutefois retrouvé avant de mourir et envoyé en soins intensif à l'hôpital proche, la chambre évidemment surveillée.

• mardi 3 février 1925 : nous prîmes tous du repos et, avant de boucler définitivement nos valises, nous jetâmes le corps de la créature m'ayant attaqué dans l'Hudson afin d'éviter toute situation compromettante à notre retour.

• mercredi 4 février 1925 : départ de New-York. Le trajet fut ravigorant, chacun pouvant vaquer à ses occupations sans s'inquiéter d'attaques de sectateurs. Certains s'entraînèrent au ball trap alors que d'autres préférèrent la lecture et le repos.

• dimanche 8 février 1925 : arrivée à Londres dans la soirée. Nous profitâmes de notre installation à l'hôtel pour faire le point sur nos différentes pistes.

• lundi 9 février 1925 : accompagné de Flanagan et de Barpkins, je me rendis au siège du Scoop pour y rencontrer Mickey Mahoney. Il nous indiqua plusieurs pistes:

quelques articles relataient une série de meurtres au sein de la communauté égyptienne, confirmant les titres des journaux du jour annonçant un nouveau mort
un article concernant un peintre étrange, un certain Miles Shipley
une visite à Lesser-Edale suite à des meurtres violents

Nous passâmes ensuite à Scotland Yard pour voir l'inspecteur Barrington. Nous recoupâmes à nouveau les découvertes d'Elias. Les victimes des meurtres suscités furent vraisemblablement écorchées par des membres du culte du Pharaon Noir.

Par ailleurs, Barrington nous indiqua un quartier, Soho, théâtre de ces atrocités, et nous fournit deux noms : Abdul Nawisha, patron d'un établissement nommé « La pyramide bleu », et un marchand d'épices Tewfik al-Sayed, potentiellement liés à tous ces problèmes. Toutefois, Scotland Yard n'a pas réussi à trouver d'indices incriminant réellement ces individus.

Nous rendîmes également visite à la fondation Penhew où Edward Gavigan jeta le discrédit sur les supputations d'Elias, ce qui gonfla un peu plus notre méfiance à l'égard de cette bien mystérieuse organisation.

Forts de ces nouvelles informations, Bapkins envoya un télégramme à Poole, j'en fis de même vers Kensington et mon université.

3-Actions restant à réaliser :
* A Londres :
o Continuer l'enquête sur la Fondation Penhew
o Enquêter sur le culte du Pharaon noir.
o Se rendre à la « Pyramide bleu » et faire notre propre enquête sur les meurtres.
* En Egypte :
o Prendre contact avec Faraz Najir, contact de Carlyle au Caire
* Au Kenya :
o Prendre contact / interroger Mark Selkirk (police) par rapport à l'enquête sur l'expédition Carlyle
o Enquêter sur Ajah Sing à Monbassa pour remonter la piste de la Langue Sanglante au Kenya (dangereux!)
* A Shanghai :
o Se renseigner sur le Tigre Trébuchant
o Se renseigner sur le yacht dont le nom commence par les lettres DAM
o Trouver les membres de l'expédition Carlyle qui pourraient s'y trouver encore



Dynamite et Juju ne font pas bon ménage

Récapitulatif des dates clef de l'expédition Carlyle par Albert Flanagan:

1919
• 4 avril : annonce de l'expédition dans les journaux
• 5 avril : départ pour Londres
• 3 juillet : départ de l'expédition de l'Egypte pour le Kenya
• 24 juillet : annonce du safari dans la région de Nairobi
• 15 octobre : l'expédition Carlyle est portée disparue !

1920
• Mars : expédition de secours d'Erica Carlyle
• 24 mai : la police de Nairobi confirme le massacre de l'expédition de Roger Carlyle
• 19 juin : 5 hommes de la tribu Nandi sont exécutés

1-Présentation :
Sessions de jeu #2:
• Jeudi 11 Aout 2011

Investigateurs :
• Professeur Lewis Lexington, archéologue
• Albert Flanagan, ingénieur-mécanicien/pilote (via Skype)
• Harvey Weezle, médecin
• Edward Green, explorateur
• Zacharias Atkinson, moine défroqué
• Charles R.R Bapkins, détective conseil

Vous trouverez ci-après le carnet de note de Charles R.R Bapkins.

2-Evènements :
• lundi 19 janvier 1925 : visite à mademoiselle Erica Carlyle à la riche demeure familiale Carlyle aux environs de New-York City. Le groupe d'investigateurs se présente au complet afin d'obtenir une aide financière de la part d'Erica et ce pour monter une nouvelle expédition (l'expédition « Lexington : sur les traces de l'expédition Carlyle »). Cette nouvelle expédition aura pour but de retrouver le frère disparu d'Erica, Roger Carlyle, ainsi que d'éclaircir les causes de la disparition de Jackson Elias.

De nouveaux éléments laisseraient supposer que Roger n'a pas trouvé la mort comme le prétendraient certaines autorités africaines… Malgré les éléments avancés par les investigateurs passionnés et le fait qu'il partagent avec Erica les mêmes souffrances dues à la perte d'un être cher (Jackson Elias), Erica semble rester de marbre. Mais finalement, une fine analyse psychologique de la part de Zacharias débloque la situation.

Erica nous donne accès aux livres d'étude de son frère qu'elle gardait secrètement dans un coffre fort camouflé. Elle nous met en garde contre leur contenu jugé « dérangeant »…
Les livres :
-Le Peuple du Monolithe (anglais)
-Les Manuscrits Pnakotiques (anglais)
-La Vie d'un Dieu (anglais)
-Passages choisis du Livre d'Ivon (français)

Aussitôt, Harvey s'attèle aux Manuscrits Pnakotiques, Zacharias à La Vie d'un Dieu et enfin, le professeur Lexington au Peuple du Monolithe. Harvey succombe à une crise de terreur panique soudaine (les couvertures des ignobles manuscrits sont en peau humaine !!!) et commence à arracher les pages de l'ouvrage impie pour les jeter au feu. Il est heureusement vite maîtrisé et ramené dans sa chambre pour prendre un peu de repos.

Zacharias trouve des informations sur un certain « Nyarlathotep » et un « Pharaon Noir » ainsi que sur « le lieu où ce dernier pourrait être invoqué » ? Enfin, le professeur ne semble rien apprendre de très intéressant pour l'instant…

Pendant la nuit, Harvey et moi même sommes pris de cauchemars terribles et blasphématoires.

• mardi 20 janvier 1925 : le lendemain, à l'issue de la rencontre avec mademoiselle Erica Carlyle nous obtenons d'elle la garde sur l'honneur de ces 4 livres ainsi que le financement de notre expédition jusqu'au Caire (pour un trajet NY-Londres-Le Caire)!

Visite du professeur Lexington à son université. Obtient de cette dernière le financement de notre expédition du Caire à Nairobi.

Enquête de Flanagan concernant Brady, un des membres de l'expédition Carlyle. C'était apparemment un sergent des marines qui a pas mal bourlingué à travers le monde (participation à de nombreuses guerres). Il aurait été par la suite mercenaire au Maghreb…

Le toubib active son réseau à propos de la boutique Juju, sans succès.

Le professeur accompagné d'Edward confie le manuscrit « Les Passages choisis du Livre d'Ivon » à sa connaissance Jonah Kensington (L'éditeur d'Elias de chez Prospero Press) ce dernier parlant français. Il propose également de financer l'expédition à hauteur de 1000$, il centralisera également les informations recueillies.

J'apprend de mon contact, Martin Poole, à la brigade criminelle de N-Y que des nègres en grand nombres se réunissent certains soirs à la boutique (« boutique Juju ») d'Imports de colifichets africains de Silas N'Kwane à Harlem. Ces informations font suite à la planque convenue avec le lieutenant Poole. Des chants lugubres et autres incantations méphitiques se devineraient faiblement depuis la rue.

• mercredi 21 janvier 1925 : Je planque avec Edward toute la nuit devant la demeure de Kensington afin de lui venir en aide en cas d'intrusion malveillante. Le lendemain, quand le professeur retourne le voir pour parler de la traduction, cette piste ne donne pas beaucoup d'informations. Le manuscrit étant écrit en vieux français, son déchiffrage pourrait prendre à Jonah beaucoup plus de temps que prévu… Le terme énigmatique de «baisers sanglants» en qualité de signature d'Elias sur sa lettre n'est qu'une « plaisanterie » entre ce dernier et Jonah.

Le professeur et Harvey tentent un coup de bluff. Ils se présentent au BAM (Bureau des Affaires Médicales) afin de récupérer les dossiers de Roger Carlyle rédigé par son médecin traitant, Robert Huston, membre de l'expédition Carlyle.

Erica Carlyle est mise au courant de la tentative et même si elle autorise la diffusion du dossier personnel de son frère, courroucée elle diminuera sa part de financement de l'expédition (financement de N-Y jusqu'à Londres uniquement !).

Le dossier nous apprend que Roger fréquentait un milieux très peu recommandable d'Harlem, fréquentant une négresse semblant passer pour une « chef-chamane » de culte vaudou obscur. Elle aurait une emprise psychologique non négligeable sur Roger… Le médecin traitant de Roger serait mouillé dans une affaire concernant le suicide d'une patiente… ?

3-Le Final :
Plus tard dans la journée du 21, convaincu de l'implication de Roger dans le culte de la Langue Sanglante et ayant rapproché les faits avec les agissements plus que suspects à la boutique Juju d'Harlem (qui ne serait autre qu'un lieu de culte majeur de la secte), le groupe « vote » à l'unanimité une action « d'infiltration et d'éradication » imminente. Aidé par deux policiers chevronnés de la brigade criminelle, l'assaut est lancé par un soir sans lune… (NDMJ: en fait si, yavait de la la lune vu que la veille c'était la pleine lune :p)

-dans la cour intérieure, par une action de groupe minutieusement préparée, nous mettons aisément hors d'état de nuire les deux sentinelles maquillées en squatteurs déguenillés,
-dans la boutique après un crochetage de la porte d'entrée sans problème de ma part, nous identifions un passage caché, une trappe, menant vers de sombres souterrains. Nous subtilisons au passage avec intelligence les livres de compte de la boutique !

-dans un couloir « bas de plafond », d'étranges écritures et symboles sont gravés sur les murs. Zacharias en commence la retranscription dans son carnet de notes afin de proposer ultérieurement l'analyse au professeur (ce dernier encore affaibli de sa précédente escarmouche avec des sectateurs de la Langue Sanglante est resté en arrière, caché dans la voiture, afin de prévenir tout danger éventuel qui pourrait surgir de la rue)…
-dans la pièce de culte principale, nous découvrons des rangées de tambours ainsi qu'une énorme dalle de pierre semblant boucher un puits d'où proviennent des gémissement inquiétants…

-dans la petite pièce attenante, après avoir tiré le rideau, 4 horribles corps décharnés s'animent. Semblant parodier de manière blasphématoire la démarche des vivants, ces créatures de l'enfer (des zombies) se jettent sur nous! Forts heureusement et en tant qu'hommes de terrain, nous gardons tous notre sang-froid (Flanagan, Edward, un policeman et moi même) et faisons pleuvoir un déluge salvateur de balles et de chevrotines acérées. Il est à noter le carnage que livra avec acharnement notre ami Edward qui éradiqua à lui tout seul les 3/4 des assaillants ! Les 4 zombies retournent rapidement et violemment dans les bras de la mort qu'ils ne quitteront plus jamais (et desquels ils n'auraient jamais dû se défaire) !

Nous récupérons :
-une robe de cérémonie bardée de plumes (qui s'avèreront être des plumes de flamands roses),
-une paire de gants ornés de griffes, a priori de grand félin, pouvant être utilisé comme arme,
-un livre intitulé « Les Sectes secrètes d'Afrique » marqué du tampon de l'université d'Harvard,
-un masque de démon africain, apparemment en bois représentant les traits de 4 "choses" différentes,
-un bol en cuivre poli marqué d'étranges inscriptions sur son piédestal,
-un sceptre sculpté de hiéroglyphes égyptiens,
-un serre-tête de métal gris gravé de runes.

Avant de quitter les lieux et sur les bons conseils d'Harvey (« Harvey les bons conseils ») nous dynamitons les lieux avant de partir précipitamment à bord de notre voiture, mission accomplie…

4-Actions restant à réaliser :
• A New-York :
o départ pour Londres imminent (voir la logistique financière, retrait de liquide entre autres),
o CR à Erica pour regagner sa confiance,
o CR à Kensington + récupération du bouquin,
o commencer la lecture des « Sectes secrètes d'Afrique »
o CR à Poole (+photographies des preuves),
o petit rapport à l'université de Nico,
o tours de garde à prévoir,

• A Londres :
o Enquêter sur/ aller à la Fondation Penhew
o contacter James Barrington, un inspecteur de Scotland Yard (contact fourni par Kensington)
o contacter Mickey Mahony, rédacteur en chef du Scoop (contact fourni par Kensington)

• En Egypte :
o Prendre contact avec Faraz Najir, contact de Carlyle au Caire

• Au Kenya :
o Prendre contact / interroger Mark Selkirk (police) par rapport à l'enquête sur l'expédition Carlyle
o Enquêter sur Ajah Sing à Monbassa pour remonter la piste de la Langue Sanglante au Kenya (dangereux!)

• A Shanghai :
o Se renseigner sur le Tigre Trébuchant
o Se renseigner sur le yacht dont le nom commence par les lettres DAM
o Trouver les membres de l'expédition Carlyle qui pourraient s'y trouver encore



La Mort d'un ami

Sessions de jeu #1:
• Vendredi 10 juin 2011

Investigateurs :
• Professeur Lewis Lexington, archéologue
• Albert Flanagan, ingénieur-mécanicien/pilote
• Harvey Weezle, médecin
• Edward Green, explorateur
• Zacharias Atkinson, moine défroqué
• Charles Bapkins, détective

Vous trouverez ci-après le carnet de note d'Albert Flanagan

Membres disparus de l'expédition Carlyle :
• Roger Carlyle, 22 ans, héritier d'un empire financier basé sur la vente d'armes
• Sir Aubey Penhew, éminent égyptologue, fondateur de la Fondation Penhew basée à Londres
• Robert Huston, psychologue de Roger Carlyle, spécialiste des pictogrammes antiques
• Hypatia Masters, photographe, probablement la maitresse de Roger Carlyle
• Jack Brady, intendant de l'expédition

Evènements :
• Mardi 13 janvier 1925 : briefing du professeur Lexington dans sa demeure. Le professeur nous annonce qu'un de ses contacts, Jackson Elias, écrivain de nombreux ouvrages sur les cultes morbides et les sectes violentes, a des informations importantes concernant l'expédition Carlyle disparue corps et biens au Kenya en 1919/1920 après des fouilles en Egypte. Jackson Elias nous donne rendez-vous dans un hôtel new-yorkais deux jours plus tard, le 15 au soir…

• Mercredi 14: investigations diverses, principalement la presse concernant ce qui est connu du grand public sur l'expédition Carlyle

• Jeudi 15 au soir : arrivés à l'hôtel, nous sommes assaillis dans la chambre d'Elias par deux hommes noirs et un blanc accoutrés d'une coiffure étrange et de machettes. Nous nous battons vaillamment (!) contre eux et les abattons avant de nous rendre compte que Jackson Elias a été horriblement assassiné (entrailles à l'air et symbole sanglant gravé sur le front). Nous identifierons plus tard, à l'aide du Professeur Cowles de la Miskatonic University et spécialiste des cultes de Polynésie, que ces hommes sont des sectateurs d'un culte appelé la Langue Sanglante (d'où la coiffe étrange?). Nous trouvons sur place les indices suivants :

Emportés par les sectateurs :
boite d'allumettes du Tigre Bondissant, établissement de Shanghai.
Carte de visite d'une entreprise d'Import/Export nommée Emmerson où le nom de Silas N'Kwane à été noté par la main d'Elias.
Carte de visite de la Fondation Penhew.
Une lettre envoyée du Caire à Mr Carlyle.
Une lettre signée Miriam Artwright à Jackson Elias.

Dans la chambre d'Elias :
un prospectus d'une conférence donnée par le Professeur Cowles concernant les cultes des ténèbres.
Une photographie d'un yacht dans le port de Shanghai dont le nom commence par les lettres DAM

• Vendredi 16 et samedi 17 : investigations diverses, Prospero Press, Professeur Cowles à l'Université Miskatonic, Miriam Atright à l'Université du Massachusetts, Emerson Imports, boutique de Silas N'Kwane à Harlem

• Dimanche 18: gala de bienfaisance à l'hôtel de Ville, sous l'initiative d'Erica Carlyle, 26 ans, accompagnée de son assistant Bradley Grey et protégée par Joe Corey, ex garde du corps d'un gros caïd. Tout le gratin new-yorkais est présent. Nous décrochons un entretien privé au domicile Carlyle après avoir glissé une note indiquant que nous avions des informations concernant Roger Carlyle. Le but de la visite sera d'obtenir un soutien financier et logistique afin de monter une expédition de secours destinée à retrouver les membres de l'expédition Carlyle que nous pensons encore vivants.

Indices et éléments recueillis :
• L'expédition Carlyle serait tombée en Egypte sur des traces bibliques concernant les mines du Roi Salomon, roi dont les richesses innombrables sont légende. Après cette découverte, l'expédition déclare prendre des vacances au Kenya (nous croyons plutôt qu'ils ont trouvé un indice les conduisant là-bas). Plus de nouvelles de l'expédition pendant quelques mois. Erica Carlyle monte une expédition elle même et un charnier (foret d'Aberdane, l'enquêteur est Mark Selkirk, police de Nairobi) est retrouvé. Nous apprendrons plus tard que seuls les corps des porteurs sont retrouvés, les membres de l'expédition sont probablement encore en vie (Shanghai?)

• Le lieu où ont été retrouvés les corps de l'expédition est un lieu maudit où rien ne pousse et craint de toutes les tribus locales (Montagne Noire…). Vieilles légendes…

• L'éditeur d'Elias, Jonah Kensington de Prospero Press, nous confie les notes d'Elias où il remonte la piste de l'expédition Carlyle et en conclut que les membres sont encore vivants. Une autre note manuscrite et à moitié incompréhensible annonce que les membres ont tenté d'ouvrir un portail. Une autre note d'Elias à son éditeur est signée « baisers sanglants » (serait-il un sectateur lui aussi? peu probable…)

• Elias a tenté de se procurer un volume appelé Les Sectes Secrètes d'Afrique à l'Université du Massachusetts mais cet ouvrage a été dérobé il y a quelques mois selon le témoignage de Miriam Artright il y a quelques mois dans des conditions étranges

• Elias était soit sur la piste de la Langue Sanglante (d'où le nom du magasin de Silas N'Kwane sur la carte d'Emerson Imports) et c'est pour ça qu'il a été tué (il en savait trop et allait nous dévoiler des informations) soit un membre lui même de la secte (peu crédible)

• La Langue Sanglante est un ancien culte chassé d'Egypte au temps des pharaons (partis au Kenya?). Information obtenue auprès du Professeur Cowles

• Le Professeur Cowles parle d'un lien possible avec un culte australien de la Chauve-Souris (Ecrits de Ponape, bibliothèque de Sydney). Le Professeur serait disponible dans 6 mois et pourrait être un précieux allié dans notre recherche

• La Langue Sanglante s'approvisionne à New-York dans un magasin dans Harlem tenu par Silas N'Kwane. Les marchandises sont transportées par Emerson Imports. Le contact envoyant les marchandises de Monbassa au Kenya est Ajah Sing

• Entre aout 1923 et octobre 1924, la Langue Sanglante a assassiné 9 personnes à New-York. Nous n'avons pas réussi à établir un lien entre les différentes victimes ni de lien direct avec notre enquête

Pistes restant à explorer :
• A New-York :
o Enquêter / se renseigner sur les différents membres de l'expédition
o Retourner voir l'éditeur d'Elias et lui demander la signification de « baisers sanglants », signature d'Elias sur sa lettre
o Négocier un support financier et logistique avec Erica Carlyle pour monter l'expédition Lexington afin de retrouver les membres de l'expédition Carlyle présumés vivants!

• A Londres :
o Enquêter sur/ aller à la Fondation Penhew
o Se renseigner auprès du British Museum pour voir si ils ont un exemplaire des Sectes Secrètes d'Afrique

• En Egypte :
o Prendre contact avec Faraz Najir, contact de Carlyle au Caire

• Au Kenya :
o Prendre contact / interroger Mark Selkirk (police) par rapport à l'enquête sur l'expédition Carlyle
o Enquêter sur Ajah Sing à Mombassa pour remonter la piste de la Langue Sanglante au Kenya (dangereux!)

• A Shanghai :
o Se renseigner sur le Tigre Trébuchant
o Se renseigner sur le yacht dont le nom commence par les lettres DAM
o Trouver les membres de l'expédition Carlyle qui pourraient s'y trouver encore



L'Appel de Cthulhu 7e Édition est copyright © 1981, 1983, 1992, 1993, 1995, 1998, 1999, 2001, 2004, 2005, 2015 de Chaosium Inc.; tous droits réservés. L'Appel de Cthulhu est publié par Chaosium Inc. « Chaosium Inc. » et « L'Appel de Cthulhu » sont des marques déposées de Chaosium Inc. Édition française par Edge Entertainment.
Merci à Monsieur Sandy Petersen !
Tous les matériels trouvés sur ce site sont la propriété de leurs auteurs respectifs. Toute utilisation de ressource trouvée ici est régie par les Creative Commons. Logo & Déco intérieure par Goomi
Pour toute question quant à leur utilisation, contactez-nous: .