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Introduction
3 commentaires (dernier de l'inconnu) [563]
Pour cette histoire, je pars du principe que le pj est novice au MCC et ses mystères. Je vais passer outre les jets de dés et le café renversé (encore une fois) sur la feuille de perso.

Solo: Sam Petit
l'employeur: Mr De Luce



 Et la fin des temps !? par l'inconnu
    Samedi 20 Janvier 2007 à 10h51
Je vois que le dossier FdT bouge beaucoup. Je vais y mettre mes sales pattes moi aussi. Je vais de ce pas dans la TocCyclopédie pour me dégoter une sale bête et scribouiller un scénari_Hot

Que Cthulhu joue avec tes sandales.


 Act II par l'inconnu
    Lundi 20 Novembre 2006 à 11h54
‘DIING’ la sonnerie de l’ascenseur fit ressortir Sam de ses réflexions. Etant seul dans la cage, il profita de l’ascension pour préparer son ‘marcel’, surnom donné à son Manhurin MR73 lors de sa découverte dans cette bâtisse abandonnée voilà maintenant 2 ans. Fredonnant un air de polka, il saisit le silencieux dans sa poche, le regarda sous divers angles et souffla dans l’orifice pour en chasser une éventuelle poussière. Il le vissa soigneusement sur la bouche du canon tira légèrement sur le chien. Il fit glisser le barillet pour entendre le doux cliquetis des rouages. Tout était parfait. Il arriva à l’étage sélectionné ne laissant rien paraître de ses intentions. Les mains dans les poches, seuls les avisés pouvaient savoir que celle de droite est fendue laissant ainsi à Sam le droit d’avoir déjà en main ‘marcel’ lors du contact.
L’appartement de Mc Dermoth se situait au bout du couloir, personne dans l’allée. Le plus naturel du monde, Sam se présenta comme d’habitude. Son charisme agissait presque à chaque fois : on ouvre la porte !
La personne qui se présenta devant lui correspondait.

‘ oui !?’ demanda Mc Dermoth en rehaussant la monture de ses lunettes.

‘Monsieur Mc Dermoth ?’

‘Oui !? Que me voulez-vous !?’

‘Simplement vous dire que vous avez gagné !’

‘Moi ? J’ai gagné à quoi ? je ne joue jamais !?’ rétorqua-t-il en reculant pour mieux le disséquer du regard.

Soudain la vue de Mc Dermoth se fixe. Toute son attention se porte sur la bouche du canon du silencieux. Il recule en tâtonnant les murs.

‘Gagner le droit de vous taire !’ clôtura Sam en appuyant sur la détente de son arme.

Etouffé par le silencieux, personne n’entendit ni ne s’aperçut de la magnifique figure de style entreprise pour la dernière fois par Mc Dermoth. Sous la violence de l’impact, celui-ci fut projeté en arrière contre le petit buffet sur lequel était apparemment posé une pile de papier qui volèrent au contact avec le corps ensanglanté et sans vie de feu Bartholomé Mc Dermoth 32 ans, célibataire et sans enfant.
Sam entra comme un automate, habitué à œuvrer dans de telle circonstance, et ferma la porte après avoir jeté un bref regard dans l’allée. L’appartement n’avait pas d’autres occupants. Par curiosité il consulta certaines pages éparpillées sur le sol. D’étranges écritures cunéiformes étaient encadrées avec des motifs aux formes monstrueuses. Sur d’autres, il arriva à décortiquer le journal de bord d’un fou. La métamorphose d’un corps suite à certaines manipulations tribales renvoyait vers les premiers écrits qu’il feuilletait. D’autres encore donnaient froid dans le dos et pourtant Sam n’était pas novice en la matière. Il jeta prestement les pages et quitta l’immeuble. Il avait rendez-vous avec son employeur dans la soirée et Sam n’aime pas être en retard.

La rue est paisible, des badauds déambulent à la recherche de leurs emplettes oubliées. Le messager arriva furtivement par une rue adjacente et faiblement éclairée. A l’écoute de son sixième sens bien rodé, Sam comprit à son approche que l’échange verbale allait être court. Le coursier n’était pas venu avec du papier-monnaie mais du plomb. Une façon singulière de mettre fin à un contrat. Sam le devine, mais la question reviendra plus tard, pour le moment il fixe le messager. Allait-il le laisser faire pour voir jusqu’où il croit pouvoir aller… !? Cet intrépide commissionnaire savait-il depuis combien de temps Sam ‘pratiquait’ tout en sachant que c’est une branche de métier qui ne tolère pas l’erreur ?. C’est ainsi que Simon Frapolet petite frappe et coursier à ces moments perdus risqua et perdit la vie stupidement ce jeudi 13 janvier rue Moufetard. Sam est perturbé, il ne fait pas de cadeau et ce messager va coûter cher à son commanditaire …. Pierce !!

Depuis ses premiers contrats avec cet homme, Sam restait indécis face à cette demeure ancienne devant laquelle il se prépare à rentrer. Les étranges gargouilles nichées sur la toiture ne ressemblaient pas à celle que l’on a l’habitude d’entrevoir sur certaines églises, elles s’apparenteraient plutôt à des mammifères marins – enfin sous certains aspects – en les scrutant plus sérieusement on dirait presque ….. qu’elles vous observent !!

Traversant le jardin, les branches mortes craquèrent sous ses semelles usées, mais cette dernière n’était pas attribuée à ses pas. Sam ne se retourna pas et changea le rythme de sa marche. Il sait qu’une présence se terre non loin de lui. La main sur la crosse de son ‘marcel’ il continua d’avancer vers la porte d’entrée. Il fallait faire vite. La découverte du corps du coursier avait chambouler son planning. L’ardoise se monte déjà à deux contacts pour l’instant mais il se pourrait que le troisième se profile derrière le bouquet de buisson que Sam guette du coin de l’œil tout en demeurant devant la porte.

La lumière du vestibule se déclencha laissant paraître une silhouette s’approcher et ouvrir la porte. Le majordome ne savait rien ou peut-être était-il dans la confidence, peut importe, il servait dorénavant de presse-armoire à côté du grand salon d’où une lueur rougeâtre s’échappait. Les gonds grinçants de la porte trahissaient sa présence, mais Sam continua sur sa lancée. Une odeur étrange émanait de cette pièce qui le mit mal à l’aise. Cette même odeur de fraîchin ressentit lors de la première rencontre sous le réverbère. La lueur provenait de l’âtre de la cheminée, un feu puissant provoquait ces rayonnements et lui permettait de voir tapit dans un imposant fauteuil, un homme dans la force de l’âge avec une couverture sur les genoux.

- ‘Monsieur Pierce !?’ lanca-t-il

L’habitant du fauteuil se secoua doucement.

-‘ …. Mmmhhhh … je crains que non car, voyez vous il se trouve …. fort occupé avec mon Père. Il ne sera pas libre avant ….. longtemps …. !! très longtemps …. !!’

Il hoqueta dans ses glaires puis se redressa. Il semblait éprouver de grandes difficultés à parler et cachait très mal son malaise. Sam s’approcha et ne le quittait pas des yeux surtout sa main gauche sous la couverture. Son sens aux aguets provoque chez lui un frisson qui le saisit le long de la colonne vertébrale. Des insectes volants tournoyaient et se posaient sur la couverture. Lui faisant face, l’inconnu leva la tête et Sam sortit précipitamment son arme, braquant son interlocuteur avec dégoût. Les relents de fruits pourris et de fraîchin émanait de cet être au visage difforme.

-‘Nom de Dieu !! Mais qui êtes-vous !?’ dit plaintivement Sam en reculant.

-‘C’est la fin du voyage petit soldat ….. je t’attendais ……Mon Père souhaite ardemment te rencontrer …..’

Cette phrase le laissa indécit.

-‘Est-ce mon visage qui te fait donc si peur mon petit soldat …. Ou bien … serait-ce ceci ….. !?’

D’un coup, il releva la couverture qui vola au sol laissant paraître la bête immonde qu’il était devenu. Sam chavira en reculant et s’écroula. Dans sa chute, le coup de feu partit tout seul. Le projectile atteignit la créature en plein abdomen, celle-ci étant en train de se redresser de toute sa hauteur. Un cri jusque là jamais perçu par des oreilles humaines s’éleva dans les airs glaçant le sang de Sam. La créature mi-humaine le fixa du regard alors qu’il se relevait tout en le braquant de nouveau. Sam s’arrêta net dans son élan, une vision d’horreur le cloua sur place, devant lui le bas de la créature se dévoila sous les flammes de la cheminée qui le pétrifia. La bête aux yeux cloqués commença à psalmodier doucement dans une langue inconnue, de petites tentacules se dégageaient doucement de derrière ses oreilles atrophiées. Plus instinctivement que délibérément, Sam lui décocha le reste de son barillet. La créature ne tomba pas cette fois, bien au contraire, elle accusa les coups sans fléchir et dans un silence de morgue, regarda Sam s’élancer vers la porte. Dans un dernier coup d’œil, juste avant de sombrer dans un état de folie profond, il vit la monstruosité à son paroxysme. Les orifices provoquées par les balles vomissaient une quantité innombrable d’insectes volants qui commençaient à former un véritable nuage recouvrant peut à peut le fauteuil et envahir la pièce dans un bruis épouvantable sous les chants débités par la Larve de Nyogtha qui se repaissait de voir sa proie ainsi.

La santé mentale de notre infortuné voyeur venait de s’effacer. Il dévala vers la rue, traversa le jardin en trébuchant plusieurs fois. Criant comme un dément, il s’enfonça dans la nuit et disparu. Certains témoins prétendront avoir croisé un clochard aux yeux exorbités correspondant à son signalement, perdu dans ses pensées, qui fredonnait une mélopée inconnu et voyait des insectes partout.


 Act I par l'inconnu
    Mercredi 01 Novembre 2006 à 00h11
Sam est petit...
Sam est artisan...
Il pratique son métier avec précision. Il est bien payé pour son travail. Ses employeurs sont unanimes : précis, rapide et silencieux. Depuis maintenant 10 ans, Sam exécute ses contrats avec la plus grande célérité. Jamais un accroc, pas la plus petite bribe n’avait été révélée au grand public, Sam ‘le pacificateur’ fait dans les règles de l’art…. Jusqu’à maintenant.

L’hiver arrive, le picotement du froid titille les narines de celui qui reste des heures durant sans bouger, mais Sam est patient. Il a compté les gouttes d’eau qui tombent de la gouttière fendue à côté de lui, 132, 133 et … Mr Mc Dermoth déboula à l’angle de la rue Mouffetard. Un rictus déforme son visage, la cible est au rendez-vous. Pourquoi cherche-t-on a éliminer cet écrivain, Sam ne veut pas le savoir. Il regarde cet homme emmitouflé dans son manteau s’engouffrer dans le hall de son immeuble. Comme à son habitude, il déboutonne sa veste et met ses gants de cuir noir. Puis d’un pas décidé, se dirige vers le hall d’entrée du 18 de la rue Mouffetard. Il remercie d’un geste de la main l’automobiliste qui lui fit signe de passer, entre dans l’immeuble se met face aux ascenceurs et appuie sur le bouton d’appel. En attendant, Sam se remémore les évênements de la veille et pourquoi il se retrouve là maintenant.

Pour cela, il faut remonter au début de la semaine, celui qui allait devenir son futur employeur l'accosta d'une façon assez singulière. Sam marchait dans une rue banale au environ de 23h et distingua une silhouette sous un réverbère dans un imperméable noir et un feutre noir. Pas d'abris de bus, pas de taxis. L'inconnu restait de marbre et seul un filet de fumée s'échappant de sa bouche montrait qu'il respirait. Encore un vagabond du soir se dit-il ou bien un pilier de bistrot qui ne sait plus où il habite. Sam continua dans sa lancée et croisa l'inconnu sous le réverbère. Pas un mot, pas un regard dans sa direction, juste cette vague odeur de fraichin titilla son odorat.

' J'ai un contrat pour vous... !'

Cassant net son élan, Sam s'arrêta. Tournant les talons, il vit que la silhouette n'avait pas bougé d'un poil. Ne pouvant clairement discerner les formes du visage, il rétorqua:

'vous devez vous tromper, moi, je ne vous connais pas'.

L'inconnu se mit à tousser, s'étouffa à moitié dans ses glaires et se reprit aussitôt:

'c'est vrai. Vous ne me connaissez pas et pourtant j'ai un travail pour vous. Je viens de la part de Damien Pierce. Alors !? Auriez-vous peur !?'.

Sam avait l'embarras du choix: l'ignorer tout simplement, dégainer et lui dire adieu tout simplement ou prendre le contrat... L'audace de cet inconnu semblait sans limite, il lui laissa sa chance. C'est Monsieur Pierce qui l'envoyait après tout.

'Combien de type à contacter ? '

'Un ... et à doubler. Un coursier se tiendra ici-même demain soir pour vous donner les renseignements, ainsi que la moitié du versement à savoir 50 000 francs.' rétorqua l'homme en noir

Sam le dévisagea une dernière fois puis sans un mot coupa net le dialogue et s'en alla. Le lendemain soir le messager était bien au rendez-vous, Sam l'avait déjà vu avec les autres pantins de Damien Pierce. Peut-être était-t-il derrière tout cela? Il saisit l'enveloppe que lui tendit le coursier et le regarda partir. Celle-ci contenait une forte somme d'argent ainsi qu'une photo assez net d'un visage d'homme mince et grimaçant avec au dos une adresse: 18 rue Mouffetard et un nom: Mc Dermoth.






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