| Requiem for Elisabeth [CB #3] : poulpe&polar? |
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Elegy
 
le 26.12.2010
à 13:24 | Bonjour à tous,
Je dois maîtriser du poulpe pour un groupe d'amis qui ne sont pas mes joueurs habituels, et après plusieurs hésitations, je me suis rabattu sur le scenario "Requiem for Elisabeth", tiré du Casus Belli n°3 sur le polar.
Le scenario est plus proche du polar que du poulpe, d'ailleurs, mais ça peut faire sa force, car à ma table siègeront trois débutants (dont un qui débute totalement dans le jeu de rôle...  ), un poulpe confirmé et un très vieux poulpe...
L'intrigue en elle-même est totalement dénuée de mythe, mais les circonstances suggèrent amplement l'existence d'une créature abominable responsable du meurtre, alors qu'ici, l'horreur n'est à attribuer qu'aux humains.
Je veux donc développer l'aspect Mythe de cette banlieue résidentielle exemplaire pour inciter les investigateurs en erreur.
J'ai déjà rajouté un lac immense et aux profondeurs immenses en bas de la colline où à lieu l'enquête.
De plus, un pnj, assez inutile pour l'histoire mais indispensable mérite d'être développé, mais mes connaissances poulpiques sont malheureusement insuffisantes pour l'enjoliver comme il faut, et c'est sur ce point précis que je sollicite votre aide.
Le pnj en question est une vieille folle excentrique habitant cette banlieue et qui divague totalement, bien qu'elle soit très sympathique. J'aimerais lui rajouter un peu de mythe pour accentuer l'ambiance, mais je n'ai pas tellement d'idées... Les investigateurs étant invités à prendre le thé chez elle, ils découvrent la maison de la vieille et doivent avoir un doute sur sa sincérité. J'avais pensé incrusté dans ses paroles la phrase ultra-célèbre du nécronomicon, "Et au long des ères peut mourir même la mort.", de plus, peupler le "sanctuaire" de la vieille dame avec une multitude de chats peut être intéressant pour faire douter de sa santé mentale. Mais dans l'intérieur même de sa maison, j'aimerais beaucoup qu'un objet en particulier attire les regards des enquêteurs, et là je sèche. J'ai regardé dans les "Objets Mystérieux" des Tales of Terror, mais je dois avouer que je n'ai rien trouvé qui puisse convenir.
Enfin, pour ceux connaissant l'intrigue, j'ai peur que les investigateurs n'arrivent jamais à comprendre ce qui se trame derrière le meurtre de la pauvre Elisabeth, les seuls indices sont bien maigres : un nain du cirque ayant aperçu la jeune fille monter dans une voiture ressemblant à celle du docteur, et le journal intime de celle-ci, que conserve précieusement Thomas Lambeth, son confident, qui sera ensuite accusé du meurtre...
Est-ce que certains d'entre vous ont déjà fait jouer ce scenario? Si oui, vos investigateurs ont-ils compris ce qui se tramait réellement? Et comment les avait vous aiguillés vers la vérité quand ils s'en éloignaient trop?
Désolé du gros pavé, et bravo à vous si vous êtes parvenu au bout...
Bonne journée,
poulpiquement
Elegy |
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Bibibye
le 26.12.2010
à 18:19 | Je n'ai jamais joué ou fait jouer le scénar, mais voici ce que ta vieille m'inspire :
Le premier conseil qui me vient à l'esprit est (si j'ai bien compris, la vieille est un peu gâteuse, voire carrément folle?) de t'intéresser à ce qui à rendu cette pauvre femme dans cet état. La perte de son mari? Il pourrait être originaire d'Innsmouth, et une photographie ou portrait pourrait être très dérangeante. Où alors, peut être est-elle elle même liée à cette ville, et elle en a été traumatisée (elle n'a pas pu regagner la mer?). Si tu as vu "L'antre de la Folie", de Carpenter, tu pourrais aussi mettre un tableau comme celui qui apparait à la réception de l'hôtel? Une autre idée encore est de jouer sur la raison même de la venue des investigateurs : le thé. La boisson pourrait avoir des relents étranges, ou alors les tasses pourraient être gravées de symboles étranges (d'où viennent-elles?).
Ton idée des chats est aussi excellente selon moi, car elle pourrait laisser sous-entendre que cette vieille dame est une rêveuse expérimentée. Elle à perdu dans les contrées du rêve toute volonté de vivre dans la réalité, car elle sait que là bas, elle peut vivre à jamais (ce qui explique son détachement avec la société, ou son exubérance : elle n'attend que sa mort physique pour rejoindre les blancs rivages d'une quelconque cité onirique). Tu pourrait donc rajouter dans ces paroles des noms de lieux ou de créatures issues des terres oniriques, et elle pourrait balancer ça sur le tapis de manière presque normale : "Par Nodens! Les choses étaient différentes du temps de ma jeunesse!" "Que les faméliques les emportent, eux et leurs sottises!" "Que les rivages blancs de Céléphaïs me gardent!"
Voilà, j'espère que ces idées t'aideront, et bon jeu  |
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Elegy
le 29.12.2010
à 14:00 | Bonjour bonjour !
J'ai donc maîtrisé cette partie jusqu'au bout hier soir, et je viens faire un petit compte-rendu pour ceux que ça intéresserait.
Tout d'abord, un des joueur était un vieux poulpe et un autre connaissait bien Lovecraft. Ces deux joueurs ont donc incarnés des personnages plus dérangés et marqués par le mythe que les autres.
Au niveau du déroulement de l'enquête, ça a été laborieux, même si deux trois relances sont prévues et aident beaucoup.
Par rapport à la folle aux chats, ce fut le meilleur moment de la soirée : la vieille est très détachée de la réalité, presque absente, et délire. Elle est entourée de pas moins d'une trentaine de chats et ses bibliothèques croulent sous les bouquins parmi lesquels se cachent certains bouquins occultes. De plus, un joueur a pénétré dans une pièce vierge de toute décoration et de chat, comportant seulement un immense tableau représentant un animal inventé de toute pièce par le peintre, comme ayant fusionné plusieurs animaux existant. De plus, le paysage derrière l'animal est très étrange, et ses couleurs profondément anormales. Le personnage, voyant cet étrange tableau, ressent à la fois une profonde attirance et une répulsion envers cette œuvre anormale. Pourtant, il persévère, et s'approche de plus en plus de la toile, la contemplant.
Ici, ma mauvaise connaissance des contrées des rêves m'a peut-être fait faire une aberration, mais j'ai décidé que ce tableau était une sorte de porte sur les contrées des rêves. Ainsi, le personnage est revenu à la réalité quelques minutes plus tard, tout déboussolé, persuadé que plusieurs jours venaient de s'écouler, ne sachant plus se repérer.
[Merci beaucoup Bibibye pour m'avoir permis d'incruster des éléments plus que suggestifs dans le personnage de la vieille.]
Pour ce qui est de l'intrigue, elle est très bien faite, et le mythe en toile de fond apporté par la vieille, les tracts et les rumeurs, rend le scenario vraiment très intéressant.
D'ailleurs, la résolution du scenario s'est déroulée d'une façon très particulière que je n'avais absolument pas prévue : le parapsychologie plus ou moins fou a décidé que la vieille était le centre d'une conspiration maudite et l'a assassinée, avant de tuer le témoin qui passait dans la rue et de s'enfuir (15 en SAN...). Les autres sont retournés voir le père d'Elisabeth et sans le savoir, ont fait un rapprochement entre les événements, les rumeurs et les tracts, et le pauvre père en a conclu que la secte du Dr Simmons était responsable de la mort de sa fille. Il l'a attendu chez lui et lui a tiré dessus avant de prendre la fuite. Sur la scène de crime, Patterson et l'adjoint (les deux coupables, donc), étaient présents. L'un des personnages, jouant le tout pour le tout, a agressé Patterson, et l'a interrogé le couteau sur la gorge. Le politicien a finalement tout avoué sous le regard du journaliste, une fois l'adjoint mit hors service.
Très bon moment en tout cas,
Bonne journée,
Elegy
[Pavé... ] |
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Bibibye
le 29.12.2010
à 14:57 | Content de savoir que ça s'est bien déroulé et que je t'ai été utile. Bonne continuation  |
 
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: signifie que ce message a été édité par son auteur.
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