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Les Masques d'Hellcøw - Compte rendu pour MJ Only
Hellcøw

le 28.08.2019
à 13:11

  
Salut à tous.

Parce que j'aime à lire les compte rendus de campagne et que cela m'aide énormément pour préparer mes parties, je tenais à vous faire part au fur et à mesure de l'avancée des Masques que j'ai lancé avec ma Douce et trois amis il y a quelques semaines :)

On avance tranquilles, au rythme d'une séance de 2-3h par mois. J'aimerai mieux et plus, mais la vie fait que... Et on n'est jamais satisfaits de toute façon.

L'équipe se compose de :

- Virgile Cole, américain, 37 ans. Sceptique convaincu, passionné par Houdini, Il tient la boutique d'antiquités "The Right Way" à New York. Il a travaillé parfois avec Prospero Press en tant que consultant. Il a même pu échanger avec Elias Jackson lors d'un vernissage chez l'éditeur.

- Norma Mc Cluskey, écossaise résidant à New York, la quarantaine. Parapsychologue, elle fait souvent l'objet de dédain ou de railleries dans le milieu universitaire. Ses talents pour l'occulte lui ont fait rencontrer l'équipe de Prospero Press, et elle s'est liée d'amitié - certains diront qu'elle a flirté - avec Elias Jackson avant qu'il ne parte sur les traces de l'expédition Carlyle.

- Philippe Gide, inspecteur de police français, la trentaine. Après la Grande Guerre qui a ravagé son pays, il a voulu changer d'air. Lorsque ses supérieurs lui ont parlé d'un programme d'échange avec les USA, il a sauté sur l'occasion. Il travaille depuis six mois à New York, avec un certain Lieutenant Martin Poole, sur une affaire de meurtres en séries. L'occasion pour lui de revoir un vieil amis New Yorkais, Elias Jackson, avec qui il s'était lié d'amitié il y a une dizaine d'années lors d'un voyage de l'écrivain à Paris.

- Teresa Goodale, la quarantaine, veuve du magnat Leonard Goodale, ayant fait fortune dans le commerce d’œuvres d'art, décédé lors du torpillage du Lusitania par un sous marin allemand en mai 1915. Elle avait repris avec force et conviction les affaires de son mari. De fil en aiguille, son empire était redevenu fructueux, et elle avait pu rencontrer lors de multiples vernissages la plupart des partenaires de son défunt époux. Entre autres s'était elle liée d'amitié avec Jonah Kensington, un éditeur qui publiait des livres dont raffolait son mari, au point qu'il avait investi dans la société d'édition.

Pour débuter, j'ai chopé l'idée (merci les TOCEURS) de faire d'Elias un personnage joué par un de mes joueurs. C'est le joueur de Virgile qui s'y est collé, pour un résultat vraiment satisfaisant. La tête de mes autres joueurs lorsqu'ils ont découvert le corps d'Elias était grandiose, le moment d'incompréhension assez épique.

C'est parti.

- Edit : je me rends compte que le compte rendu sur le Forum, c'est pas pratique. Je scinderai peut être les parties en différents sujets.

Voici le chapitre New Yorkais.
Hellcøw

le 28.08.2019
à 13:12

  
- Vendredi 16/01/1925 :

A l’Hotel Chelsea, où nos protagonistes s'étaient vus convier par Elias Jackson, à peine rentré de son tour du monde sur la piste de l'expédition Carlyle, Norma Mc Cluskey et Teresa Goodale sympathisent rapidement.
Philippe Gide reste à l’écart, observateur, voire suspicieux. Devant le retard d’Elias, ils décident d’aller frapper à sa porte, chambre 410...

Devant l'absence de réponse, Philippe jette un œil par l'une des fenêtres du couloir, et aperçoit deux hommes noirs descendre par l'escalier de secours. Pendant ce temps, Norma, inquiète, court chercher le réceptionniste pour faire ouvrir la porte.

Une fois entrés, un froid intense les saisit. Philippe, qui était passé premier, se fait bousculer par un homme qui file vers la fenêtre et s’engouffre au dehors.

Dedans, c’est un carnage : la pièce est sens dessus-dessous et Elias git éventré sur le lit, un symbole gravé sur le front.

Tous sont choqués. Le temps de se ressaisir, arrive Virgile Cole, qui était lui aussi invité par Elias. La scène le chamboule tellement qu'il en rend son dernier repas...

Les premiers éléments trouvés sur place se révèlent intéressants : Norma prend en photo la marque sur le front du pauvre Elias. Le groupe note les noms de Silas Nkwane, de la Fondation Penhew, des docks d’Emerson Import (trois indices sur des cartes de visite), trouve la photo « d’un bateau dans un port asiatique » et une boite d’allumettes chinoise. Ils trouvent aussi une lettre de Miriam Artwright. Ces éléments seront laissés au Lieutenant Poole, le policier qui arrive sur les lieux pour les premières constatations.

Poole, qui travaille tous les jours avec Philippe, est surpris de le voir ici. Après discussion, pas de doute : c’est un coup de Scariface, un tueur en série qui sévit depuis deux ans et qui en serait à son huitième meurtre...
Après déposition auprès du Lt Poole et une sortie du commissariat à 4h du matin,chacun retourne chez soi pour une nuit agitée...
Hellcøw

le 28.08.2019
à 13:17

  
Samedi 17 Janvier 1925 :

Poole appelle Philippe et lui fait part de son éviction de l’affaire : il est trop impliqué, et sa hiérarchie ne veut pas se compromettre.
Touché, Philippe commence à émettre des doutes quant aux véritables intentions de la police. Son supérieur en France appuie ses homologues US. Toutefois, Poole donne rendez-vous à Philippe dans un café le soir même.
Sur place, il se confie : s'il comprend les réticences de sa hiérarchie à le laisser continuer à travailler sur cette enquête, l'inspecteur français en a été un élément important, et Poole désire encore travailler avec lui. Il lui propose donc de le couvrir pour agir de manière officieuse, et de lui laisser accès aux éléments de l'enquête sur Scariface, à condition qu'il lui fasse part de ses découvertes au fur et à mesure.
L'affaire Scariface, c'est l'affaire d'une vie pour l'inspecteur du NYPD, et il est hors de question que la situation lui échappe.
Philippe accepte et récupère auprès de son homologue américain une lettre trouvée dans l'appartement d'Elias, ayant appartenu à Roger Carlyle et mentionnant des contacts au Caire...

Dès le réveil, Norma étudie ses bouquins pour trouver ce que signifie le symbole sur le front d’Elias. Pleine d'intuition, elle trouve rapidement des éléments intéressants : c’est la rune d’un culte dont les origines remonteraient à une secte chassée
d’Égypte au temps des pharaons : la Langue Sanglante.
Elle tente d’agiter son pendule au-dessus du livre : celui-ci s’agite et tombe sur les mots « Langue Sanglante », ce que la jeune femme interprète comme la preuve d'une puissance à l'œuvre...

Teresa et Virgile ont tous les deux l’idée de prendre contact avec Jonah Kensington, l'éditeur de Prospero Press, et se rendent à son bureau.
Jonah, apparemment très affecté, leur demande de tout faire pour faire la lumière dans cette affaire, par respect pour la mémoire de leur ami commun. Il leur remet des liasses d’échanges entre Elias et lui de l’époque où il était en voyage sur les traces de l’expédition Carlyle.
Il leur délivre aussi deux noms ressortis d’un échange entre Elias et lui alors qu’il était à Londres : Mickey Mahoney, un ami de Jonah, éditeur d'un journal Londonien, et le lieutenant de Scotland Yard James Barrington.

Ils passent alors un coup de fil à Norma et Philippe pour qu’ils se rejoignent au manoir Goodale et échangent ensemble des éléments appris ce jour-là.

L’épluchage des correspondances entre Elias et Jonah se déroule jusque tard dans la nuit, mais se révèle extrêmement instructif sur ce que leur ami avait découvert sur l’expédition Carlyle : Elias repousse clairement la version officielle du massacre de l’expédition.
De son entrevue avec le lieutenant ayant découvert le charnier, il apparaît qu’aucun corps de race blanche n'a été retrouvé.
De celle avec un mercenaire à Nairobi, il ressort qu’un des membres de l’expédition, Jack Brady, a été aperçu bien après le massacre, bien vivant, en Chine.
Hellcøw

le 28.08.2019
à 13:18

  
Dimanche 18 Janvier 1925 - Matin

Le groupe discute de la marche à suivre lors du petit déjeuner au Manoir Goodale. Celui-ci est interrompu par un coup de fil de Jonah Kensington à Teresa, pour lui notifier la tenue de l'enterrement d'Elias dès le lendemain, à 11 heures.

Norma décide de passer un coup de téléphone à la bibliothécaire d'Harvard, Myriam Artwright, une amie commune à Elias et elle. Elle lui pose des questions sur le courrier trouvé dans l'appartement d'Elias, selon lequel elle devait lui fournir un livre. En effet, elle lui confirme qu'Elias lui avait demandé d'accéder à "Les Sectes Secrètes d'Afrique", mais celui-ci avait malheureusement disparu des rayonnages de la bibliothèque, sans une trace d'effraction, à part une indescriptible odeur...
L'idée vient à Norma de lui demander quelle est la dernière personne à avoir consulté l'ouvrage, mais Myriam n'étant pas à l'Université ce jour, elle lui assure qu'elle lui donnera l'information dans la semaine...

Le groupe décide alors de suivre la piste la plus proche, à New York : l'entreprise d'import - export Emerson Import, aux docks de l'ouest. Ils décident, avant de partir, de demander à Jonah d'envoyer un courrier à destination de la Fondation Penhew, à Londres, pour faire part du décès d'Elias, et de leur demander de renvoyer tout éventuel objet lui ayant appartenu et resté en Angleterre...

En début d'après-midi, la Packard Twin Six conduite par le chauffeur de Teresa s'engage entre les entrepôts des docks ouest et se gare près d'Emerson Import.
Il ne semble pas y avoir foule, en ce dimanche, à l'entrepôt. La porte est close, et seuls quelques employés, noirs pour la plupart, chargent des caisses dans d'autres bâtiments alentour.

Norma semble impatiente d'en découdre : Philippe s'apprête à briser la vitre de la petite porte du grand bâtiment. Teresa part à la rencontre des quelques employés non loin et, prétextant une panne de voiture, cherche à faire diversion. Même si cela semble "un peu gros" pour les employés bourrus des docks, l'effet semble réussi, puisque personne n'entend le bruit de bris de vitre causé par Philippe.

Au grand désarroi de Virgile, peu enthousiaste à l'idée d'entrer par effraction, le groupe s'engage dans le grand bâtiment...
Hellcøw

le 28.08.2019
à 13:19

  
Dimanche 18 Janvier 1925 : Après midi.

Alors que Virgile et Teresa font le guet à l'extérieur, Norma et Philippe passent en revue le bureau de la secrétaire à la recherche d'un "lien" entre Emerson et Elias, sans succès. Pis, la maladresse de Norma abime un tiroir de bureau... Devant le porte fermée du bureau d'Arthur Emerson, Virgile et Teresa rejoignent leurs compagnons, ne sachant véritablement s'ils doivent aller plus loin. Après moult discussions, et étant donné que leur effraction est déjà révélée par la vitre brisée et le tiroir cassé, ils forcent la porte.

Dans le bureau d'Arthur Emerson, ils trouveront une lettre adressée à Elias, dans la machine à écrire, que le patron de la société n'aura pas envoyé à Elias pour une raison qui lui est propre (le coin abimé et la tache sur le papier laissent à penser qu'un autre exemplaire a pu être expédié).
Dans les dossiers, les investigateurs découvrent des registres d'échanges commerciaux entre un expéditeur Kenyan du nom d'Aja Singh auprès de la boutique Juju à New York, dont le propriétaire est un certain Silas N'Kwane.
Bingo ! Le mystère autour du nom de cette personne s'éclaircit...

Au sous sol, parmi les caisses prêtes à être expédiées vers les clients new yorkais, Norma découvre des armes qu'elle suppose sacrificielles. Virgile confirmera cela : il s'agit selon ses connaissances de couteaux appelés "Pranga" utilisés dans des tribus kenyanes. Est-ce ce genre d'arme qui a servi à scarifier le front du pauvre Elias ?

Discrètement, le groupe ressort de l'entrepôt et se remet en route. Dans la voiture, ils discutent de la marche à suivre. Emerson est il mouillé dans le meurtre d'Elias ? Ou le véritable ennemi est il cet antiquaire, Silas N'Kwane ?
Alors que l'auto se dirige vers le commissariat central où Philippe espère trouver l'adresse d'Emerson, Norma utilise son pendule au dessus de la carte de visite, s'interrogeant sur le véritable ennemi. Un cahot dans la route fait alors sauter le véhicule, projetant la carte de visite des mains de Norma et retombant sur la face où le nom de Silas N'Kwane a été couché par la main d'Elias. C'est le moment que choisit le pendule de Norma pour tomber sur la carte, ce que la jeune para-psychologue interprète aussitôt comme une confirmation des soupçons qui pèsent sur le marchand d'art kenyan...

L'idée de Philippe, après avoir récupéré l'adresse et le numéro de téléphone d'Arthur Emerson, est de le confronter en usant de ce qu'ils ont découvert à l'entrepôt pour découvrir s'il est sincère. Il appelle le patron de la société d'import export pour lui donner rendez vous le soir même, à son domicile.
Accompagné de Virgile, ils interrogent Emerson, un type bourru et bedonnant, raciste jusqu'à la moelle. Celui-ci confirme avoir reçu la visite d'Elias jeudi soir : il cherchait des informations sur les expéditeurs Kenyans à New York.

Au final, rien ne permet de dire qu'Emerson est lié de près ou de loin au sinistre sort d'Elias...
Hellcøw

le 28.08.2019
à 13:19

  
Lundi 19 Janvier 1925 :

Le crissement des pas dans la neige trouble le silence solennel qui règne à l'enterrement, en ce froid matin d'hiver.
Seuls deux proches d'Elias ont fait le déplacement, en plus du groupe qui s'avance dans l'allée du cimetière : Jonah Kensington, son éditeur, et Myriam Artwright, la bibliothécaire d'Harvard, venue spécialement dire un dernier "au revoir" à son ami.
Philippe avise tout de même de la présence du Lieutenant Poole et s'avance à sa rencontre : il tenait à le rencontrer à nouveau, et se doutait qu'i serait présent à l'enterrement. Ils conviennent de déjeuner ensemble après la cérémonie.
Alors que le cercueil d'Elias descend lentement sous terre, Jonah entame un discours sobre et touchant, arrachant des larmes aux plus sensibles.

Une fois terminée, Norma s'entretient avec Myriam. Il s'avère qu'elle est peinée de ne pas avoir pu faire le déplacement plus tôt, alors qu'elle et Elias avaient prévu de se voir lors d'une conférence donnée par un certain Professeur Cowles, un australien ayant une chaire à New York. Myriam tend à Norma le prospectus ayant trait à cette conférence, qui traitait du Culte des Ténèbres et en Polynésie et dans le Pacifique, et qui s'est tenu quelques heures avant la mort d'Elias. Celui-ci s'est il rendu seul à la conférence en question ? Le Professeur est peut être encore à New York à l'heure actuelle, si le besoin de le rencontrer se fait sentir...

Le groupe se rend dans un restaurant proche pour rejoindre le Lieutenant Poole. Celui-ci se montre passablement contrarié, et prend Philippe de court en lui demandant comment s'est passé sa visite à Emerson Import... Devant le bafouillage géné de Philippe, Poole lui explique qu'Arthur Emerson a appelé le commissariat central ce matin pour demander à parler au commissaire français lui ayant rendu visite la veille : il cherchait à lui signaler que son entrepôt avait été visité, et Poole, ayant eu des dockers l'information d'une femme distinguée les ayant baratiné dans l'après midi, avait rapidement fait le rapprochement...
Le Lieutenant américain reproche au groupe son manque de discrétion, et quitte la table en leur signifiant que sans plus d'attention de leur part, il ne pourrait couvrir leurs agissements plus longtemps...

Le groupe cherche alors dans quelle direction continuer son enquête : il conviendrait de chercher à rencontrer Erica Carlyle, mais la difficulté est de savoir comment procéder pour aborder une personne si inatteignable... En jouant de la position sociale de Teresa, il y a peut être une carte à jouer. Ou alors, en profitant d'un de ces fameuses soirées mondaines données régulièrement par les classes aisées ?
Et dans tout cela, il ne faut pas oublier de creuser du coté de la fameuse Boutique Ju-Ju...
Hellcøw

le 28.08.2019
à 13:24

  
Lundi 19 Janvier 1925 : la riche héritière et la Chauve souris…

Le groupe se sépare à la sortie du restaurant, où le déjeuner un peu tendu avec le Lieutenant Poole s’est conclu par l’aval de ce dernier concernant une enquête « discrète » auprès de la boutique Juju.

Alors que Virgile et Philippe se dirigent vers Harlem, Teresa et Norma trouvent rapidement l’adresse du Manoir Carlyle.
La Packard Twin 6 s’avance calmement sur les routes du Comté de Westchester jusqu’au domaine de la milliardaire.

Le portail permettant l’accès à la magnifique bâtisse de deux étages est bien évidemment fermé. Un agent de sécurité s’avance ainsi vers la voiture, interrogeant ces dames sur la raison de leur venue. « Rencontrer Miss Carlyle pour raisons personnelles » ne convainc pas du tout leur interlocuteur… Elles tentent alors une approche plus fine, en évoquant Roger Carlyle.
Dubitatif, le vigile appelle tout de même son supérieur, le chef de la sécurité, Joe Corey. Encore une fois, évoquer Roger Carlyle a l’air d’ouvrir des portes, et si Corey semble bien plus sûr de lui que son subordonné, il consent à faire quérir le conseiller personnel de Miss Carlyle, Bradley Grey.

Il reconnait Teresa, avouant même avoir rencontré plusieurs fois son mari avant le drame qui a conduit à sa mort. Supposant donc que les deux femmes sont là pour parler affaires, il semble surpris lorsque Teresa évoque des rebondissements dans l’affaire concernant Roger Carlyle. Il assure donc, au final, qu’il s’entretiendra avec la riche héritière pour évoquer l’idée d’un rendez-vous, et qu’il appellera au manoir Goodale le lendemain.

De retour à New York, Norma a l’idée de faire jouer ses connaissances à l’Université pour rencontrer le fameux Professeur Cowles.

Il connait peu de choses sur l’expédition Carlyle, évoquant le fait qu’il soit parti avec un égyptologue et son médecin, mentionnant des rumeurs quant à une relation entre le milliardaire et sa photographe. Par contre, il est intarissable dès qu’il s’agit de parler de sa conférence. Il mentionne l’existence d’un culte dégénéré au cœur de l’Australie : le Culte de la Chauve-Souris des Sables. Leurs mœurs immondes consistent à enlever des individus et de les sacrifier au Père de toutes les Chauves-Souris en les rouant de coups de gourdin sertis de dizaines de crocs.
Persuadé que ce culte était éteint depuis des siècles, il a recommencé à s’y intéresser quand un photographe Australien du nom de Arthur Mc Whirr a mentionné des attaques sur son équipe par des individus armés de gourdins, après qu’il a photographié des étranges monolithes dans le désert australien.
S’intéresser à ce culte l’a amené à consulter des ouvrages d’Elias Jackson et, bien qu’il ne l’ait pas rencontré le soir de sa conférence, il connait et apprécie ses travaux. Il est possible que le culte de la Langue Sanglante et le culte de la Chauve-Souris des Sables aient un lien, ce qui expliquerait pourquoi Elias s’intéressait aux travaux de Cowles…
Hellcøw

le 28.08.2019
à 13:26

  
Lundi 19 Janvier 1925 : la Petite Boutique des Horreurs

Le taxi de Virgile et Philippe s’engouffre dans les rues animées de Harlem. Les lumières des restaurants et des speakeasies donnent un ton sépia à Lenox Avenue, d’où part la petite ruelle sinistrement appelée Ransom Court, qui dissimule la boutique Juju.

L’endroit laisse immédiatement une impression inhospitalière : les immeubles entourant la ruelle en impasse semblent toiser les deux acolytes et, de-ci de-là, des bâtiments abandonnés augurent de la vétusté du quartier. Quatre nègres jouant aux dés accueillent Virgile et Philippe de leur regard suspicieux, alors que ceux-ci s’avancent vers l’entrée de la boutique…
A l’intérieur, dans un bric à brac de vieilleries que Virgile identifie tout de suite comme authentique, ils sont abordés par un vieux nègre tout à fait amène : Silas N’Kwane, propriétaire de la boutique.

Philippe se présente – sous un faux nom, comme enquêteur pour la police de New York, attaché au dossier de cambriolage des entrepôts d’Emerson. Le vieux N’Kwane répond volontiers à ses questions : Arthur Emerson est son intermédiaire avec son exportateur à Monbasa, au Kenya, un homme répondant au nom d’Ahja Singh. Les registres d’Arthur Emerson que Philippe lui montre ne semblent pas relever de choses notables, d’après lui. Les vols ou pertes de chargement sont fréquents, l’assurance les prend en charge, et il ne se souvient même pas de ce qui a pu lui manquer comme marchandise. Philippe cherche à en savoir plus sur les pranga, ces armes rituelles qu’il a vu dans le stock d’Arthur Emerson : d’après N’Kwane, ce sont des objets qui se vendent plutôt bien, sa clientèle habituelle appréciant le coté décoratif de l’arme en question.

Pendant l’interrogatoire, Virgile inspecte les vieilleries du magasin. Au milieu des animaux empaillés, armes tribales et tissus d’importation, quelques objets dénotent tout à fait : un sceptre sculpté apparemment très ancien, porteur de symboles hiéroglyphiques que les connaissances de Virgile ne permettent pas de déchiffrer, un serre tête en métal gris gravé de runes étranges, que N’Kwane avoue ne pas avoir encore eu le temps d’expertiser, et qui intrigue fortement Virgile puisqu’il lui est impossible d’estimer l’ancienneté ou la valeur… et un étrange masque en bois représentant une sorte de démon-gorille coiffé de tentacules, aux dents pointues et avancées.

Virgile questionne N’Kwane sur cet étrange artefact : il le sait ancien, mais aimerait en savoir plus, tant le malaise qu’il ressent en l’observant le trouble. Le vieux Kenyan avoue ne pas savoir grand-chose sur cet objet, sinon qu’il aurait appartenu à un Sorcier Médecine africain, qui l’utilisait lors de cérémonies tribales, et représenterait une divinité ancienne que l’on nomme Kathulu…
Hellcøw

le 28.08.2019
à 13:26

  
Lundi 19 Janvier 1925 : la Petite Boutique des Horreurs (suite)

Profitant de la diversion créée par la discussion entre les deux antiquaires, Philippe avise de la présence d’une trappe, à priori assez souvent utilisée, dissimulée sous un tapis, à côté du comptoir de la boutique. Il décide alors, devant le manque de résultat probant de son interrogatoire, de mettre les pieds dans le plat : il questionne N’Kwane sur la trappe en question, ne manquant pas de faire bafouiller de gêne Virgile, qui pensait son confrère policier plus fin que cela dans ses approches…
N’Kwane est surpris de la question, et bredouille une réponse plutôt simple : la trappe mène à une cave dans laquelle il range ses outils de nettoyage de la boutique. Aucune chance que les cambrioleurs d’Emerson repartent avec quoi que ce soit d’intéressant provenant de là-dessous.

Le malaise de Virgile devient plus étouffant encore lorsque Philippe demande à N’Kwane s’il connaissait Elias Jackson. Le vieil antiquaire, répondant par la négative, semble toutefois gêné par les questions insistantes de son interlocuteur. Il interroge à son tour l'inspecteur de police : quel est le lien entre ce Mr Jackson et le cambriolage chez Emerson ? Philippe répond que ce nom est ressorti de l'enquête, et qu'il s'agit d'un homme dont le corps a été retrouvé sans vie chez lui, le front scarifié d'un étrange symbole. Il enchaîne d'ailleurs sur ce sujet : N'Kwane connaît il ce symbole ?
La tension monte, et l'antiquaire bafouille qu'il ne le connait pas, qu'il l'a peut être déjà vu dans son enfance... Sa gène est palpable, et c’est finalement Virgile, apostrophant N’Kwane sur un possible livre pour découvrir la culture africaine, qui permet au soufflé de retomber.

La clochette de la porte d’entrée tinte : deux des nègres qui jouaient aux dés entrent dans la boutique et observent les reliques des rayonnages. Virgile paie l’antiquaire pour le livre « Les Merveilles de l’Afrique » : il est temps pour nos acolytes de prendre congé.

Dehors, la ruelle est déserte. La nuit tombe, accompagnée de son froid hivernal. Profitant du calme alentour, ils entrent dans la bâtisse abandonnée jouxtant la boutique. A l’intérieur, malgré quelques traces de squat ancien, rien d’intéressant… hormis des planches clouées en travers d’une porte qui semble donner directement dans le magasin.
De nouveau dans Lenox Avenue, les deux compères hèlent un taxi qui bientôt les amène au Manoir Goodale.

C’est en débriefant de leurs après-midis respectives qu’un évènement particulier survient : Norma avise de crissements de pneus au pied du manoir, puis de bruits de pas précipités dans l’escalier : l’un des domestiques de Teresa entre précipitamment dans la pièce, et avise de suite sa maitresse qu’une voiture beige, dans laquelle il a vu deux hommes, espionnait la bâtisse. Et c’est lorsqu’il est sorti pour s’enquérir de leur présence que le véhicule a démarré en trombe...
Hellcøw

le 28.08.2019
à 13:28

  
Mardi 20 Janvier 1925 : Coups de fil en série

L'odeur des oeufs au plat et du lard fumé emplit les narines de nos compagnons, attablés dans l'une des salles à manger du manoir Goodale. Le groupe se sait observé : la prudence, dorénavant, devra être de mise. Cela inquiète suffisamment Philippe pour qu'il prenne l'initiative de contacter le Lieutenant Poole.

Au téléphone, le policier français rend compte de ses soupçons concernant N'Kwane et la boutique Juju, expliquant par ailleurs à son homologue américain qu'il y a de grandes chances qu'il ait été suivi au sortir de la boutique, lui expliquant l'épisode de la Ford beige. Poole est particulièrement intéressé par l'évocation de la boutique, mais semble contrarié par la tournure des évènements. Malheureusement, le NYPD est en sous effectifs : il n'est même pas sûr de pouvoir envoyer des agents enquêter à Ransom Court. Une fois avoir convenu d'un nouvel appel téléphonique à 20 heures, Philippe raccroche.

Norma contacte Myriam Artwright à son bureau d'Harvard, pour savoir si elle a eu des informations quant au livre "Les Sectes Secrètes d'Afrique". La bibliothécaire a effectivement pu savoir qui l'avait consulté pour la dernière fois. Gênée, elle donne à Norma le nom couché sur le registre par la secrétaire : Clark Gable...
Heureusement, la secrétaire s'était souvenue qu'il s'agissait d'un nègre d'une quarantaine d'années, imposant, à l'allure classieuse, portant un long manteau au col remonté par-dessus son veston...

Bradley Grey, le conseiller personnel d'Erica Carlyle, prend contact avec Mrs Goodale en fin de matinée. Devant l'insistance de celui-ci quant aux véritables intentions du groupe envers Mrs Carlyle, les compagnons décident de jouer franc-jeu : ils révèlent qu'il est possible que Roger soit toujours en vie. Cette information entrouvre enfin la porte à une entrevue avec l'inaccessible Erica Carlyle, qui leur fixe rendez-vous à 17 heures, à son domicile.

En milieu d'après-midi, les quatre amis d'Elias se rendent au commissariat central pour étudier ce que la police a de tangible concernant l'expédition. Ils se rendent vite compte qu’une voiture les suit. Habilement, ils relèvent la plaque d’immatriculation, et réussissent à voir le visage de ceux qui les suivent : un jeune nègre avec une petite moustache, plutôt bien habillé et, au volant, un blond plus âgé au visage émacié.
Grâce aux efforts de miss Moneypenny, l'assistante de Philippe, ils ressortent du commissariat avec les noms des cinq organisateurs de l'expédition : Roger Carlyle, son psychanalyste Robert Hudson, Jack Brady, son « homme de main », Miss Hypathia Masters, dont on sait peu de choses, et un égyptologue anglais : Sir Aubrey Penhew. Est-ce le « Penhew » de la Fondation Londonienne du même nom ?

Ils profitent d’être sur place pour confier à l’assistante de Philippe le numéro de la plaque relevée un peu plus tôt. Elle assure qu’elle fera le nécessaire pour retrouver son propriétaire..
Hellcøw

le 28.08.2019
à 13:31

  
Mardi 20 Janvier 1925 : De bien belles lectures…

En fin d’après-midi, la Packard Twin-6 s’avance dans l’allée menant au manoir d’une des plus grandes fortunes du pays. Accueillis par Mr Grey, qui les conduit dans un salon où attend Joe Corey, le chef de la sécurité, nos compagnons ont enfin l’opportunité de rencontrer l’héritière de l’empire Carlyle. Ils ne sont pas déçus : devant eux se tient une femme rayonnante d’autorité et de classe, connaissant leurs noms avant même d’avoir été présentés…

C’est Teresa qui mène l’entretien.
Elle explique alors les raisons qui les ont conduits à s’intéresser à l’expédition : la mort d’Elias, les révélations qu’il avait en sa possession.
Les questions quant à l’état d’esprit de Roger et l’expédition elle-même sont nombreuses, et Mrs Carlyle y répond de manière tout à fait sincère. Elle explique avoir du consulter un psychanalyste de renom après la mort de ses parents. Le tragique évènement et l’état dans lequel son frère laissait l’entreprise pesait beaucoup sur son moral, sans compter que Roger avait tendance à l’écarter des affaires, alors qu’il passait son temps à dilapider la fortune familiale en futilités... C’est ainsi qu’elle avait connu le Docteur Hudson.
Satisfaite de ses services, elle avait conseillé à son frère de le consulter lorsque celui-ci avait commencé à faire des rèves étranges, inquiétants, dans lesquels il sentait une présence qui lui semblait lui intimer sa conduite. Il lui arrivait même d’hurler la nuit, et de se réveiller, fiévreux et en proie à une peur panique.

Roger avait commencé à faire ces rêves peu de temps après avoir rencontré une « négresse » - Erica Carlyle exprimait tant de dédain en prononçant ce mot – appelée Anastasia. C’était en fin d’année 1918 : elle n’avait aucune idée d’où Roger l’avait rencontrée, mais il ne jurait que par elle, semblait comme envoûté.
A partir de ce moment, il arrivait que Roger s’absente plusieurs jours, rentrant à la maison les yeux rougis, expliquant seulement qu’il était allé à Harlem.
Il semble que c’est elle qui avait eu l’idée d’une expédition : Roger avait tout de suite adhéré, rêvant d’aventures, et le Docteur Hudson avait poussé à ce qu’il aille au bout de son idée, admettant que cela irait dans le sens de sa santé mentale.
Et en avril 1919, Roger embarqua pour l’Angleterre.
Hellcøw

le 28.08.2019
à 13:42

  
Mardi 20 Janvier 1925 : de bien belles lectures (suite)

Erica n’avait pas accompagné son frère, saisissant l’opportunité de reprendre les rênes de l’entreprise. Elle connaissait bien Jack Brady : son frère l’avait rencontré alors qu’il était étudiant en Californie, et l’avait pris d’affection, au point de mettre tous ses avocats au service de ce roublard pour lui épargner la prison dans un procès pour meurtre. Toutefois, elle ne connaissait pas le dénommé Penhew, ni ne savait pourquoi il participait à l’expédition. Enfin, elle avait déjà rencontré Mrs Hypathia Masters, lors d’une soirée mondaine, mais n’avait pas trop prêté attention à elle. Roger avait effectivement flirté avec elle, mais elle ne comptait pas plus que ça pour lui. Si elle les avait accompagnés, c’est peut-être pour ses talents de photographe.

Lorsque l’expédition fut portée disparue, Erica entreprit le voyage. Elle prit contact avec le Docteur Horace Starrett, un collaborateur de la police locale recommandé par des personnes de confiance. Mais une fois arrivée sur place, la police Kenyane avait conclu au massacre de l’expédition, et elle ne put qu’assister au simulacre de procès des présumés meurtriers.

Après un silence troublant, Mrs Carlyle se tourne vers Virgile Cole, et lui explique la situation suivante : peu de temps après la mort de son frère, elle avait trouvé dans ses affaires des ouvrages étranges, que Roger gardait jalousement dans son coffre-fort. Ils pourraient avoir de la valeur : peut-être l’antiquaire serait à même de les expertiser.
Elle avait un jour feuilleté l’un d’entre eux, avait ressenti un vrai malaise à sa lecture, et s’était sentie comme « souillée » par ce dernier, au point d’imaginer que ces livres aient pu participer à la fragilité psychologique de son frère.
La présence de lectures infâmes que la décence réprouve au sein même du Manoir Carlyle serait à même de jeter l’opprobre sur elle et son empire : aussi demande-t-elle de ne pas ébruiter le sujet, mais consent à les montrer au groupe.

Le coffre-fort caché dans un coin de la bibliothèque recèle en effet quatre livres, ainsi qu’un cadre enfermant une toile où pose une femme noire : le seul portrait qu’Erica connaisse d’Anastasia.

Les livres sont véritablement étranges, et Virgile ne peut s’empêcher d’y jeter un œil .
Quelle n’est pas sa surprise et son dégout en comprenant que l'un d'eux est relié en peau humaine !

L’horloge de la bibliothèque sonne huit heures du soir.
Philippe s’enquiert donc auprès de Mrs Carlyle de la possibilité de passer un coup de fil au Lieutenant Poole. Etonnamment, c’est Mrs Moneypenny qui répond : Martin Poole a passé l’après-midi sur le terrain. A priori, dans Harlem, sur l’enquête Scariface, et en particulier sur une boutique, là-bas. Effectivement, il est étonnant qu’il ne soit pas repassé par le bureau. Mais peut-être a-t-il été retenu
Hellcøw

le 28.08.2019
à 13:45

  
Nuit du Mardi 20 au Mercredi 21 Janvier 1925 : Dans la gueule du loup

L’heure n’était pas vraiment à la lecture des ouvrages qui venaient de leur être révélés : le Lieutenant Poole avait peut-être des ennuis. Si les ouvrages possédés par Erica Carlyle sont précieux et éventuellement source d’informations importantes, savoir ce qu’il est arrivé au Lieutenant est bien plus urgent. Norma et Virgile sont effectivement bien tentés par ces lectures, mais Philippe fulmine : il se peut que son ami et collègue soit dans une situation compliquée, et cela ne peut attendre.
Il saisit le téléphone à nouveau et s’enquiert de ce que le NYPD a prévu de faire : au bout du fil, l’agent d’accueil du commissariat lui explique que deux agents de police ont été dépêchés chez Poole, et ont pour mission de patrouiller dans Harlem si d’aventure son absence au domicile se confirme.

Le groupe décide de ne pas attendre la police et part jeter un œil du côté de la boutique Juju. Les livres peuvent bien attendre, d’autant qu’Erica Carlyle a donné son accord pour qu’ils viennent les consulter quand ils le désirent.

Après être passé par le manoir Goodale, pour que Teresa récupère, prudente, le fusil de safari de son défunt mari, le groupe arrive en vue de la boutique vers 23 heures. En ce lundi soir, les rues ne sont pas très remplies, y compris sur la pourtant si animée Lenox Avenue. A cette heure, L’atmosphère est encore plus lugubre que la première fois. Les fenêtres de la boutique ne laissent transparaître aucune activité.
Alors qu’ils s’avancent à pas feutrés, toisés par les appartements lugubres de Ransom Court, Norma entend du bruit provenant de la maison abandonnée jouxtant la boutique. Arme au poing, Philippe entre… pour se trouver nez à nez avec Martin Poole. Étonné et passablement irrité par leur présence, qui remet en cause sa discrète observation, il explique qu’il allait passer à la phase « infiltration » de sa planque, troublé par un pressentiment étrange sur cet endroit. Le groupe choisit donc de l’accompagner.

Une fois la serrure forcée par le Lieutenant, la troupe entre dans la boutique, plus lugubre, voire terrifiante que jamais. A la faveur de l’obscurité, les objets étranges exposés à l’intérieur semblent presque s’animer…
La trappe initialement repérée par Philippe et Virgile est bien là : mais il faut croire que le fait d’en avoir parlé à N’Kwane l’a fait réfléchir, puisqu’elle était désormais sertie d’un cadenas de bonne facture.
Celui-ci résistant aux talents du Lieutenant, ce dernier se saisit d’une lance africaine exposée dans le magasin pour forcer la serrure.
Au « clac » caractéristique d’un cadenas qui saute, s’ensuit l’ouverture de la lourde trappe : elle révèle de fait un escalier en pierre menant à un couloir descendant on ne sait où…
Hellcøw

le 28.08.2019
à 13:46

  
Les murs du couloir, recouverts de symboles tribaux, intriguent Virgile et Norma, bien incapables de comprendre ce qu’ils signifient. Profitant des lanternes pendues au mur et d’un briquet, ils révèlent une lourde porte en chêne, aux motifs différents, plus anciens, plus étranges encore.
Teresa semble inquiète : il lui semble avoir entendu des gémissements ou des cris étouffés…

Encore une fois, le Lieutenant Poole fait montre d’une dextérité peu commune en forçant en peu de temps la serrure de celle-ci.
La porte s’ouvre sur une grande pièce, capable d’accueillir plusieurs dizaines de personnes. Le long du mur, des tambours et autres instruments de musique ont été déposés, comme en attente d’une utilisation. Au fond de la pièce, un rideau cache l’entrée d’une petite alcôve. A côté de la porte, des tiges en acier, fichées dans le mur, accueillent des sangles de cuir qui pendent jusqu’au sol : Norma tressaille en comprenant qu’on pourrait tout à fait y attacher quelqu’un.
Teresa tend l’oreille, et se rend compte que les cris étouffés qu’elle a entendu auparavant proviennent de sous une grosse dalle de béton, reliée à un mécanisme d’ouverture tout proche.

Le groupe s’observe, perplexe : se peut-il qu’il y ait des gens emprisonnés et qui souffrent là-dessous !?
Ni une, ni deux, Norma se saisit du levier commandant l’ouverture de la dalle. Et c’est alors que la pièce se remplit d’une odeur fétide et des cris de dizaines de tourmentés…

Les cris résonnant dans la pièce sonnent quelque peu nos protagonistes, les faisant reculer, la boule au ventre. Pourtant, cette réaction n’est rien en comparaison de ce qu’ils ressentent en voyant se dessiner, devant eux, une ignominie vermiforme émergeant du puits révélé par la dalle. Amas caoutchouteux de visages humains hurlant et gémissant, une espèce de ver gris de plusieurs mètres se tortille dans la pièce.

La vision d’horreur est de trop pour Virgile qui, hurlant à plein poumons, se précipite dans une fuite éperdue vers le couloir menant à la boutique.
Norma, Teresa et Philippe, éberlués, marquent un temps d’arrêt, tandis que le Lieutenant Poole réagit immédiatement et dégaine, vidant son chargeur sur la créature en hurlant.

Cependant, cela n’a pour seul effet que d’attirer l’attention du monstre, qui, se tortillant pour s’approcher de lui, projette dans un spasme hideux un de ses visages qui vient mordre littéralement le policier.
Hurlant de douleur, Poole se retrouve coincé par le bras droit.
Philippe, voyant la mauvaise posture de son collègue et ami, court vers lui et tente de le sortir de la mâchoire immonde par la force, mais celle-ci s’est fortement refermée sur le bras du malheureux lieutenant, et la bête est si forte qu’il manque d’être renversé.
Teresa tire alors au fusil dans la chose massive, mais cela semble sans effet : la balle paraît simplement être passée à travers le caoutchouc gélatineux composant le monstre.
Hellcøw

le 28.08.2019
à 13:47

  
Norma, comprenant la nature magique de l’entité, a soudain l’idée d’aller frapper sur les tambours posés contre le mur, pensant qu’ils puissent émettre un son auquel elle serait sensible, en vain.

La situation devient critique lorsque deux autres mâchoires viennent mordre et maintenir le flanc et l’épaule de Poole. Philippe, ayant vu que les balles ne faisaient rien à la chose, cherche désespérément derrière le rideau quelque chose qui pourrait l’aider. Il ne trouve qu’une sorte d’arme étrange faite de griffes de lion, qui au final s’avèrera inefficace sur le cuir de la bête.
Teresa court vers les lanternes accrochées au mur, en décroche une, et la lance sur la chose, répandant l’huile enflammée sur un des visages qui se met à fondre : le feu semble faire effet, contrairement aux balles, et Norma l’imite en décrochant une deuxième lanterne. Mais le procédé serait long et fastidieux…

Astucieusement, Norma et Teresa se précipitent vers le levier permettant de refermer le puits.
La créature, voyant la dalle se refermer, se tortille de plus belle, envoyant valser Philippe et faisant tourner dans les airs le corps de Martin Poole désormais inconscient. Comprenant avoir perdu leur plus fidèle allié, Teresa saisit alors l’opportunité offerte par le moment où, rampant vers son refuge sous la dalle de béton, la créature emporte le Lieutenant : elle tire sur le corps inanimé, abrégeant par là même ses souffrances.
Le silence se fait presque dans la salle : seuls les cris de douleur immondes se font légèrement entendre sous la dalle refermée.

Le souffle coupé, le groupe n’a pas le temps de reprendre ses esprits : la voix d’un Virgile vociférant et injuriant résonne dans le couloir : il n’est pas seul, et quels qu’ils soient, ses acolytes ne lui veulent pas du bien.
Teresa et Norma se précipitent derrière le rideau, tandis que Philippe se colle à une paroi, mettant en joue la vieille porte de chêne ouverte sur le tunnel.

Arrivent alors dans la pièce deux nègres ainsi que Silas N’ Kwane : l’un d’eux, un colosse comparé à son compagnon au regard étrange, ceinture sans difficulté le jeune antiquaire.
A peine franchissent ils l’encadrement de la porte que Philippe les stoppe avec autorité, exigeant qu’ils lâchent leur ami.
Un moment de tension s’installe, et le premier qui esquissera un mouvement enflammera la scène.
Et lorsque le nègre au regard étrange semble dégainer un couteau, l’inspecteur fait feu, l’abattant froidement.
Hellcøw

le 28.08.2019
à 13:47

  
Le colosse, lâchant Virgile, fonce alors vers Philippe et lui assène un sévère coup de pranga, le plaquant contre la paroi. Teresa, sortie de derrière le rideau, tire au fusil sur le type et le touche, pendant que Virgile tente de retenir N’Kwane, l’insultant de tous les noms.
Le nègre semble être gorgé d’adrénaline, au point d’ignorer la balle de fusil qu’il vient de recevoir, et s’apprête de nouveau à frapper Philippe… qui dans un élan de survie assène un formidable coup de poing serti de griffes de lion qui vient transpercer le torse de son adversaire, qui s’écroule…

Silas N’Kwane prend peur, et tente de s’enfuir, mais se voit plaqué contre la paroi de la pièce par un Virgile totalement enragé.
Norma, qui ressort à ce moment de derrière le rideau les bras tenant d’étranges affaires, tente de le raisonner.
Ses paroles apaisantes font mouche, si bien que Virgile se calme, tombant presque mutique.
Teresa et Norma se penchent sur Philippe, qui tient son flanc blessé et s’appuie contre le mur : la blessure au couteau est profonde, mais heureusement, l’action combinée des deux femmes suffit à contenir l’hémorragie.

Il est temps de partir : Philippe dégaine une paire de menottes qui maintiendront N’Kwane au calme, et tous sortent du magasin, se précipitant dans la Packard Twin-6 attendant au coin de la rue.

L’heure est grave : Philippe est blessé, et il faut de suite aller à l’hôpital le plus proche. Sur place, il est pris en charge par le personnel hospitalier.
Après deux heures pendant lesquelles Virgile semble perdu dans une profonde torpeur, un médecin vient leur annoncer que leur ami va bien. La blessure a pu être refermée et nettoyée, mais il devra rester deux jours en observation.

Après être passés le voir, le reste du groupe reprend la route, avec un Silas Nkwane menotté, un bol de cuivre poli assorti d’une note le reliant au culte australien de la chauve souris des sables, et le livre trouvé dans l’alcôve : celui-là même qui avait été dérobé à Harvard et que cherchait Elias…
Hellcøw

le 28.08.2019
à 13:50

  
Vendredi 23 Janvier 1925 :

La surprise de Philippe fut de taille lorsque, ajustant sa position dans le lit d’hôpital qu’il occupait depuis deux jours, il vit entrer dans sa chambre ses compagnons flanqués d’une Miss Moneypenny à l’air soucieux.

A peine eût-il la possibilité de les saluer que le groupe le pressait déjà de s’habiller. Tous semblaient inquiets, et l’air fatigué, voire contrit, de Virgile, Norma et Teresa, suffit à le faire quitter le lit.

Le groupe avait rencontré totalement par hasard la jeune assistante de Philippe, à l’accueil de l’hôpital, alors qu’elle s’enquérait du numéro de chambre de l’inspecteur. Après de rapides présentations, elle signifia au groupe que le temps était compté, et qu’elle avait devancé un fourgon de police venu arrêter Philippe. Au motif, couplé aux rumeurs d’enquête non autorisée de sa part, qu’il était le dernier à avoir vu le Lieutenant Poole avant sa disparition, deux jours plus tôt…

Philippe clopinant, le groupe s’engagea dans le couloir pour trouver une sortie de secours. Une fois dans la rue, après s’être assurés de ne pas être suivis, tous s’engouffrèrent dans une petite rue à proximité. Déjà se présentait au loin, à l’entrée de l’hôpital, la fourgonnette du NYPD.

Philippe et son assistante eurent un échange amical : Miss Penny connaissait bien son supérieur et jamais n’avait envisagé qu’il puisse être responsable de la disparition du lieutenant Poole. Elle avait enquêté sur la plaque d’immatriculation de la voiture qui avait suivi le groupe, mais cela n’avait rien donné : elle avait été louée au nom de Clark Gable… Elle reprit la route rapidement, désireuse de retourner au bureau pour ne pas éveiller de soupçons.

Le groupe se dirigea dans un café non loin de là, pour aviser de la situation. Attablé devant un café noir, Philippe s’enquit de ce qu’il s’était passé pendant les deux derniers jours… Virgile, Norma et Teresa expliquèrent qu’ils avaient passé du temps à étudier les ouvrages de Carlyle, sans véritablement apprendre grand-chose... Que l’appartement de Norma avait été retrouvé sens dessus-dessous, un symbole identique à celui figurant sur le front d’Elias peint sur la porte.

Visiblement gênés lorsque Philippe les questionnaient, ils évitaient clairement le sujet de Silas N’Kwane. L’inspecteur n’eut d’autre choix que de leur poser la question de but en blanc : qu’avaient-ils fait de l’antiquaire ?

C’est Virgile qui avoua avoir fait le nécessaire pour le faire taire à jamais. L’inspecteur fut fou de rage : ils n’avaient quand même pas tué un homme !? Comment diable en étaient-ils arrivés là ?

Si les deux femmes semblaient véritablement regretter ce qu’il s’était passé, le ton monta davantage entre Philippe et Virgile lorsqu’il fut évident que ce dernier ne montrait pas de remords.

Sa colère retomba quelque peu lorsque Norma lui expliqua comment cela s’était passé. Mais malgré cela, il fulminait, et ne pouvait s’empêcher de penser qu’une partie de l’esprit de Virgile avait sombré...
Hellcøw

le 28.08.2019
à 13:53

  
Mercredi 28 Janvier 1925 :

Virgile commençait petit à petit à retrouver un sommeil normal. Il reprenait aussi confiance en lui et avait de moins en moins ce regard fuyant qu’il arborait régulièrement lors de ses interactions sociales. Il évitait toutefois de penser à la froide exécution à laquelle il s’était adonné. Non pas qu’il pensât que sa victime ne l’ait pas méritée, mais les images qui lui trotteraient dans l’esprit auraient contribué à briser l’élan de rémission que ce trajet en bateau avait impulsé.

Cette pause bienvenue, calme et loin de l’effervescence de la ville, avait aussi le mérite d’éloigner le groupe des menaces qui pesaient sur eux à New York.

Il avait été grand temps de trouver un moyen de fuir la situation dans laquelle ils s’étaient retrouvés en fin de semaine dernière : la mort du vieux N’Kwane n’avait certainement pas mis fin au culte de la Langue Sanglante. Ses séides couraient toujours, sur leurs traces, certainement bien plus remontés qu’auparavant, prêts à venger la perte de l’un de leurs lieutenants. Ce « Clark Gable » semblait être un gros morceau… Qui donc pouvait-il bien être ?

De plus, le NYPD s’était mis sur leurs traces, persuadés qu’ils étaient à l’origine de la disparition du Lieutenant Poole. En cela, ils n’avaient pas forcément tort, mais une explication avec la police n’aurait pour effet que de les faire interner, en cellule ou en HP…

Alors, quand Norma avait proposé de partir à Londres sur les traces de l’expédition Carlyle, quand le groupe avait évoqué l’idée de fuir la ville, la décision avait été prise à l’unanimité.Deux jours de planque chez les Carlyle le temps de préparer le voyage, et les billets furent réservés pour une traversée de trois jours.

Les embruns fouettaient le visage de Teresa. Elle appréciait elle aussi ce moment de quiétude. Non loin derrière elle se tenait Nestor, son fidèle majordome. Il avait insisté pour l’accompagner outre-atlantique, un œil jamais bien loin de Virgile, qu’il n’appréciait guère depuis cette fameuse nuit où tout avait basculé dans la folie. Norma était dans sa cabine, lisant « Les Sectes Secrètes d’Afrique », le livre qu’elle avait récupéré sous la boutique Juju, et ses descriptions des tribulations immondes et occultes en Afrique de l’explorateur Nigel Blackwell. Les autres livres précieux étaient restés à la résidence Carlyle. Le groupe avait expliqué à Erica – ainsi qu’à Jonah Kensington, qu’ils quittaient le pays. Miss Carlyle avait refusé que les livres ne quittent son domaine.

Philippe était souffrant. Son état de faiblesse, après sa blessure, avait fortement contribué à ce que ses tripes se retournent régulièrement pendant cette traversée.

Au final, ce fut le seul qui fut véritablement soulagé d’accoster à Southampton…
Hellcøw

le 28.01.2020
à 12:58

  
Une fois sortis des locaux du Scoop, à la mi-journée, le groupe rencontra le Lieutenant Barrington. Ce gaillard d’une cinquantaine d’années, à l’allure fière, les reçut dans son bureau de Scotland Yard. Il travaillait sur l’affaire depuis un an environ, ayant pris la suite de son prédécesseur qui avait mystérieusement disparu. Bien entendu, il ne pensait pas aux coïncidences, et accueillait toute aide qui pourrait l’aider à faire avancer cette enquête qui à son grand désarroi, piétinait.

Elias lui avait dit que ces assassinats étaient perpétrés par un culte égyptien de la mort : la Fraternité du Pharaon Noir. Barrington a interrogé Edward Gavigan de la Fondation Penhew, mais ce dernier affirme que ce culte n’existe plus depuis longtemps et que le protocole des meurtres ne lui correspond en rien. Le groupe lui exposa sa théorie selon laquelle les meurtres de Londres et ceux de New York pouvaient être liés, sur fond occulte. L’inspecteur leur avoua ne pas avoir grand-chose : pas d’arme du crime, pas de mobile. Tout juste un lien entre les victimes, qui étaient pour la plupart égyptienne et fréquentaient le même club, la Pyramide Bleue, à Soho. Le propriétaire du club semblait au-dessus de tout soupçon : être patibulaire ne faisait pas de soi un assassin…

Quoi d’autre ? Un marchand d’épices qui a parfois servi comme guide pour des expéditions organisées par la fondation Penhew, avait été interrogé, un certain Tewfik Al-Sayed. Celui-ci avait confirmé les dires d’Edward Gavigan, à savoir que ce culte n’existait plus depuis longtemps.

Quand Norma demanda à l’inspecteur si des pistes occultes ont été relevées, il se souvint qu’un témoignage disait qu’une des victimes avait crié « Hotep », qui signifie « Repos », au moment de son meurtre. Mais cela pouvait tout ou rien dire…
Hellcøw

le 28.01.2020
à 13:00

  
eudi 29 Janvier 1925 – Soirée

Après cette entrevue fort intéressante avec l’Inspecteur Barrington, de Scotland Yard, le groupe jugea bon de se rendre à la Fondation Penhew. Ils savaient qu’Elias s’y était rendu, et le nom d’Edward Gavigan était ressorti de leurs récents entretiens.

Le bâtiment au style victorien avait de l’allure, et une fois passé le porche d’entrée, gardé par un vigile, ils purent constater que l’intérieur donnait le change, avec ses immenses tentures et son lustre majestueux toisant les visiteurs.

L’entrevue avec Mr Gavigan fut facile à obtenir. L’homme en imposait : sophistiqué, tiré à quatre épingles, il donnait l’idée d’un homme sûr de lui. Rien d’étonnant venant d’un expert en archéologie et riche président d’une fondation de renom.

Elias était venu le voir car il cherchait des informations quant à l’expédition Carlyle, et plus particulièrement sur Mr Penhew. Il avait appris la mort d’Elias par un télégramme venu de son éditeur, Jonah Kensington, lui demandant si la fondation était en possession d’affaires lui ayant appartenu, ce à quoi il avait répondu par la négative.

Edward Gavigan connaissait par contre un paquet de choses intéressantes sur l’expédition Carlyle. Il apprit ainsi au groupe que Sir Aubrey Penhew s’était laissé convaincre par l’enthousiasme de Carlyle à monter cette expédition, enthousiasme insufflé par cette femme venue d’Afrique : Anastasia. Au final, mal lui en avait pris : Anastasia s’était révélée être une arnaqueuse. Elle avait faussé compagnie à l’expédition à peine arrivés au Caire avec les 3500 £ nécessaires à celle-ci. Carlyle, effondré (plus par la perte de sa muse que par la perte des fonds), s’était laissé convaincre par son amie photographe Hypatia Masters d’aller se ressourcer sur les hauts plateaux du Kenya, au climat clément pendant les saisons chaudes, sans se douter une seule seconde du destin funeste qui les attendait.

Le groupe questionna cet expert en égyptologie sur les meurtres ayant lieu en ce moment à Londres, sur la « Fraternité du Pharaon Noir » et sur le « Culte de la Langue Sanglante ». S’il ne savait rien sur celui-ci, il connaissait par contre parfaitement la « Fraternité » : une antique confrérie occulte ayant vénéré un « sorcier », ayant régné sur l’Egypte il y a 3000 ans et que la Déesse Bast aurait repoussé. Cette confrérie n’existait plus de nos jours, toutefois. Peu de chances que les meurtres soient liés à tout cela.

D’autres questions fusèrent : le président de la Fondation ne savait rien sur un certain Ahja Singh, même s’il confirmait avoir un expéditeur à Mombasa. Il ne connaissait pas non plus Tewfik Al-Sayed, le guide dont avait parlé l’Inspecteur Barrington. Mais il ne gérait pas directement les transits ou les expéditions, laissant aux services concernés le soin de s’en occuper.
Hellcøw

le 28.01.2020
à 13:08

  
- aparté -

Hello tout le monde.

Je me rends compte que l'écriture pour moi sur le site est laborieuse, et la lecture peut être peu ergonomique.

Voici le lien de la page Facebook qui vous permettra de suite la suite des aventures.
Je préfère permettre à tous la lecture du groupe Facebook et que nous échangions sur ce topic au besoin.

https://www.facebook.com/groups/283577872288171

Nous en sommes rendus au Caire, et pour l'instant, trop peu d'impact sur la santé mentale de mes joueurs à mon guût.
Il faut dire que le séjour à Londres fut plutôt bref...

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Merci à Monsieur Sandy Petersen !
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