Shaoshyant
 
le 30.12.2012
à 09:47 | L'ADC est un jeu dont le thème principal est la folie (et selon moi, non le Mythe de Cthulhu).
Pour ma part, je suis parti du postulat, lorsque j'ai préparé les Masques, que toutes les entités rencontrées (ainsi que les blessures subies) sont nées de l'imagination débridées des investigateurs (et de la somatisation), à force de côtoyer les écrits de fous et des sectateurs, qui eux sont rééls.
Cela dit, il faut s'attacher à faire ressentir aux joueurs le Mythe comme une réalité palpable, mais toujours laisser espérer qu'ils sont sujets à hallucinations de plus en plus réalistes.
Je crois que Lovecraft écrivait lui-même des allégories, auxquelles il ne croyait pas, mais qu'il essayait de faire ressentir comme réelles à ses lecteurs.
Bien sûr, il faut garder à l'esprit toute la chronologie du Mythe et ses fondations.
Cela ne devrait pas vraiment marcher pour d'autres campagnes, où le Mythe est une réalité tangible (peut-être "les Montagnes"). La différence entre Donj' et Cthulhu, c'est qu'à Cthulhu, les joueurs redoutent de lancer les dés ! |
Mrsel
le 30.12.2012
à 13:37 | C'est une interprétation originale, loin des canons de l'analyse habituelle des romans de Lovecraft.
Ce qui est perdu au niveau de l'insignifiance de l'expérience humaine pourra probablement être regagné du côté du solipsisme de la folie de chacun des personnages.
En plus, ils vont bien à un moment ou à un autre commencer à se demander, s'il s'agit bien d'hallucinations, pourquoi plusieurs personnes différentes expérimentent les mêmes hallucinations.
Effectivement, ça peut marcher plus facilement avec les Masques, puisque les rencontres avec le Mythe se réalisent dans des endroits reculés, après des harassantes aventures dans des couloirs sombres ou dans des forêts humides. Bref, suffisamment de stress pour justifier les hallucinations.
Bon courage ! |
Shaoshyant
le 30.12.2012
à 19:19 | Effectivement, ça peut marcher plus facilement avec les Masques, puisque les rencontres avec le Mythe se réalisent dans des endroits reculés, après des harassantes aventures dans des couloirs sombres ou dans des forêts humides. Bref, suffisamment de stress pour justifier les hallucinations. C'est exactement cela qui m'a poussé dans cet interpration de la campagne. En plus, ils vont bien à un moment ou à un autre commencer à se demander, s'il s'agit bien d'hallucinations, pourquoi plusieurs personnes différentes expérimentent les mêmes hallucinations. On pourra parler de "délires partagés" car les éléments déclencheurs sont communs (meurtre auquel ils assistent tous, ouvrages sur lesquels ils portent tous les yeux, sectateurs qu'ils rencontrent tous,...) la liste est longue en fait.Ce qui est perdu au niveau de l'insignifiance de l'expérience humaine pourra probablement être regagné du côté du solipsisme de la folie de chacun des personnages. Voila, mais surtout, on garde cette IDEE d'insignifiance de la race humaine face au cosmique. C'est une idée qui suffit parfois à rendre fou, et provoquer ce genre d'hallucinations également...
C'est pour cette raison que j'ai demandé des joueurs adultes devant cette idée assez subversive. J'ai récolté une moyenne d'âge de 20 ans. Je ne sais pas vraiment s'ils seront prêts... La différence entre Donj' et Cthulhu, c'est qu'à Cthulhu, les joueurs redoutent de lancer les dés ! |
: signifie que ce message a été édité par son auteur.
L'Appel de Cthulhu 7e Édition est copyright © 1981, 1983, 1992, 1993, 1995, 1998, 1999, 2001, 2004, 2005, 2015 de Chaosium Inc.; tous droits réservés. L'Appel de Cthulhu est publié par Chaosium Inc. « Chaosium Inc. » et « L'Appel de Cthulhu » sont des marques déposées de Chaosium Inc. Édition française par Edge Entertainment.
.
