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les investigateurs et les drogues ... | ||
Murriganele 16.10.2003 | Dans mon équipe de joueur, j'ai un investigateur qui se laisse porter par les douceurs que procure l'opium.... Le soucis c'est que je ne sais pas trop comment gérer les effets de ses inhalations Bon lors du dernier scénar', je l'ais rendu malade mais j'ai pas trouvé que c'était top, du fait que "pouf" tout d'un coup il est malade, en plus ca ne lui a vraissemblablement pas plus... Bref, si quelqu'un a deja eu à gérer ce type de cas, ou si quelqu'un a une idée de gestion des effets des drogues... Ben ca serait sympa ! Merci ! :) Gné ? | |
Didierle 16.10.2003 | Dans la phase active (et pour une durée variable) le sujet va se sentir détendu, la stimulation des récepteurs opioïdes va entraîner une sensation de bien être puis peut apparaître une sédation avec distorsion cognitive (hallucinations, fausses reconnaissances, etc...). Il est peu problable qu'un individu dans cet état soit capable de faire quoi que ce soit pendant quelques heures. Dans les intoxications moins fortes, le sujet peut très bien ressentir une excitation anormale en particulier sexuelle, se sentir puissant ou détaché de son environnement (on peut éventuellement l'affublé d'un don quichottisme temporaire). Dans la phase de syndrome de sevrage (qui peut apparaître douze heures après la derniière prise dans des formes graves), le sujet va ressentir un besoin intense de drogue, une lacrymation (il pleure), une sudation abondante, des douleurs abdominales éventuellement accompagnées de vomissements et diarrhées. Il y a souvent tachycardie, hypertension et aspect rouge du visage. En pratique, pendant les 2 ou 3 heures qui suivent la prise le perso est au mieux hyperconfiant (mais avec éventuellement des troubles de la coordination pouvant justifier d'une baisse de sa DEX) au pire totalement "stone" est incapable d'agir. Entre les doses, le comportement du perso est normal tant qu'il peut avoir accès à sa dose quotidienne de drogue. Pour le syndrome de sevrage suivant l'importance de l'intox on peut faire un jet CON/TOX 14 toutes les 8 heures ou voir apparaître le syndrome de sevrage. La TOX augmentant de 1 par période de 8 heures. Si le perso survit à la période de sevrage (très probable), càd si il n'a pas eu accès à nouveau à la drogue, il peut espérer que la dépendance physique disparaîtra, restera encore un gros effort psychologique à fournir. Vous en pensez quoi ? | |
Yog-sothothle 16.10.2003 | lien web Mais comme toujours, en cherchant un peu je suis sur qu'il y a aussi un dossier la dessus dans Toc | |
Yog-sothothle 16.10.2003 | ||
Randolph cart.le 16.10.2003 | (Randolph Carter)très bonne description Rêveur.... | |
Didierle 16.10.2003 | Je ne voulais pas dire Don Quichottisme mais au contraire Panzaisme dans ma tentative de réponse précédente. Les lecteurs auront rectifié d'eux même. | |
Brainkillerle 17.10.2003 | ||
Monarkcle 17.10.2003 | Dans mes parties je crois que j'en tiendrais compte en autant que cette consommation soit légerte. Dans le cas contraire avec une consommation trop forte et régulière elle pourrait entraîner une psychose (genre celle du cocaïnomane) incluant hallucinations et paranoïa... Un perso n'a pas besoin de ça en plus Le génie de l'incompris se confond souvent à la folie, certaines connaissances entrainent la démence! | |
Didierle 18.10.2003 | Il est certain que dans le cas de l'opium, quelques "héros" en consommait sans altération profonde de leur capacité comme par exemple Sherlock HOLMES. Mais il me semble que dans un des romans, le docteur WATSON se désole de ce penchant d'HOLMES qui le conduit à ne pas être actif pendant plusieurs jours (mais ça fait longtemps que j'ai pas lu Conan Doyle et faudrait peut être que je les relise)... Donc pour le perso de Murrigane les conséquences doivent dépendre du degré de toxicomanie et aussi du POUvoir ou de la force de caractère dudit perso. | |
Didierle 18.10.2003 | Si le joueur cherche vraiment les complications et que la campagne se passe de nos jours, il suffit de faire du perso un fumeur compulsif (deux paquets et plus) aux USA et il comprendra son malheur . | |
Brainkillerle 18.10.2003 | à propos du traitement des psychoses par le kif ... ce n'est pas unvrai traitement, maiq le kif, avec son action relaxante, permet aux psychotiques - se connaissant ou non comme tels - de ... faire ménage avec leurs hallucinations/délires, en traitant la composante anxiogène. c'est pourquoi la relation kif-psychose est assez ambigüe: qui a amené l'autre? par contre peuvent causer d'authentiques psychoses, plus ou moins fixées, les hallucinogènes - lsd -, les psychodysleptiques - mescaline -, tandis que les conséquences sur la santé au plan ... 'physique' d'autre drogues sont catastrophiques - appareil cardiovasculaireet poumon avec la cocaïne, cerveau avec l'ecstasy (qui provoque des parkinson expérimentaux chez le rat!!!). sans parler de l'alcool et du tabac. un autre aspect est improtant: la composante culturelle de la drogue. une drogue socialement encadrée pert sa dangerosité - dans une certaine mesure! la coca en amérique du sud est comme le café ici. le peyotl et la mescaline sont d'un usage cultuel chez les amérindiens....... | |
Didierle 18.10.2003 | Mais comme le dit Brainkiller, les effets nocifs des drogues dites "dures" tant sur le plan physique que mental limitent fortement l'utilité d'un investigateur complètement accro. Pour les bienfaits anxiolytiques du Haschich c'est un bien vaste débat et il ne faut pas faire de tout Investigateur un fumeur de H simplement parce que cela va l'aider à ne pas stresser devant une Maigre Bête de la Nuit. | |
Brainkillerle 19.10.2003 | sans en arriver là, on pourrait par exemple recomposer les phobies et leur usages. consisdérons une bonne santé mentale comme un état dans lequel l'investigateur a un ... plein contrôle de ses actes. la perte de San comme une perte de ce contrôle face ... à une situation immorale - quoique moralité soit à discuter -, à une terreur ... inhumaine - il y a dans la terreur lovecraftienne un quelque chose de psychotique - .... bref une mise à mal de cet équilibre permettant le contrôle de l'investigateur sur lui même. à partir de là: perte massive de san = troubles psychiques aigüs, à type de catatonie, trooubles psychotiques - paranoïa, schizophrénie, ... Puis récupération spontanée ou assistée (médoc, repos, psychothérapie). Puis mise en place de mécanismes compensateurs, qui permettent de pallier au déséquilibre: phobie (éviction d'une chose symbolique du traumatisme subi), trouble compulsif (contrôle dfe l'angoisse par un rituel obsessionnel), dépression, voire toxicomanie. Possibilité de ... cure des divers troubles par médicaments et psychothérapie, qui mettent les troubles chroniques en sommeil sans ... corriger la brèche dans la santé mentale du sujet - qui reste finalement aussi fragile. et si le traumatisme initial est trop important, ou si plusieurs traumatisme se cumulent ... psychose et joueur non houable. bien venu in the asylum. | |