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Bayonne et crypte
Demarigny

le 15.02.2005
à 16:36

  
Dans "Démons et Merveilles", il est fait rapidement référence aux cryptes de la ville de Bayonne.

Est-ce que quelqu'un aurait des infos à ce propos ?

Que Yog-Sothoth Vous Téléporte !

Blobby

le 15.02.2005
à 17:22

  
Hé hé, c'est une crypte renfermant de très anciens Jambons de Bayonne... Un jour, ils se réveilleront, et la terre tremblera...

Grumeau verdatre surgi de l'hyperespace !

Demarigny

le 15.02.2005
à 18:12

  
Facile

Mais bon, elle m'a bien fait rire quand même.

Sinon, une vraie info ? Personne ?

Que Yog-Sothoth Vous Téléporte !

Woulf

le 15.02.2005
à 19:26

  
Google est ton ami et le site de l'office de tourisme de bayonne aussi.

J'ai fouiné et trouvé ça : "Avec ses monuments d'architecture militaire, civile ou religieuse auxquels s'ajoute toute une ville souterraine d'origine médiévale comme il en subsiste que très rarement en France (plus de cent trente caves),..."
ici : lien web

Et aussi un vague rappel historique là : lien web

Maintenant trouver un bouquin sur la ville souterraine sera peut être plus ardu, le mieux je pense est de mailer les personnes de ll'office du tourisme de la ville.

Que les Profonds vous tapent la causette !

Woulf

le 15.02.2005
à 19:32

  
A propos de caves, voilà un autre cadre merveilleux pour un one shot en 1917 : la ville d'Arras.

"Véritable tragédie, la Première Guerre mondiale a cependant laissé à Arras le souvenir d'une victoire militaire. Quasi anéantie en surface, la cité était alors devenue souterraine. La ville veut aujourd'hui se souvenir de ce passé douloureux.

Le jour se lève à peine, ce 9 avril 1917. Depuis quatre jours, un déluge d'obus s'abat sur les lignes allemandes, situées à 2 kilomètres du centre d'Arras. Chacun son tour ! Cela fait presque deux ans que le chef-lieu du Pas-de-Calais est canonné quotidiennement. Les belles maisons à arcades du XVIIe siècle de la Grand-Place, le beffroi (XVe-XVIe siècles) et l'hôtel de ville (XVIe siècle) ne sont plus que des ruines. A 5 h 30 précises, 20 000 soldats britanniques émergent de deux galeries souterraines et foncent vers les tranchées allemandes. L'effet de surprise est total. A Tilloy, les Alliés saisissent un groupe d'officiers allemands encore occupés à prendre leur petit déjeuner. En trois jours, l'offensive progresse de 10 kilomètres avant que les Allemands, remis de leur surprise, stabilisent le front. Deux divisions ennemies ont été capturées à Saint-Laurent-Blangy et Arras la martyre se trouve désormais hors de portée de fusil. Une victoire qui ne représente pourtant, pour l'état-major, qu'une diversion d'envergure. La véritable attaque doit avoir lieu une semaine plus tard au chemin des Dames. Elle se traduira par un sanglant échec. En avril et mai 1917, 100 000 hommes dans chaque camp sont mis hors de combat. La bataille d'Arras restera ainsi dans l'Histoire comme la seule victoire alliée de toute l'année 1917.

Ce succès militaire unique est pour partie dû à la nature du sous-sol. En surface, un ou deux milliers d'irréductibles Arrageois, commerçants et fonctionnaires pour la plupart, survivent blottis dans les décombres. Mais, à l'abri des regards et des bombes allemandes, des milliers de soldats attendent l'offensive, cachés sous terre. Le sous-sol d'Arras est en effet un véritable gruyère. Simples trous d'extraction de craie, les mines se sont développées au cours des siècles. Les blocs de craie permettent d'embellir les monuments et font la richesse de la ville. Sous les quartiers de Ronville et de Saint-Sauveur, les carrières, exploitées jusqu'au XVIIIe siècle, deviennent de véritables cathédrales souterraines qui s'enfoncent à plus de 20 mètres de profondeur, soutenues par d'énormes piliers naturels.

La guerre va conduire à transformer ce patchwork de cavités en une surprenante ville souterraine. Colossal, ce travail est réalisé par des soldats néo-zélandais en quelques mois seulement. Ces tunneliers de l'Empire britannique perçent d'abord les caves du centre-ville, les relient aux égouts, creusent des tunnels de liaison et atteignent enfin les carrières. L'électricité y est installée. L'eau courante est fournie par des canalisations et des puits. Un hôpital de campagne, un dentiste, des cuisines, des latrines, sont mis en place, ainsi que des postes de commandement avec « chambre-galerie » privée pour les officiers... « C'est le chantier souterrain le plus important de la Première Guerre mondiale : six mois de travail non-stop. Tout sera terminé six jours avant la bataille, avec des tonnes de gravats stockées dans des galeries inoccupées », explique Alain Jacques, directeur des services archéologiques d'Arras. L'ensemble du réseau est connecté, soit un total de 22 kilomètres. Un vrai dédale aujourd'hui en partie effondré.

Les souterrains sont évacués par l'armée après la Première Guerre mondiale. A Arras, l'heure est à la lente reconstruction. Le nouveau beffroi de la préfecture du Pas-de-Calais ne sera ainsi achevé que dans les années 30. Les carrières sont brièvement réutilisées comme abris de protection civile lors de la Seconde Guerre mondiale, avant de retourner à leur obscurité. Il faut attendre le début des années 90 pour qu'Alain Jacques y plonge à nouveau et redécouvre l'intérêt historique de ces oubliettes, qu'on appelle ici les « boves ». « Nous avons mis plus d'un an, en nous promenant avec un fil d'Ariane, avant de maîtriser l'espace. Nos lampes n'avaient pas un faisceau suffisamment puissant pour mesurer l'ensemble des volumes, se rappelle l'archéologue. Tout n'est pas fini ; Christchurch, une carrière qui pouvait contenir 4 000 hommes, n'a pas encore été retrouvée. »

Les fouilles apportent leur lot de surprises. Fioles, insignes, pièces de monnaie jonchent le sol. Sur les parois, on peut aujourd'hui encore distinguer de nombreux graffitis, dessins et gravures inscrits pour toujours dans la craie molle. Chaque unité était cantonnée dans un emplacement précis de « 300 mètres carrés pour 200 hommes ». Pas question de circuler librement, même si les panneaux indicateurs, peints sur les parois, sont encore visibles. Pour se repérer, les soldats avaient en effet baptisé chaque carrière du nom de leur ville d'origine : Auckland, Nelson ou Wellington côté néo- zélandais, Glasgow, Liverpool ou Manchester ailleurs."

source: lien web

Que les Profonds vous tapent la causette !

Vilk

le 15.02.2005
à 22:30

  
pour revenir à Bayonne, le pays basque, évangélisés sur le tard (Saint Léon, venu évangéliser les Basques, est décapité à Bayonne en 892) à conservé une série de légendes originales et une mythologie spécifique, et également ses procès en sorcellerie.
un excellent aperçu ici: lien web ,

l'ombre est sur nous...


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