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La Peur qui rôde, H.P. Lovecraft & Romain Fournier | ||
Néballe 30.10.2012 | Hop. | |
Shaoshyantle 08.11.2012 | Ecoute-donc, (c'est moi qui l'ai fait) et tu verras : http://www.youtube.com/watch?v=OqiekLQcT3s&feature=relmfu http://www.youtube.com/watch?v=8NsnIXzcec8&feature=relmfu Les deux dernières parties sont en travaux. Tu as le droit de juger, bien entendu : le boulot est loin d'être parfait (c'est ma première lecture audio). Mais je t'écoutes donc : dis en quoi elle est "mineure" ? Oui... moi c'est ma préférée en fait. La différence entre Donj' et Cthulhu, c'est qu'à Cthulhu, les joueurs redoutent de lancer les dés ! | |
Néballe 12.11.2012 | Ca va pas être facile d'en dire plus que ce que j'ai déjà noté dans mon compte rendu, je crois que c'est plus une affaire de ressenti que d'argumentaire. Mais si la nouvelle est assez intéressante dans ses aspects les plus lovecraftiens (notamment, donc, le thème de la dégénérescence), elle me paraît autrement d'une horreur assez "classique", moins séduisante à mes yeux que "l'horreur cosmique" des textes du Mythe de Cthulhu, mais pas que. Le côté très "abstrait" de la nouvelle est assez déconcertant, je pense qu'on peut y voir une force comme une faiblesse. Par contre, Lovecraft n'était pas exactement réputé pour la profondeur de ses personnages, et ça se sent particulièrement ici (trop, pour une fois, à mon avis) : les motivations du narrateur, notamment, ont franchement de quoi laisser perplexe. Certes, comme régulièrement celles des joueurs de l'AdC... Et puis il y a le style. Lovecraft a (presque) toujours fait dans le surchargé, ça fait partie de son charme indéniablement, mais là je trouve ça un poil too much, et surtout moins approprié que dans les récits "cosmiques". | |
Shaoshyantle 12.11.2012 | Maintenant dans ses forces : Il y ce style d'écriture vraiment génial, qui nous tient en haleine. On imagine plein de choses durant toute la lecture sur la "chose" que le narrateur poursuit, et on se prend à fantasmer horrifiquement. Alors que cette "chose" : il la voit bel et bien dès la fin du premier chapitre, mais n'ose pas la décrire. On ne sait ce que c'est qu'à la fin, avec cette chute ultra bien mise en scène (bien mieux que dans de nombreux films d'aujourd'hui). Voici mon travail fini, sur cette nouvelle : http://www.youtube.com/watch?v=BJ2EXyILCxc&list=PLuWkCfzabItyTXUVzLqbTFjcc45Gqa4km&feature=plcp Ensuite, lorsque le texte est "too much", c'est quand il bascule dans la folie. Je trouve ce style au contraire, très approprié, et non "too much" du tout. Maintenant, ton vrai bon argument consiste dans la motivation du personnage. C'est effectivement pour cela que je dis que cela se rapproche d'un "one-shot" de l'AdC. La différence entre Donj' et Cthulhu, c'est qu'à Cthulhu, les joueurs redoutent de lancer les dés ! | |