La Pierre Noire est une nouvelle à la construction très classique : un faisceau d’indices, une curiosité insatiable et morbide, une révélation d’une horreur sans âge. La nouvelle s’inscrit facilement dans le Mythe, avec de nombreuses allusions lovecraftiennes et une ambiance surnaturelle assez bien rendue.

L’adaptation de cette nouvelle a déjà été réalisée sous le nom du Peuple du Monolithe, ce qui n’est pas étonnant, vu la dimension somme toute assez classique de l’intrigue et l’abondance de détails. A noter d’ailleurs que cette nouvelle paraît être la première à parler du tome Unausspechlichen Kulten de Von Juntz. D’une manière générale, cette nouvelle devrait pouvoir très facilement servir d’inspiration ou de base à un scénario « découverte des paysans adorateurs d’une horreur sans nom ».

En suivant ce lien , vous pourrez accéder à une reconstitution d'un chant liturgique consacré à la Magna Mater.

L'orchestration discrète et le rythme lancinant de ce morceau peut convenir à une mise en musique d'un rite dédiée à Shubb-Niggurath.

La Cité Sœur est une de ces rares nouvelles dont le narrateur fait partie des Autres. Cette nouvelle se découpe en deux dynamiques : la recherche et la découverte de l’horrible Vérité dans un premier temps, puis la recherche des siens. Il faut dire que dans La Cité Sœur, chose toujours aussi peu commune, le narrateur assume parfaitement son sombre héritage.

L’écriture coule lentement et guide le lecteur sur des chemins connus, mais sur un mode assez original. Le texte de Robert Krug peut même être utilisé directement dans le cadre d’une aventure en Angleterre : les éléments qu’il présente sont nombreux à pouvoir être utilisés dans le cadre d’un scénario ou d’une campagne.

MrSel profite de la tentaculaire opportunité de faire un blog cyclopéen !