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« Il mesurait environ un mètre de haut, avec la tête d'un colley et la figure d'un cheval. Il avait un long cou, des ailes de soixante centimètres et ses pattes arrières qui ressemblaient à celles d'une grue s'achevaient par des sabots de cheval. Il se déplaçait sur ses pattes postérieures, dressant devant lui deux courts membres antérieurs munis de doigts. Il ne s'est pas du tout servi de ses pattes avant tout le temps que nous l’avons regardé. Ma femme et moi étions terrifiés, je vous assure… »
Témoin oculaire, apparition de 1909

Depuis le XVIIIe siècle, l'entité connue sous le nom de Diable de Jersey, ou des Leeds, a terrorisé les Pine Barrens (landes à pins) du New Jersey et les régions alentour. Les origines du monstre sont diverses et floues. D'après l'histoire la plus répandue, Mme Leeds a donné naissance à un monstre, soit à la suite d'une malédiction lancée à l'enfant qu'elle portait en son sein, soit après qu'elle l'eut elle-même maudit. Le monstre est né adulte, se frayant tout seul un chemin hors de l'utérus de sa mère, dévorant les autres membres de la famille et s'échappant de la maison par la cheminée. Une autre légende raconte que Mme Leeds donna naissance à un bébé difforme et attardé, mais malgré tout humain. Déjà accablée par les soins réclamés par ses autres enfants, et dégoûtée par le nouveau-né hideux, elle le noya dans une rivière : une fois mort l'enfant devint une chose bien plus terrible. Une source prétend que le Diable de Jersey est le résultat de siècles d’unions consanguines entre ceux qu'on surnomme les "Pineys”. Les qualités surnaturelles du monstre semblent aller à l'encontre de cette idée. Il existe des preuves que des tribus indigènes ont dû rencontrer le monstre avant l'arrivée des Européens ; si cela était exact, la plupart des spéculations folkloriques sur les origines du Diable s'avéreraient sans fondement.

Quoi qu'il en soit, le Diable de Jersey s'est sans conteste fait connaître au cours des deux derniers siècles. Il est devenu un présage de malheur, apparaissant avant des désastres ou des guerres. Il a tué du bétail, molesté des animaux de compagnie et menacé des hommes. On ignore s'il attaque par gloutonnerie ou par plaisir. Les histoires qui courent sur ses terribles origines suggèrent que la seconde hypothèse est la bonne.

On a attribué au Diable d'étranges traces de pieds fourchus* dans la neige et d'affreux hurlements quasi humains émanant des Pine Barrens. Certaines apparitions ont provoqué des scènes de panique et d'hystérie contagieuses. Bien que le Diable soit encore vu de nos jours, les observations sont loin d’être aussi fréquentes ou dramatiques qu'au début du XXe siècle.

Même si les descriptions de la créature varient, la plupart, sinon toutes, ont en commun les éléments suivants : des pieds fourchus, une tête de cheval au bout d'un long cou, une queue comme celle d'un rat ou d'un chat et de grandes ailes rappelant celles d'une chauve-souris. On a également dit qu'elle possède de flamboyants yeux rouges et qu'elle émet un étrange aboiement plein de menaces.

En dépit des tentatives visant à infliger des dommages à la créature, personne n'a réussi à faire mieux que la chasser. Un témoin a juré l'avoir blessée après lui avoir tiré dessus, mais ses dires sont sujets à caution.

Le Diable attaque généralement en s'abattant en piqué sur sa victime et en la lacérant avec ses pattes avant, ou bien en l'emportant dans les airs (le Diable peut soulever n'importe quoi d'une TAI 11 ou moins). Si la victime se défend, le Diable de Jersey a plutôt tendance à s'enfuir qu'à poursuivre son assaut. Bien qu'on ne rapporte aucune attaque sur des humains, les massacres perpétrés sur le bétail sont la preuve évidente que le Diable pourrait facilement mettre une personne en pièces s'il était particulièrement enragé. On est inévitablement amené à se demander si les disparitions de campeurs et de randonneurs dans les Pine Barrens, ou celles d'enfants dans les régions alentour, ne seraient pas l'œuvre du Diable.

(*) Le témoin cité plus haut aura sans doute mal vu…

Traduit de l'anglais : le Diable de Jersey lance son attaque en piqué sur www.shoggoth.net

Mots clés pour décrire : Tête de cheval, ailes de chauve-souris, sabots fourchus...

Caractéristiques...

FOR 18 CON 15 DEX 14 TAI 8
INT 10 POU 12
Vie : 12 Déplacement : 6/12 en volant.
Magie : 12 Bonus aux dégâts : Aucun

Perte de SAN : 1/1D10.

Sorts : Aucun.

Pouvoirs spéciaux :
Contracter sa Taille : le Diable de Jersey est capable de se glisser par des interstices incroyablement exigus. Bien que cela n'ait pas été constaté de visu, ceux qui ont donné la chasse au monstre ont observé que ses traces semblaient passer par des ouvertures inférieures à vingt centimètres. En terme de jeu, le Gardien doit considérer que le Diable est capable de se faufiler dans des passages aussi étroits que TAI 1.

Hurlement : ceux qui entendent le cri du Diable doivent immédiatement faire un jet de Santé Mentale. En cas d'échec, soit ils se mettront à paniquer, soit ils se figeront sur place (au choix du Gardien), pendant 1D4 rounds.


Armes :
• Fondre en Piqué 60%, 2D6+4
• Lacérer 45%, 2D6
• Enlever dans les Airs 45%, dommages de Lutte
• Morsure 35%, 1D6

Armure : Aucune, mais les armes normales ne font qu'un point de dommages. En cas d'empalement réussi, une arme fait les dommages minimaux.
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