
bakongo, la peau de l’homme bouillonnait, se cloquait et noircissait. Le Hurleur Rampant était plus gros qu’un éléphant, mais ce n’était visible qu’à travers ses longs membres et ses jambes pesantes. Pourtant il se déplaçait avec la grâce et la vitesse d’un guépard, renversant les arbres avec la force d’une tornade. Sa puanteur rappelait l’ammoniaque. L’oeil unique de la
créature, noir et ovale, semblait tout regarder, comme s’il comptait combien de personne il lui restait à dépecer. Elle vit son propre visage se réfléchir sur l’oeil, le seule surface lisse sur le corps de la créature. Elle vit sa propre peur.
David Conyers, Hurleur Rampant
